Pour peu qu'une oeuvre soit immédiatement, et sans même qu'il y aille de la volonté de son auteur, accessible au plus grand nombre, à tous, on peut douter qu'elle vaille, encore qu'il ne soit pas exclu qu'elle dure, grand-chose. Sait-on jamais cependant?) Ce n'est jamais l'oeuvre elle-même qui, au fond, est vraiment médiocre, ce serait plutôt le lecteur qui souffrirait de quelque forme d'arriération.
Il est rare que, dans le cadre d'une discussion, on ne s'accroche à ses convictions, lesquelles ne sont bien souvent que ses préjugés et ses fantasmes à soi, à croire que l'on préfère se comporter comme un sot plutôt que de reconnaître qu'on a fait fausse route.
L'écrivain, l'artiste, le penseur, qui critiquent l'obtusion et condamnent la cécité du public, ne peuvent, quand bien même ils eussent raison, que convier à la méfiance.
Sunday, September 7, 2014
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