Tuesday, January 31, 2012

Ce qu'on a , c'est ce qu'on chérit le plus,mais aussi ce qu'on maltraite le plus.

Il ne désire pas ce qu'il ne possède pas et sait ne pas pouvoir posséder, c'est du moins ce qu'il déclare; peut-être parcequ'il sait très bien qu'il n'y a rien qu'il désire le plus.
La plupart des gens ne songent qu'à leurs intérêts, seuls quelques-uns ont le souci de leur intégrité personnelle, fût- ce au détriment de ce qu'on nomme leurs intérêts , et c'est peut-être tant mieux.

Il juge les autres à l'aune de ses convictions ,il ne sait qu'il est très vulgaire déjà de seulement songer à juger les autre
Seuls ceux qui sont rigoureusement incorruptibles ne sont pas corrompus ,à la différence de tous les autres qui le sont même s'ils n'ont pas encore montré des signes de faiblesse.
C'est l'ignorance ou/et la sottise qui , la plupart du temps, font qu'on soit impressionné par quelqu'un, quelque chose; ce n'est point insinuer que ceux qui sont intelligents et savants ne sontjamais impresssionnés: ils le sont,mais toujours différemment.
Tout parent qui s'avère incapable de protéger ses enfants mériterait bien d'être fusillé sur la place publique; toute la question est de savoir par qui .
Le privilège de l'âge n'est pas moins abusif que celui de la force,la force de la puissance comprise, mais on y est moins indulgent : on est toujours enclin à témoigner de l'indulgence à l'endroit de tout ce qui semble devoir être sage et inoffensif,alors même qu'il en découle des effets horriblement désastreux.

On sera plus volontiers attentif à un vieux con ,ou encore à un étranger qui débite des fadaises,qu'à un enfant de génie: on croit devoir plaire au vieux ou à l'étranger,et l'enfant n'est ni assez fort ni assez grand pour se faire entendre des autres, surtout quand ce sont des cons.

D'aucuns préféreront persister dans l'erreur plutôt que d'admettre qu'un enfant ,ou un plus jeune ,un plus petit qu'eux, puisse avoir contre eux raison;on devine pourquoi.
Celui qui jouit de la force et du pouvoir a tendance à vouloir faire tout ce qu'il lui plaît de faire dans le mépris absolu des autres et dans l'indifférence la plus outrageante aux notions les plus élémentaires de justice, mais ce n'est pas simplement parce qu'il se sait fort et puissant, c'est aussi et surtout parce qu'il ne se sait pas vil et abject.
Il est facile de savoir si le pays où l'on se trouve est un pays barbare ou non, il suffit de jeter un oeil autour de soi et de constater si la flicaille y est omniprésente et à peu près omnipotente.
Un ami ,maintenant décédé-----------il s'est suicidé et on me permettra de taire son nom-----, me disait souvent que s'il n'en tenait qu'à lui, on enlèverait à leurs parents les enfants maltraités, on fouetterait jusqu'au sang les profs qui frappent et humilient leurs élèves, on pendrait sur la place publique les policiers responsables de brutalités, les magistrats véreux et les juges corrompus, les ministres voleurs et les chefs de Gouvernement ou d'Etat ayant failli dans leur tâche , et je dois avouer que je ne sais encore s'il me faut être d'accord ou non avec lui , vu que mon ami était d'une intelligence supérieure,et, quand quelqu'un est supérieurement intelligent, on n'est jamais sûr de bien comprendre ce qu'il dit.
Les grands hommes reconnaissent le talent des autres même là où il est incertain,les imbéciles, eux, ne reconnaissent que leur talent à eux,même là où il n'est même pas incertain.
Revoyant bien des années plus tard le film Breakfast at Tiffany's,je suis frappé par la jeunesse et la beauté, que j'avais à peine remarquées la première fois, sans doute à cause de Audrey Hepburn , de George Peppard , mais ce n'est pas que ce dernier fût soudain devenu ,plus de vingt ans après, jeune et beau, c'est tout simplement moi qui ai vieilli;il aura cependant fallu l'illusion cinématographique pour que je me rende très concrètement et très personnellement compte du passage des ans , de leur douloureux impact sur mon corps soudain à moi-même devenu comme méconnaissable et étranger.
Les gens vertueux ne demandent même pas pas qu'on les respecte,n'ayant nullement besoin du respect d'autrui , mais les salauds et , de manière générale, tous ceux qui se vaguement soupçonnent de n'être point dignes de respect,doivent , c'est certain et cela ne rate jamais, à tout prix exiger qu'on les respecte;comme on les comprend!
Ce n'est pas la mort elle-même qui effraie , mais la représentation que l'on s'en fait.

Il y a dans la mort, dans le mourir de la mort,dans cet événement qui n'en est pas un ,dans ce saut (in)volontaire hors du réel,quelque chose de honteux,comme si l'on commettait une faute, un acte disgracieux : vienne le jour où les êtres humains comprendront qu'il leur faut éloigner de tous,et non seulement de tout vivant, la présence de leur corps inerte et pitoyable.
Les jeunes, affirme-t-on bien souvent, ne pensent pas à la mort,mais les vieux non plus;qui après tout peut se vanter de pouvoir penser ( à ) la mort ?
Craint-on vraiment la mort ? N'est-ce pas plutôt la perspective, et il ne s'agit pas vraiment de la même chose, de ne plus continuer de vivre que l'on redoute ? Celle de s'en aller sans avoir accompli ce qu'on souhaitait réaliser ; comme si l'on pouvait savoir ce qu'on voudrait faire .

La mort vient toujours trop tôt et, à considérer ce qu'en général on fait de sa vie, toujours trop tard.

De même qu'il y en a qui ont peur de la mort et que d'autres ont peur de la souffrance, il y en a qui ont peur, n'ont peur que de la peur elle-même.
Certaines personnes agissent ,persuadés qu'une vie sans action est absolument nulle;d'autres n'agissent mais sont convaincus d'agir en regardant agir les autres;il y a également ceux qui n'agissent presque pas , car ils tiennent que toute action est dérisoire et ridicule.

