Thursday, September 30, 2021

La dignité n'a pas de prix - je soupçonne ceux qui demandent à savoir ce qu'est la dignité de ne savoir que trop en quoi elle consiste et surtout de se s'en savoir dépourvus, sinon incapables -, l'humiliation, par contre, a un prix et il est immense, mais si immense soit - il, ce prix, ils sont très nombreux à pouvoir s'offrir ce luxe. Qui s'est vu contraint de vivre dans la honte, doit au moins s'efforcer de mourir dans la dignité. On le croit fier de ses ignominies, mais il s'évertue, en fait, ne pouvant se les dissimuler à lui -même, à les cacher aux autres, tout en sachant n'y pouvoir réussir, et c'est tant mieux pour lui, entendez que c'est bien fait ppour sa gueule. Il ose offfrir aux siens les biens qu'il a accumulés le long d'une existence passée impunément dans le crime et la honte, il faut souhaiter que ses enfants sachent qui il est ou était et en viennent à le mepriser. Ils élèvent leurs enfants dans la peur et veulent qu'ils se comportent plus tard comme des héros, et, bizarrement, il arrive que certains de ses enfants que l'on a fait vivre dans la crainte et la soumission deviennent effectivement des héros, mais ce n'est, en tout cas, point parce qu'ils ont grandi dans l'horreur. Il prétend défendre ce qu'il n'a pas honte d'appeler "les intérêts de son client, de ses clients", alors qu'il s'acharne à exonérer de tout blâme des salopards, des criminels, non sans, en même temps, traiter leurs victimes avec une désinvolture confinant à du mépris: devinez de qui je veux parler. Tous les avocats ne sont pas malhonnêtes, ni tous les enseignants ignorants, mais beaucoup trop d'entre eux sont respectivement malhonnêtes et ignorants, et ceux d'entre les avocats qui sont honnêtes et d'entre les enseignants qui sont savants ne sauraient se sentir visés quand on évoque la malhonnêteté (proverbiale) des avocats et l'ignorance ( non moins proverbiale) des enseignants.
Quand les gens auront compris qu'il vaut mieux ne pas travailler si leur travail ne leur rapporte presque rien cependant qu'il sert à enrichir des criminels, ils songeront alors à se mettre en capacité de non - travail pendant de très longs mois, tout en se livrant à des travaux personnels, et on verra bien ce qui se passera. A ceux qui proclament que quelque chose vaut mieux que rien, il sera répondu qu'il faut bien plus que quelque chose quand quelque chose ne vaut rien. On encourage les autres à se contenter de peu en louant les mérites d'une telle attitude, mais c'est pour mieux les exploiter et les opprimer. Toute forme d'autorité est haïssable et honteuse, même quand elle se peut justifier, car si seule une âme cruelle - cruelle et inférieure- rêve d'exercer quelque autorité, c'est une âme fort basse qui accepte de se soumettre à quoi que, à qui que ce soit. Parce qu'ils veulent tout avoir rien que pour eux seuls, ils ont la simplicité que les autres ne sont guère différents d'eux, alors qu'il n'en est rien, surtout qu'eux - mêmes se veulent supérieurs: ce sont les pourritures de l'Humanité. Ce qui est juste n'est juste que si c'est juste pour tous et pour toujours, et non parce qu'un dégénéré aura décidé que c'est juste.

 Plus d'un ministre de l'Economie  n'est guère différent d'un dirigeant ddu secteur corporatif, à ceci près que si le directeur d'une multinationale n'accumule pas des succès au quotidien, il se fait mettre à la porte, perspective que ne craint le ministre sauf quand, comme c'est régulièrement le cas en politique, il ferait un bouc émissaire bien commode;

A considérer le comportement de bien des ministres de l'Economie, on ne peut que s'étonner de constater que l'on tient à tout prix à nommer un économiste à ce poste, alors qu'il suffirait d'un comptable, voire d'un simple boutiquier. 

