Sunday, July 1, 2018

Il occupe des fonctions très élevées aux plus hauts échelons de l'Etat; on pourrait le croire intelligent, cultivé, brillant, talentueux, honnête, travailleur, compétent, juste, impartial, incorruptible. Que nenni! Ce n'est pas à ses qualités, d'ailleurs inexistantes, d'intelligence et d'intégrité qu'il doit d'avoir été choisi pour tel poste particulièrement convoité: c'est parce qu'il a été, pour des raisons qu'il est préférable de ne point énumérer, choisi pour tel poste, telle fonction, qu'on le tient pour intelligent, brillant, admirable. Mais en fait ce n'est qu'un lamentable larbin, un pleutre, un infâme dégueulasse.

Monsieur, vous n'êtes qu'un minus, mais vous n'en avez conscience, tant vous êtes con. Même ceux qui vous savent un minus n'en parlent ouvertement. Il y a ceux qui vous méprisent et ceux qui feignent de vous respecter. Il y a aussi ceux qui ne font attention à vous et ne savent même que le minus que  vous êtes existe. Pour l'heure tout va bien pour vous: vous êtes riche, influent et il y en a qui vous admirent, à moins qu'ils ne fassent semblant. Mais, Monsieur le minus, pensez- vous que vos enfants toujours ignoreront que leur père fut une ordure, un salaud, un fumier?  Avez- vous songé au sort que vous leur réservez par la grâce de votre infamie? Non; certainement pas. Car vous êtes trop con et trop bas pour cela.

Madame, on dit de vous des choses horribles, tellement horribles que l'on éprouve quelque réticence à les rappeler. A vous, cependant, on évite de vous dire que vous êtes laide, conne, malhonnête, inélégante, grossière, vulgaire, bref que vous êtes méprisable et répugnante. Mais pour pendant combien de temps encore? Pour l'instant, votre situation, que vous devez à la sueur, dit-on, de vos joues, vous protège. Mais, ne vous amusez à croire que cela indéfiniment durera.

Excellence, vous n'êtes guère aujourd'hui différent de ce que hier vous étiez: vous êtes toujours aussi sot, aussi arriéré, aussi lâche, aussi malhonnête, et personne ne vous, non sans raison, respectait. Mais aujourd'hui, vous êtes ministre: on vous respecte, on vous admire même. Cependant vous n'êtes pas de tous admiré; seulement de ceux qui vous ressemblent, des attardés mentaux, des ploucs. Si d'aventure, vous n'êtes plus ministre demain, vous aurez intérêt à vous exiler ou, si vous en êtes capable, à vivre en reclus, car je crains fort que l'on ne vous méprise bien plus encore qu'avant, à l'époque où vous n'étiez pas encore ministre.

Sans doute êtes- vous Président; mais de la République? Il faudra pour cela attendre que des républiques voient le jour, ou se rendre sur une autre planète.

Ils justifient les calamités d'aujourd'hui, dont ils sont responsables, en invoquant celles d'hier dont ils sont innocents, mais qu'ils répètent volontiers, et en arguant que la situation pourrait être pire et le sera certainement demain, quand ils ne seront plus là, car ils sont incapables de concevoir qu'on puisse trouver (au sens de Picasso) mieux que ce qu'ils font: ce sont, croit- on savoir, des hommes politiques. J'ai un ami qui inclinerait à penser que ce sont plutôt brigands, des criminels.






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