Monday, January 30, 2012

Que même des salopards s'attirent çà et là des sympathies est tout à fait logique ,la plupart des gens n'étant que des salopards,mais qu'ils en viennent à se faire accueillir et recevoir par des personnes honnêtes dépasse l'entendement;mais ces personnes que l'on croit honnêtes n'en sont peut-être pas.
Que doit réclamer l'artiste pour son oeuvre ?Quel paiement , quel montant peut-il considérer comme étant juste,ou du moins suffisant ? Ce sont là des questions d'une extrême difficulté auxquelles Malraux, par le biais d'un personnage qui n'est même pas artiste,mais vendeur de tableaux, apporte la réponse la mieux appropriée :on fera payer le moins cher possible celui qui aura convaincu de ne pouvoir vivre sans l'oeuvre admirée,mais qui ne dispose guère de moyens pour se l'acheter, et on n'hésitera à exiger des prix élevés, exorbitants même,si l'on sait que l'acheteur est fabuleusement riche, fût-on, par ailleurs, sceptique quant à l'authenticité de l'intérêt qu'il exprime.
La réponse de Malraux demeure toutefois insuffisante ;mais c'est parce qu'il s'intéressait peut-être plus aux oeuvres d'art eux-mêmes, dont le mystère ou l'ambiguïté ne lui étaient certainement pas étrangers, qu'à la vie ,si dramatique qu'elle puisse être , des artistes.Et les oeuvres d'art ,pour lui, c'était surtout les artefacts disposés ou pouvant être disposés dans les musées.Cela paraîtra étrange de la part d'un homme qui savait , comme personne ne l'a peut-être su, qu'il y a,quelque difficile qu'il soit de définir l'oeuvre d'art et d'identifier l'artiste, plus d'oeuvres d'art et d'artistes dans une rue dévastée par les bombes et dans laquelle courent éperdus, suffoqués par leurs propres cris et leurs larmes, des femmes, des enfants et des vieillards, cependant que se cachent ,terrorisés ,les animaux,que dans toutes les bibliothèques,dans tous les musées,les salles de conférences et les salles de concert du monde entier.N'est-ce pas cependant ce que Malraux essayait de faire comprendre en prenant pour point de départ de sa démarche , ou de sa démonstration ,les exemples relativement faciles déjà entérinés par les diverses conventions ?
Quiconque blâme à un politicien de manquer à sa parole mérite qu'on se moque de lui; c'est comme s'il reprochait à un chien d'aboyer.
Ce n'est pas tant l'effort qui rebute que la pénibilité qu'elle implique ; la pénibilité surmontée ou oubliée,même l'effort le plus désagréable ne tardera à être une source de plaisir , mais peu nombreux sont ceux à l'avoir compris.
Ils croient que la loi a pour seule fonction d'interdire et que la justice ne sert qu'à punir ,de préférence très sévèrement,ils le croient d'autant plus qu'eux-mêmes n'ont jamais rien à craindre de la loi ou de la justice, et cela n'a rien à voir avec leur adhésion parfaite aux lois . Bien évidemment.
On ne saisit pas sa chance quand elle se présente et on voudrait qu'elle revînt;et elle revient en effet, mais ce n'est pas pour autant qu'on choisit d'en profiter.

En admettant qu'il soit humain de commettre des fautes, il faudrait au moins reconnaître que rien ne saurait excuser que l'on répète les mêmes fautes, phénomène courant même si le même n'est jamais tout à fait le même,comme le sait n'importe quel philosphe de taverne.
Il y a tant d'hommes politiques qui font penser à des voleurs ,des proxénètes, des violeurs et des tueurs qu'on se demande si les politiques ne sont pas tous des voleurs, des proxénètes, des violeurs et des tueurs.
Il se gâche la vie : c'est un con; les autres lui gâchent la vie : c'est un faible; il gâche la vie des autres : c'est un fumier.On est ( parfois ? ) bien obligé de reconnaître que la plupart des êtres humains sont soit des cons, soit des faibles, soit des fumiers, mais il n'y a pas qu'eux heureusement.
Personne ne doutait qu'il fût noble ,et tout, en effet, semblait indiquer qu' il était d'une hauteur d'âme et d'esprit que l'on ne rencontre même dans les livres; lui cependant n'ignorait qu'il était encore bien loin d'avoir atteint à la vraie noblesse, lui qui parfois se demandait,pris de honte et de terreur , s'il n'était pas semblable à bien des gens dont il redoutait d'être , à l'occasion de certaines de ses réactions ,la réplique .

Sunday, January 29, 2012

Alors que tout devrait séparer les profs des ministres, il faut bien, hélas! constater que bien souvent ils ne se ressemblent que trop,vu que de même que le prof s'enorgueillit du succès de ses élèves,comme s'il en était seul responsable et que ses élèves-----mais seuls ceux d'entre eux qui ont brillé,--------tout lui dussent, et s'estime étranger aux échecs par d'aucuns d'entre eux subis,le ministre n'est jamais peu prompt à revendiquer la paternité exclusive de toute avancée, réelle ,et même imaginaire, de son, comme on dit, comme s’il en était l’inique propriétaire , pays, cependant qu'il stigmatise , avec la violence d'un trafiquanr de drogue à qui on aurait dérobé la cargaison qu'un conseiller de chef d'Etat s'apprêtait à lui acheter à des prix qu'Harpagon lui-même aurait du mal à concevoir, la seule adversité tenue pour coupable de ses bévues et de ses insuccès, tant et si mal que Louis XIV après Ramillies serait ,par comparaison, la personnification même de la modestie.
Elle mène une existence minable et sordide,et ,comme elle est assez intelligente pour s'en rendre compte,s'efforce d'en finir avec cette vie qui n'en est pas une,mais ses parents ,qui auraient dû l'encourager dans ses intiatives, font tout pour l'en décourager; peut-être parce qu'ils ne veulent qu'elle sache à quel point ils ont failli dans leurs devoirs vis-à-vis d'elle et qu'ils tiennent à la convaincre qu'elle n'aurait pu connaître une vie supérieure à celle qu'ils lui ont offerte.
Le prof ,qui parle de sa classe, comme s'il en était le propriétaire, et non de la classe des élèves dont il a la responsabilité et dont ,véritablement, il est le serviteur,et qui, de ce fait, a en classe un comportement qu'on ne peut que qualifier , ses bonnes intentions , s'il y en a , nonobstant,de dictatorial, est assurément pire qu'un imbécile :c'est une espèce de malade mental qu'il convient d'empêcher de nuire.
Quand ce ne sont pas les autres,à commencer bien souvent par les parents eux-mêmes qui,eux, croient toujours bien faire ,même et surtout quand ils ne font que des conneries, qui vous bousille l'existence,c'est vous-même qui vous en chargez fort bien; pourquoi alors blâmer les autres ?
Malgré tout, la vie est belle, elle offre tant de possibilités ; et pourtant ,on passe son temps à se la gâcher.Il y a là quelque chose d'incompréhensible.
La conjonction de la force et de la loi, c'est toujours un risque ,sinon de négation de la loi par la force, certainement d'instrumentalisation de la loi au bénéfice de la force, et le résultat est,en définitive, plus ou moins le même.
On prétend assurer le règne de l'ordre en recourant à la force alors qu'il faudrait songer à recourir à la loi,mais c'est, dit-on, parce qu'il faut à la loi le soutien de la force ; n'est-ce pas plutôt à la force qu'il faut l'action régulatrice et modératrice de la loi,sans quoi la loi n'est guère différente de la barbarie ?
Opposer l'ordre au chaos n'a de sens que là où ce n'est pas l'ordre lui-même, ce dont on de ce terme baptise, qui est synonyme de chaos.
Rien ne sert de nier qu'il y ait des gens ( la majorité? )qui aiment à dominer et à faire souffrir ,mais une fois cela rappelé,on ne se contentera pas de les déclarer inférieurs-------ils le sont ,c'est certain-------------,il faut encore travailler à leur extermination.

