Thursday, September 30, 2021
Plus d'un ministre de l'Economie n'est guère différent d'un dirigeant ddu secteur corporatif, à ceci près que si le directeur d'une multinationale n'accumule pas des succès au quotidien, il se fait mettre à la porte, perspective que ne craint le ministre sauf quand, comme c'est régulièrement le cas en politique, il ferait un bouc émissaire bien commode;
A considérer le comportement de bien des ministres de l'Economie, on ne peut que s'étonner de constater que l'on tient à tout prix à nommer un économiste à ce poste, alors qu'il suffirait d'un comptable, voire d'un simple boutiquier.
Ceux qui s'en prennent à un ministre - nous parlons toujours de l'économie -, parce qu'il aurait pris des décisions néfastes pour toute un population non moins que pour un régime, ne savent pas qu'il n'est qu'un exécutant.
Qui, même le plus médiocre étudiant de première année en Sciences économiques, ne comprendrait que c'est en mettant les biens et les services à la portée du plus grand nombre, de, si possible, tout le monde - du moins dans un espace ( expression for complexe ici employée en son sens le plus familier, le plus minimaliste, sinon le plus insignifiant) - , en, par exemple, veillant à ce que les profits ne soient jamais exorbitants et que les salaires et les revenus ne soient jamais ridicules au point de ne suffire qu'à la survie de presque tout le monde, que l'on pourrait atteindre à un 'tat de relatif équilibresu le plan social? Mais il semblerait bien que ce dont serait capable le plus minable vendeur de rue demeure inaccessible à plus d'un ministre.
Le travail n'est la source de richesses que s'il est celui des autres, et ce travail - là, ce n'est rien d'autre que de l'exploitation, de l'esclavage.
Qui pourrait expliquer pourquoi tout gouvernement - encore que l'on puisse douter de la nécessité de ce qu'on nomme gouvernement - ne pourrait, au lieu de recourir aux services du privé alléché par les perspectives et le promessses de soutien grâce à l'argent public, investir, créer des emplois, produire des biens et des services qu'il ferait écouler pour la satisfaction de presque tous? Cela ne serait pas du goût de tout le monde certes, de celui des bandits, des pilleurs; faut - il vraiment que l'on soit à la merci de telles gens?
Wednesday, September 29, 2021
What the law says is simply what a lawmaker, together with like-minded people, says that it says; there ought to be a distinction between the law, which is akin to some transcendental or metaphysical notion, and legislation which, more than often, though not always, is but the creation of the shallow and corrupt mind of a despicable creature who has managed to get elected for reasons that had better be left unmentioned.
Those superlative morons who hold that the law exists to prevent crime are unable to understand that it is the law itself that verily creates crime, by criminalising an action or behaviour.
There is an abyss that separates the law from what it's supposed to be, but some people will say that "the law is the law", whatever that may mean and regardless of the scandalous nature of so many laws the finality of which is not to protect, except verbally only, but to oppress.
The intelligent and the virtuous do not need laws; knaves and rascals do.
It is never, in a court of justice, easy to identify the criminal himself/herself.
Not everyone thinks of his/her interest, of what is advantageous to him/her first, but only those who are shamelessly or innocently evil.
La compagnie d'un sot doublé d'un ignorant est toujours ennuyeuse, mais pour que l'on ne s'en aperçoive, il faudrait que l'on fût soi - même un sot doublé d'un ignorant. Cependant , comme l'être humain est cet animal - le seul selon toute vraisemblance, sinon selon toute évidence - capable de s'ennuyer, cela ne serait bien grave, si une telle compagnie ne fût également dangereuse à l'excès.
Il faut beaucoup de temps pour changer le monde, surtout qu'il s'agit, contrairement à une croyance fort répandue notamment chez des bourgeois qui se tiennent pour révolutionnaires, d'une entreprise solitaire.
On ne fait rien tout seul, même quand on est seul, quand on croit être seul plutôt, car on n'est jamais entièrement seul au fond.
Il croit aimer, mais en fait il souffre du besoin d'être aimé, sans doute parce qu'il ne parvient à s'aimer lui - même.
Il y a bien des gens dont la seule présence, ne fût - elle qu'abstraite, suffit à donner le sentiment d'être sale.
Seuls les êtres les plus obtus savent ce qu'ils veulent, mais s'ils le savent, c'est - et personne n'en sera surpris sauf ceux, fort nombreux, qui leur ressemblent -c'est parce qu'ils ne savent pas qu'ils ne savent pas ce qu'ils veulent.