Ceux qui s'en prennent à un ministre - nous parlons toujours de l'économie -, parce qu'il aurait pris des décisions néfastes pour toute un population non moins que pour un régime, ne savent pas qu'il n'est qu'un exécutant.

Qui, même le plus médiocre étudiant de première année en Sciences économiques, ne comprendrait que c'est en mettant les biens et les services à la portée du plus grand nombre, de, si possible, tout le monde - du moins dans un espace ( expression for complexe ici employée en son sens le plus familier, le plus minimaliste, sinon le plus insignifiant) - , en, par exemple, veillant à ce que les profits ne soient jamais exorbitants et que les salaires et les revenus ne soient jamais ridicules au point de ne suffire qu'à la survie de presque tout le monde, que l'on pourrait atteindre à un 'tat de relatif équilibresu le plan social? Mais il semblerait bien que ce dont serait capable le plus minable vendeur de rue demeure inaccessible à plus d'un ministre.

Le travail n'est la source de richesses que s'il est celui des autres, et ce travail - là, ce n'est rien d'autre que de l'exploitation, de l'esclavage.

Qui pourrait expliquer pourquoi tout gouvernement - encore que l'on puisse douter de la nécessité de ce qu'on nomme gouvernement - ne pourrait, au lieu de recourir aux services du privé alléché par les perspectives et le promessses de soutien grâce à l'argent public, investir, créer des emplois, produire des biens et des services qu'il ferait écouler pour la satisfaction de presque tous? Cela ne serait pas du goût de tout le monde certes, de celui des bandits, des pilleurs; faut - il vraiment que l'on soit à la merci de telles gens?





Wednesday, September 29, 2021

 What the law says is simply what a lawmaker, together with like-minded people, says that it says; there ought to be a distinction between the law, which is akin to some transcendental or metaphysical notion, and legislation which, more than often, though not always, is but the creation of the shallow and corrupt mind of a despicable creature who has managed to get elected for reasons that had better be left unmentioned.

Those superlative morons who hold that the law exists to prevent crime are unable to understand that it is the law itself that verily creates crime, by criminalising an action or behaviour.

There is an abyss that separates the law from what it's supposed to be, but some people will say that "the law is the law", whatever that may mean and regardless of the scandalous nature of so many laws the finality of which is not to protect, except verbally only, but to oppress.

The intelligent and the virtuous do not need laws; knaves and rascals do.

It is never, in a court of justice, easy to identify the criminal himself/herself.

Not everyone thinks of his/her interest, of what is advantageous to him/her first, but only those who are shamelessly or innocently evil.

 La compagnie d'un sot doublé d'un ignorant est toujours ennuyeuse, mais pour que l'on ne s'en aperçoive, il faudrait que l'on fût soi - même un sot doublé d'un ignorant. Cependant , comme l'être humain est cet animal - le seul selon toute vraisemblance, sinon selon toute évidence - capable de s'ennuyer, cela ne serait bien grave, si une telle compagnie ne fût également dangereuse à l'excès.

Il faut beaucoup de temps pour changer le monde, surtout qu'il s'agit, contrairement à une croyance fort  répandue notamment chez des bourgeois qui se tiennent pour révolutionnaires, d'une entreprise solitaire.

On ne fait rien tout seul, même quand on est seul, quand on croit être seul plutôt, car on n'est jamais entièrement seul au fond.

Il croit aimer, mais en fait il souffre du besoin d'être aimé, sans doute parce qu'il ne parvient à s'aimer lui - même.

Il y a bien des gens dont la seule présence, ne fût - elle qu'abstraite, suffit à donner le sentiment d'être sale.

Seuls les êtres les plus obtus savent ce qu'ils veulent, mais s'ils le savent, c'est - et personne n'en sera surpris sauf ceux, fort nombreux, qui leur ressemblent  -c'est parce qu'ils ne savent pas qu'ils ne savent pas ce qu'ils veulent.