Saturday, January 28, 2012

Il y a plusiers formes de maladie ,de même qu'il existe plus d'une forme de pauvreté ,mais cela ne doit ni faire perdre de vue le caractère essentiellement concret de la maladie et de la pauvreté, ni encourager à les y réduire.
On a tendance à trouver beau ce qui plaît,même si ce n'est pas beau et on n'a aucune difficulté à ne point trouver beau ce qui ne nous est point agréable,quand bien même on soupçonnerait avoir affaire à quelque chose de singulièrement beau.
Un père défendra ses enfants ,quoi qu'ils fassent, fussent-ils même des criminels, il les doit défendre jusqu'au bout, quitte à se montere hostile à tout esprit de justice , mais il évitera d'approuver le moindre écart de leur part.

Un prof est bien plus souvent responsable de l'échec d'un élève qu'il ne contribue à son succès; cependant, la plupart des profs sont tellement cons qu'ils sont totalement incapables de comprendre cela.
Les Romains, les pères chez les Romains avaient le droit de tuer leurs enfants pour ceci que , leur ayant donnéla vie , ils en étaient les propriétaires, les seuls propriétaires , car la femme,pensaient les Romains en bons aristotéliciens, ne joue aucun rôle véritable dans l'acte de procréation.Les Romains étaient, il est vrai, des barbares, mais chez nous ni les parents ni les maîtres ( les professeurs ) n'ont le droit de frapper les enfants, les policiers n'ont pas le droit de tuer qui que ce soit et les ministres et les chefs d'Etat et de Gouvernement n'ont pas le droit d'organiser l'extermination du peuple.
On ne vole que les pauvres en définitive, même quand on vole les riches, car ces derniers ont toujours vite fait de faire payer par d'autres,par les pauvres justement,les pertes qu'ils accusent en en indexant la valeur sur ce qu'ils monnayent , et comme ce jeu d'indexation ne s'arrête qu'avec ceux qui n'ont rien à monnayer,sauf leur force de travail qui, elle n'est pas monnayable, mais exploitable, qu'avec les pauvres , il est clair que ce sont toujours les pauvres que l'on vole;y aura-t-il un terme au vol le jour où tout le monde aura compris cela ?Mais qui vous dit que ce ne sont pas les pauvres , et seulement eux, que les voleurs-------on en rencontre partout, même parmi les prêtres apparemment,------- ont toujours envie de voler ?
Il ne doit pas beaucoup se respecter, ni même avoir une opinion, quoi qu'elle puisse valoir par ailleurs, suffisamment haute de lui-même ,celui qui accepterait de fréquenter n'importe quel imbécile.

La compagnie d'un imbécile peut s'avérer encore plus dangereuse que celle d'un criminel.

Il n'est jamais facile, même pour ceux qui ont bénéficié de l'encadrement idéal,de résister à la pression de l'environnement, et c'est le devoir fondamental de tout parent d'en protéger ses enfants : tâche difficile, peut-être même impossible , et pour peu qu'on doute , étant suffisamment intelligent pour cela, d'en être capable, on devra avoir la sagesse élémentaire de réprimer chez soi tout désir d'avoir des enfants.
C'est con de gâcher sa vie , mais peut-être n'u a-t-il autre chose que l'on puisse en faire.
Beaucoup de gens croient lire alors qu'ils ne font que se masturber et c'est bien pire encore que s'ils se contentaient de se masturber sans entretenir des prétentions de lecteur averti.
Déçu et frustré par la réalité ,on se tourne vers la fiction, vers l'imaginaire,mais quelles que soient les ressources-------et elles sont immenses,-------------de la fiction, elles ne sauraient rivaliser avec ce que l'on peut arracher à la réalité.

Au lieu de lire des livres d'aventures et d'aller au cinéma, pourquoi ne pas faire de ta vie un film épique ? Oh ce n'est pas ce qu'on peut faire de mieux de sa vie, mais c'est quand même mieux que de regarder faire les autres en se donnant l'illusion de viivre pleinement,

Une éducation qui n'apprend point à se méfier de tout ce qui est médiocre, à éloigner de soi les plaisirs faciles n'est même pas négative , mais on voudrait nous convaincre que les professeurs sont des êtres humains.

Tuesday, January 24, 2012

Il croit vivre pleinement sa vie en s'intéressant à ce que font les autres, pas n'importe qui ,il est vrai, mais seulement les grandes vedettes du monde du sport ou de celui du spectacle, ou encore les sommités de monde des lettres et des arts,dont il s'efforce d'imiter jusqu'aux moindres tics et gestes;il a cependant la chance d'ignorer qu'au fond il n'est qu'une espèce de voyeur. Combien de temps encore durera cette chance, si c'en est bien une ?

Au lieu de libérer du carcan des préjugés et des idées reçues,qui, la plupart du temps, sont pires que les plus sottes superstitions, l'Education emprisonne et asservit davantage,mais il n'y a pas lieu de s'en étonner ,vu que la plupart des profs ne sont que des abrutis.
La Famille, l'Ecole, le Travail, la Société,et d'autres illusions encore telles que l'amitié, le devoir vis-à-vis d'autrui,sont véritablement des obstacles à la vie,mais, pour beaucoup ,ce sont des obstacles indispensables sans lesquels l'existence serait horriblement ennuyeuse.

Il n'y a peut-être pas une seule des croyances humaines qui ne soit fondée sur au moins une illusion, mais ce n'est point ce qui empêche d'y souscrire.

On passe sa vie en oscillant constamment entre ce qu'on croit devoir faire , ce qu'on est obligé de faire , et ce qu'on croit vouloir faire : rares les êtres libres qui savent ce qu'ils veulent vraiment et y consacrent leur vie
Il prie --------et le fait savoir,------que la volonté de Dieu soit faite;sans doute croit-il que Dieu, s'il existe, a besoin de sa prière pour que sa volonté, si, tout Dieu qu'il est, il en a, soit faite.

Un autre croit que tout ce qui se passe est le fruit de la volonté divine; vraiment,il croit que Dieu, en admettant qu'ilexiste, n'a rien à foutre.

Monday, January 23, 2012

Il ne faut accepter de traiter avec les imbéciles et les salauds que quand il n'y a vraiment d'autre alternative; en général, il les faut simplement ignorer et mépriser , tout en veillant à ce qu'ils ne vous nuisent,à vous-même personnellement et aux vôtres, ce qui ne les empêchera de porter atteinte à d'autres sans doute, mais, s'agissant des imbéciles et des salopards,chacun devrait savoir quelle attitude et, surtout, quelle stratégie adopter : il s’agit là d’un devoir moral de la plus haute importance , car il y va de la libre disposition de sa vie à soi, à chacun.
Je ne sais très bien ce que veut dire être humain et je pourrai(s) ajouter qu'à la limite c'est une question qui, quelle que soit ,par ailleurs , son importance bien réelle, ne me frappe guère comme méritant plus d'attention qui m'interpellent infiniment plus;ceci étant, je voudrais quand même savoir ce qui peut justifier que , pour évoquer l'humanité de quelqu'un,on fasse mention de ses travers et de ses faiblesses,et omette ses qualités et ses mérites,comme si l'on ne pouvait être humain que par là où l'on pèche, mais si cela était, je ne vois pas du tout pourquoi on pourrait désirer être humain.
Ceux qui estiment qu'on a le droit de se tromper sont, le fissent-ils en toute innocence, des gens plutôt dangereux,car ils pourraient bien encourager plus d'un à se prévaloir de ce ' droit ' pour commettre des horreurs inqualifiables; certes il peut arriver et il arrive ,hélas! qu'on se trompe et, ce faisant , trompe les autres,mais se tromper n'a rien d'un droit: il s'agit bien plus d'une obscénité , et vu l'humaine tendance à y parfois succomber,il faudrait plutôt en parler comme de quelque chose à toujours éviter.

A la différence des êtres humains, les animaux ,eux, savent qu'ils n'ont pas le droit de se tromper, car la moindre erreur peut,pour eux, être synonyme de mort; ce n'est pas qu'ils ne se trompent, mais bien plus rarement que les humains, ou alors rien qu'une fois, la première et la dernière d'entre toutes.

Est-il humain de se tromper ? C'est ce qu'affirment ou prétendent bien des gens, mais ils ne doivent pas avoir une conception bien haute de l'Humanité.
Ce sont rarement les idées----------s'il y en a------,les projets, les actions de ceux qu'ils nomment leurs rivaux et en lesquels ils voient de féroces ennemis,que les politiciens critiquent ou condamnent , mais ces rivaux eux-mêmes dont les idées,.....etc. diffèrent à peine des leurs.
On voit en eux des politiciens,alors qu'il serait plus juste de les qualifier d'escrocs, de bandits :quand ils ne sont pas aux commandes , ils critiquent violemment ceux qui s'y trouvent , réclament qu'on leur confie à eux les responsabilités élevées dont les autres se déchargent si lamentablement et demandent à exercer le pouvoir pour, disent-ils, assurer le Bien de la population , mais ,une fois au sommet installés de l'Etat, ils ne font rien de tel, consacrant tout leur temps à voyager et à s'offrir du bon temps aux frais du peuple, et d'aucuns de les admirer !
Il n'y a que ce qui est incroyable qui soit vrai,parce que c'est la vérité elle-même qui est toujours plus incroyable que les inventions les plus farfelues de n'importe quelle imagination délirante.

Confrontés à la vérité,nous simulons l'étonnement,car nous la reconnaissons parfaitement dans toute sa nudité malgré les voiles dont nous cherchons à l'envelopper,et qu'elle est si dure à accepter.
Les errements d'un grand esprit nous doivent inquiéter,parce que s'il peut arriver à un esprit supérieur de s'égarer, de quoi ne serions-nous capables ?
Une oeuvre trop abondante ne peut, selon certains, qu'inviter le soupçon; à juste titre bien des fois,il le faut reconnaître, pas toujours, il le faut également reconnaître.

Sunday, January 22, 2012

Une oeuvre n'est-elle grande que si elle est si longue, immense,monumentale et, de préférence, compliquée ? Pas forcément,mais ce qui est sûr, c'est qu'il faut un incroyable génie pour produire une grande oeuvre qui serait brève, de dimensions réduites et simple.
C'est un ministre;il est partout accueilli,fêté et célébré;on le dit même intelligent , mais il est tellement con qu'il ne voit pas que c'est le ministre qu'on respecte ,ou fait semblant de respecter et d'admirer, et pas lui.
On le tient pour un grand homme,lui-même se prend pour un grand homme,mais il n'est qu'illustre;il est toutefois bien vrai que pour les ignorants et les imbéciles quelqu'un d'illustre ou même quelqu'un de simplement notoire ne peut qu'être un grand homme , tandis qu'un homme authentiquement grand,mais qui ne serait pas connu-------ils sont bien plus nombreux qu'on ne le croirait; ils sont en tout cas plus nombreux que les salopards et les criminels qui passent pour grands aux yeux de certains-------ne saurait être considéré comme étant grand.
Il y a certaines personnes qui, quand elles occupent des postes et remplissent des fonctions ( que,par ailleurs, elles font souvent seulement semblant de remplir, ce qui ne les empêche pas, oh non!de jouir des privilèges qui en découlent, ) qui leur confèrent de l'autorité et du pouvoir, qui font d'elles des personnages puissants et même, parfois, redoutables,se montrent incroyablement arrogantes,et rien ne les attriste tant que d'avoir à accepter de voir ,pour diverses raisons,s'évanouir ces prérogatives toujours abusives dont elles se régalaient avec l'obscène impudeur des pires dépravés et auxquelles elles se tuent, tels des drogués en manque, à s'accrocher, mais sitôt leurs postes et fonctions abandonnés, elles sont l'humilité et la modestie mêmes, encore que parfois, s'oubliant, se croyant toujours en poste,elles inclinent à retrouver l'assurance et l'arrogance dont ils avaient pris l'habitude pendant si longtemps, sans toujours, heureusement, rencontrer le succès espéré, et c'est avec le sentiment d'une injustice inacceptable qu'elles se voient traitées comme n'importe quel autre citoyen, cependant que plus d'un s'en réjouit en se disant que Dieu existe peut-être, malgré tout.
Il prend ,dans la conversation et dans ses relations avec autrui en général, grand plaisir à signaler les erreurs,à corriger les fautes ,et il le fait toujours avec une telle douceur , une telle gentillesse, que les autres, reconnaissants,le louent pour sa générosité: ils ne savent qu'il essaie en fait de démontrer sa supériorité, ne s'en aperçoivent même, et c'est tant mieux.

Il est toujours en train de se battre pour montrer qu'il est quelqu'un de supérieur et cela ne laisse d'agacer bien des gens; ils ont tort cependant, ayant l'air d'ignorer,ou ignorant tout court,que seuls les êtres inférieurs éprouvent le besoin d'étaler leur supériorité imaginaire , et qu'il faut bien leur pardonner cela.
Il pense que les seules réactions possibles sont les siennes et , quoiqu'il soit régulièrement surpris par les idées et les réactions d'autres que lui, et qu'il trouve, lui-même intelligentes et profondes,il ne regrette jamais de n'y avoir songé : c'est ce qu'on appelle un con.
Rares, extrêmement rares sont les personnes qui ont conscience du tort qu'elles font, feraient aux autres,qui se demanderaient à tout moment si elles ne seraient point, même sans le vouloir, en train de faire quelque chose qui pût nuire à autrui, elles sont tellement rares qu'elles fréquemment pour anormales , en un sens si peu mélioratif , passent , mais quand dans une société, les gens vertueux sont perçus comme des bizarreries,elle ne peut, ladite société, qu'être composée presque uniquement ( comme toute société? comme n'importe quelle autre société? )d'individus foncièrement ignobles, et il est urgent de la non pas réformer,vu que c'est impossible,mais de la détruire , d'au moins essayer de la déruire.

Les fusils et les bombes sont peut-être bien nécessaires dans la lutte contre l'exploitation et l'injustice, dans le combat en faveur de la révolution, mais ils ne sont ni indispensables, ni même, comme on dit, suffisants, car les armes réelles dont a besoin la Révolution, ce sont bien plus les idées et les pratiques suggérées par l'activité des philosophes et des artistes.

Une société atteint un niveau maximal de dégénérescence quand les journalistes et les politiciens y font figure de philosophes et de penseurs,cependant que des amuseurs et des décorateurs y sont considérés comme des artistes.
Quiconque peut,en toute sérénité, en faisant son travail ,comme on dit, priver d'autres gens de leurs moyens de subsistance, leur ôter la liberté, les humilier et les faire mourir,et ensuite rentrer chez lui pour rire aux éclats avec les siens avant de s'endormir le coeur tranquille,quiconque est capable de cela, ne peut, peut-être bien plus encore s'il est convaincu de contribuer à la protection des intérêts du plus grand nombre ,de la Société, qu'être vil et méprisable à l'extrême, et , pire , à peu près complètement dénué d'intelligence,si tant est qu'il en ait jamais été ne fût-ce que très modérément doué.
Contre l'injustice ,réagir, agir, mais sans jamais s'abaisser,sans oublier l'exigence que l'on se doit de s'imposer de noblesse.
Les sots ont la conviction de ne se jamais tromper, et si jamais on devait leur démontrer leurs erreurs, leurs fautes,ils ne manqueraient d'en minimiser la portée quand ils ne nieraient y être vraiment pour quelque chose ; ceux qui sont intelligents, eux, craignent toujours de se tromper et voient en toute omission de leur part une énormité que rien ne saurait excuser ,et c'est peut-être ce qui les protège contre toute bêtise.
La Société est indispensable,à condition qu'on sache se mettre au-dessus d'elle, faute de quoi on va au-devant de terrifiants et bien pénibles dangers.

Saturday, January 21, 2012

A chaque fois qu'on déclare, comme si l'on effectuait une découverte prodigieuse , que l'homme est un animal social,on ne devrait pas oublier d'ajouter que c'est un animal social qui ne peut vivre en société.
L'attachement au passé n'est peut-être autre chose qu'une expression de refus de la mort.
L'aphorisme est une pratique risquée ; il n'est d'aphorisme qui ,une fois énoncé, ne présente des allures d'évidence ou même de tautologie, surtout aux yeux des imbéciles, encore plus peut-être dans l'esprit de ceux qui ,n'étant pas de francs connards, se croient tellement intelligents qu'ils en deviennent plus cons que les précédents, et même parfois pour ceux qui sont indéniablement intelligents, mais n'est-ce pas justement parce que l'aphorisme a l'air évident, banalement évident qu'il le faut interroger.

Certains croient donner des aphorismes -------on ne leur en demande pas tant---------, alors qu'ils ne font que réitérer des stéréotypes.
Nonobstant ce qu'il reçoit des autres et ce qu'il peut avoir en commun avec eux, chacun a sa propre appréhension ( au sens étymologique ) des êtres et des choses qu'il ne saurait, en admettant qu'il le veuille et y songe, partager avec qui que ce soit, et que personne d'autre n'est en mesure de comprendre , c'est le drame ,mais en même temps, toute la beauté de l'existence.
Voltaire est l'une de ces très rares personnes à être devenues riches grâce à la supériorité de leur esprit; la plupart du temps, quand un esprit supérieur parvient à devenir riche, c'est suite à une méprise, vu qu'en général,ce n'est pas parce qu'on est un esprit supérieur qu'on devient riche,mais parce qu'on est rusé et malhonnête.A cela, il y a sans doute des exceptions,mais tout le monde sait ce que signifient les exceptions.
C'est une bien étrange perversion qui veut que ce qui plaît, ce qui est agréable ne soit d'aucune valeur, et c'est au nom de cette incroyable superstition que l'on interdit aux autres-----et parfois à soi aussi,-------l'accès à tout plaisir.

On croit qu'il n'y a que ce qui est facile et frivole qui puisse être agréable; d'où la condamnation par ceux qui se veulent sérieux et austères de toute forme de plaisir,mais pour être sérieux et austère, on n'en est pas moins con , car si ce qui est facile et frivole séduit, on n'y prend en définitive que très peu de plaisir et c'est la raison pour laquelle on s'en toujours rapidement écarte, fût-on allergique à tout ce qui est difficile.
On peut vouloir effacer le passé---------pas tout le passé, cela va de soi------, tenter de l'oublier,se démener pour le transcender,mais une fois que quelque chose a eu lieu, , que quelque chose s'est passé,est passé , il existe pour toujours et rien ni personne ne pourront faire qu'il n'ait existé; si tout le monde pouvait se continûment rappeler cela et régler son comportement en conséquence,tout irait probablement mieux, mais même là,on ne peut être sûr de rien.

On s'efforce souvent de retrouver le passé, de le revivre, et on ,bien souvent, le revit,croit, grâce à la mémoire,et aussi grâce à l'imagination, le revivre ,mais une fois que quelque chose s'est passé, est passé, rien ni personne ne le peuvent ressusciter et tous nos efforts n'y font rien; c'est peut-être parce qu'on ne l'ignore qu'on se tue à vouloir revivre le passé.

Ce qui est passé et bel et bien passé est en même temps toujours à venir,et n'a pas encore vraiment,n'a pas encore entièrement eu lieu en un sens, car il ne cessera de donner lieu à de toujours neuves lectures et interprérations qui, l'éloignant de son état premier, le font découvrir tout différent,toujours autre, mais cela ne pourra nullement équivaloir à quelque annulation de ce qui fut en même temps, quand bien même il soit toujours à venir.
Ceux qui ne jurent que par leur devoir,leur travail, ne sont même pas des êtres humains: ce sont des fonctions, des espèces de choses qui ,au nom du devoir ,du travail seraient capables de commettre les crimes les plus choquants;on ne devrait,par conséquent, point hésiter à les éliminer,à condition ,cependant, d'être absolument assuré d'avoir en face de soi quelqu'un qui ne jure........Tout le problème est là,et c'est pour cela que ceux qui ne jurent que par le devoir,le travail continuent à opprimer,à torturer ,à assassiner.
Quelqu'un , croyant sans doute me faire plaisir, me confie qu'il a pensé à moi; j'entends bien que ce n'est pas à moi-même ,Dieu en soit loué!qu'il a pensé, mais à ce à quoi il s'est figuré pouvoir m'identifier,à ce qu'il, à tort ou à raison, tient pour mes idées, voire mes pensées, à mes actions, peut-être même à mon travail: je ne m'en sens pas moins cependant comme souillé ; non que quelqu'un soit à mes yeux méprisable,bien au contraire, mais il se sera comporté comme s'il avait effectué une inacceptable intrusion chez moi, il aura eu un réflexe de pornographe,peut-être même de violeur,et le pire, c'est qu'il a l'air de n'en rien savoir.
Il est plus facile de se défaire de quelqu'un qui vous déteste ou qui vous envie,qui est jaloux de vous, que d'éloigner quelqu'un qui vous admire et vous aime, surtout s'il s'agit de quelqu'un de l'autre sexe.
Que quelqu'un ne pense qu'à lui ne devrait en aucune façon me gêner aussi longtemps qu'il n'exige pas de moi que je ne pense qu'à lui, moi aussi.
Il reproche constamment aux autres de ne s'intéresser qu'à eux-mêmes, d'être égoïstes et de n'avoir aucune considération pour le prochain,il est grand temps qu'on lui explique qu'en fait il passe son temps à accuser les autres de ne pas s'intéresser à lui et que le véritable égoïste, c'est lui.

Friday, January 20, 2012

Parce que quelqu'un ,et pas n'importe quel écrivain, a déclaré que la plupart des hommes préfèrent confier leur vie au régiment, certains en ont conclu que tout le monde, excepté eux évidemment, voudrait en faire autant, et en ont tiré prétexte pour installer des dictatures.
La réussite vaut mieux que le succès,mais seuls ceux qui ont connu et la réussite et le succès peuvent en parler;et encore !
Ceux qui font grand cas de l'expérience font penser à ceux qui doivent absolument bouffer de la merde pour pouvoir affirmer que ce n'est pas bon.

L'expérience n'est d'aucune aide,le savoir non plus, quand on n'a pas les facultés suffisament ,grâce à la formation et à l'entraînement requis, éveillés ,pour les pouvoir exercer.

Ce sont les parents et les détenteurs du savoir ,les maîtres ,qui, dans une société, sont censés pourvoir à la formation et superviser l'entraînement des enfants; malheurerusement ,les parents et les maîtres sont trop souvent eux-mêmes de véritables imbéciles,et ce ne sont pas les politiques, des gangsters dans la plupart des cas,qui pourraient contribuer à vaincre ce problème.
L'injustice le révolte et la misère du monde l'indigne,mais ce n'est pas ce qui l'empêchera de se rassasier de tous les plaisirs imaginables, vu que, affirme-t-il,son renoncement aux plaisirs de l'existence ne changera grand-chose au sort des misérables.
Fasciné par le luxe, tenté par les plaisirs les plus extravagants et coûteux,il rêvait de mener la tumultueuse vie de palace réservée aux plus riches et aux plus puissants de la terre, celle à laquelle n'ont droit, lui semblait-il, que les rois et les reines ,et les grandes vedettes du monde du spectacle,mais il ne se contentait pas d'en rêver : il y travailla avec toute la patience et la détermination d'un héros,et quand vint le jour, mais quand vint le jour où il se trouva enfin en mesure de réaliser ce rêve qui, pendant longtemps, lui avait paru chimérique, sinon impossible,il s'en détourna,nullement parce que, comme le crurent d'aucuns, l'attrait s'en était émoussé et le charme évanoui du fait que tout cela qu'il avait jugé si lointain et inaccessible se trouvait désormais à sa portée immédiate,plutôt parce qu'il se sentait, en songeant à tous ceux qui n'avaient même de quoi se nourrir, incapable de pleinement jouir des agréments et des délices que l'existence peut offrir et auxquels il avait longtemps été convaincu d'avoir le droit, l'ayant , ce droit-là, conquis , quoique plus tant que cela,car lui venait de temps et à autre et de plus en plus fréquemment à l'esprit le soupçon que ce droit-là n'en était peut-être pas un,et surtout qu'aucune richesse ne se peut acquérir sans que d'autres en souffrent, mais la tentation demeurait toujours forte cependant d'entièrement cédé à ces plaisirs enivrants et il y eût très certainement succombé, n'eût-été l'attitude des autres qui le trouvaient naïf et enfantin.
Tout parent apprendra à ses enfants à chérir la liberté et la dignité personnelles plus que toute autre chose : tâche difficile qu'aucun parent ,que personne n'est assuré de pouvoir accomplir,et dont il se sera dangereusement éloigné,pour peu que l'enfant ait pu être amené à comprendre que c'est sa liberté et sa dignité à lui qui seules importent, et , parce que cette tâche est difficile, sinon impossible------------------mais c'est ce que bon nombre de parents ignorent-----------, tout parent devra comprendre qu'il n'en aura jamais fini d'essayer de la réaliser : c'est là la seule--------sauf s'il a l'incroyable bonne fortune d'avoir des enfants exceptionnellement intelligents,------chance qu'il ait de mener à bien cette tâche.
Les gens honnêtes ont tort d'accuser les voleurs de voler,car il faut bien que les voleurs volent;ce ne sont quand même pas les gens honnêtes qui vont s'amuser à voler.Par contre, si ces derniers se mettent en tête de voler, il faudra bien les en accuser,les dénoncer, à moins qu'on ne trouve que, puisque les voilà voleurs devenus, il ne les faut point, eux non plus, accuser.
Quant au voleurs eux-mêmes, puisqu'il ne sert de rien de les accuser -------les Autorités sont là qui le démontrent-------, il va falloir trouver les moyens de s'en protéger,quels qu'ils puissent être.

Ce qui véritablement encourage le vol, c'est l'indulgence et l'impunité auxquelles ont droit ceux qui commettent des vols très importants; ce voyant, les petis voleurs ne peuvent que conclure ( naïvement, il est vrai,)qu'ils méritent,eux , une bien plus grande indulgence . Débarassons-nous de ceux dont la lâcheté et la complaisance accordent une licence totale aux grands voleurs et le vol s'en trouvera au moins diminué.
Ce qu'on tient pour de la franchise et du courage n'est bien souvent que du mépris pour le prochain, ainsi que nous le fait comprendre cet homme d'Etat qui parle ouvertment des ses crimes et de ses turpitudes en s'en vantant,mais, heureusement ou malheureusement, cette attitude ne témoigne pas seulement du mépris dont il est capable à l'encontre d'autrui,elle en dit long sur le degré de lâcheté qui est le sien , personne ne doutant qu'il évite de se comporter comme il le fait sous un régime vraiment civilisé.
D'apprendre et, surtout, de constater que mes goûts, mes penchants et mes ambiitons à moi ne diffèrent guère de ceux des autres ,je me sens profondément irrité; contre les autres,bien entendu, mais bien plus encore contre moi-même.

Thursday, January 19, 2012

Parce qu'ils prennent plaisir à faire souffrir les autres,ils croient que les adorent qu'on les fasse souffrir;on les rencontre un peu partout et surtout là où on s'attendrait pas à les voir,mais où qu'ils soient et quelles que soient leur fonctions et activités, ils méritent tous qu'on leur coupe le cou sur la place publique,du moins d'après certaines personnes.
Que partout règne, sous une forme ou une autre, la force est une évidence telle que n'importe quel imbécile s'en aperçoit sans même avoir à essayer de réfléchir, mais que la force ne doive être synonyme de violence ,et qu'elle ne doive servir à favoriser le primat de l'injustice, très peu semblent en mesure de le comprendre,et pourtant , ce n'est pas moins évident.
L'amour est essentiellement féminin,seuls ceux qui sont suffisamment faibles et vulnérables comme peuvent l'être les femmes , qui ont le malheur de voir s'ajouter aux désavantages que la Nature leur inflige , des inégalités dues à une organisation de la vie sociale qui ne cherche qu'à garantir les intérêts des plus forts,souffrant du besoin d'être aimés au point de brûler de la nécessité d'aimer à leur tour.
Une femme se rend compte après coup--------c'est toujours,dans le meilleur des cas ( dans le meilleur ds cas seulement ) , qu'on en vient à comprendre quoi que ce soit,-------que l'homme qu'elle aimait ou croyait aimer, qu'elle trouvait si fascinant,est en fait encore plus laid qu'un singe,et que ,non content d'être repoussant physiquement,il l'est encore plus sur le plan moral;elle devrait choisir de le chasser de son existence,mais, si profonde la honte qu'elle éprouve de s'être comportée comme une imbécile, qu'elle préférera nier ,allant même jusqu'à le défendre, que le simulacre d'être humain, que la catachrèse ,en fait ,qu'elle accueille régulièrement dans son lit, ne soit guère différent d'un singe doublé d'un porc. Cependant, les femmes sont beaucoup plus intelligentes qu'on ne le peut soupçonner : elles ont bien souvent depuis longtemps tué ( symboliquement ,il est vrai, mais ce n'est déjà pas mal ,)le nigaud avec lequel elles continuent , n'ayant pas vraiment le choix, à vivre ,qui, lui, bien évidemment , n'en sait absolument rien.
Qu'une femme belle, très belle même puisse tomber amoureuse d'un homme horriblement laid n'étonnera que les imbéciles ,parce que quand ce n'est pas sa laideur elle-même qui rend l'homme attirant ,c'est autre chose que sa laideur,et que la femme est seule à voir et à comprendre,qui fait qu'il soit irrésistible.

Wednesday, January 18, 2012

On peut finir par comprendre ce qu'on ne comprend pas,y compris ce qui frappe comme étant tellement difficile , hermétique qu'on désspère de le pouvoir jamais comprendre,oui , on peut ,moyennant du travail, de la patience et ,peut-être, de la chance aussi, un beau jour,le comprendre,cela, mais ce qu'on ne pourra jamais comprendre, c'est ,surtout, ce qu'on ne veut pas, ce qu'on se refuse à comprendre.
Certains refusent de se venger par noblesse, d'autres n'osent se venger par faiblesse;et les uns et les autres ont l'air de ne pas savoir qu'on peut désirer se venger par volonté de justice.
Il se console de son sort , de la situation dans laquelle il se trouve en se disant que cela aurait pu, pourrait être bien pire,mais que ne se dit-il qu'il pourrait connaître mieux ?
Ceux qui font l'apologie du travail,non pas du travail libre ,mais de la servitude baptisée travail, la plupart du temps ne travaillent pas eux-mêmes.Evidemment .
Ni le bien ni le beau ne plaisent exclusivement pour ceci qu'il s'agirait du bien et du beau, mais ce qui plaît sera aisément perçu, fût-ce à tort, comme étant bien, comme étant beau; pas par tout le monde cependant
Ceux qui sont malhonnêtes------et donc trompeurs,------------ont plus de chances de succès que ceux qui ne sont qu'intelligents,et encore plus de chances de triomphe que ceux qui ont pour seul objectif la vertu : à cela ,rien d'étonnant, même si d'aucuns -----quelques-uns, une minorité,---------s'en scandalisent, souhaitant l'avènement d'un espace social au sein duquel on ne célébrerait que l'intelligence et la vertu.Heureusement pour eux, ils ne savent qu'ils ont ,qu'ils auront beaucoup à attendre; au moins pendant quelques siècles,peut-être même pendant un millénaire ou deux.
Ceux qui sont malhonnêtes------et donc trompeurs,------------ont plus de chances de succès que ceux qui ne sont qu'intelligents,et encore plus de chances de triomphe que ceux qui ont pour seul objectif la vertu : à cela ,rien d'étonnant, même si d'aucuns -----quelques-uns, une minorité,---------s'en scandalisent, souhaitant l'avènement d'un espace social au sein duquel on ne célébrerait que l'intelligence et la vertu.Heureusement pour eux, ils ne savent qu'ils ont ,qu'ils auront beaucoup à attendre; au moins pendant quelques siècles,peut-être même pendant un millénaire ou deux.


La bêtise ne rend pas forcément arrogant, mais l'arrogance assurément rend bête.

De se croire intelligent est bien souvent---------pas toujours,----------un aveu de sottise,mais il ne faut pas croire que tous ceux qui doutent d'être intelligents le sont nécessairement.
La différence sexuelle est bien évidemment d'ordre anatomico-psycho-physiologique------ce qui implique également le facteur endocrinilogique,comme chacun le sait---------,mais elle est aussi d'ordre social et culturel;il ne semble pas qu'on en tienne compte;pas suffisamment, en tout cas .
Qui s'ennuie ( au sens romantique de ce mot )croit en toute bonne foi qu'il est le seul à s'ennuyer ,à pouvoir s'ennuyer; il revendiquerait presque le privilège de s'ennuyer et s'en vanterait : l'être humain est cet animal étrange qui tient autant à être le seul à connaître l'ennui qu'il voudrait l'être à faire l'expérience de la jouissance .

L'invalidité est, sur les plans physique et physiologique,particulièrement dure à supporter, et ne commettons pas la sottise de croire qu'on la peut surmonter,ou même vivre avec,mais ,cela nonobstant,l'infirmité, quand elle affecte l'esprit et l'âme, est infiniment plus grave encore; qu'on n'en soit pas conscient est loin d'être une chance,même pour les salopards.
Bien des succès reposent sur d'horribles malentendus; bien des échecs aussi,mais qu'est-ce qu'un malentendu ,sinon une grave faute de lecture ?Cela,on ne le sait pas,ou ne veut le savoir,surtout quand on n'est qu'un grossier analphabète.
On croit qu'en répétant du matin jusqu'au soir, et même durant leur sommeil, qu'ils travaillent pour le bien du pays,les gouvernants essaient de convaincre la population ,mais il serait plus logique de penser que ce sont eux-mêmes qu'ils s'épuisent à convaincre , vu que les gouvernants se moquent de ce que pense ou veut la popultion, sauf au moment des élections et à condition qu'ils se sentent menacés.

Tuesday, January 17, 2012

Quand on aime quelqu'un ,ou même quelque chose, on croit toujours que c'est pour toujours,mais il n'y a que la mort qui soit pour toujours;peut-être.
Ceux qui excusent les flics assassins, les magistrats corrompus et les juges incompétents, sans oublier les législateurs ignorants,parce qu'ils sont, seraient humains doivent avoir une conception très particulière de l'être humain, d'autant plus qu'on peut parier tout ce qu'on veut qu'ils ne risquent de montrer quelque indulgence à l'endroit de quelqu'un qui ne serait qu'un obscur petit voleur.

Bien des gens qui sont violemment hostiles à la peine capitale n'ont pas d'objection à ce que , de temps à autre, des policiers, des magistrats, des juges, des ministres, des chefs de Gouvernement ou d'Etat soient , pour l'exemple, guillotinés sur la place publique sous les applaudissements d'une foule en délire.J'avoue ne pas comprendre, surtout que ,pour expliquer leur attitude, ils citent Heine,et Heine est un grand écrivain.Cependant, je ne l'ai pas lu.
Les profs médiocresdemandent, réclament, exigent qu'on les respectee , et il leur arrive de croire qu'on les respecte,alors qu'en fait on les craint,les hait, et parfois les méprise,mais ils sont trop cons pour le savoir;les bons profs eux, si et quand il s'en rencontre, se contentent de se faire respecter grâce à leurs compétences.

Certains profs ont l'air de croire qu'on n'enseigne bien qu'à condition de rosser ses élèves ,on peut s'étonner qu'ils continuent à travailler dans des écoles ; en tout cas ,ils sont nombreux ceux qui sont d'avis qu'ils devraient plutôt subir des traitements pour malades mentaux.
Parce qu'il avait du succès,il croyait avoir réussi;il n'est ,hélas! pas le seul.

Aux dires de ses rivaux eux-mêmes,dont certains lui étaient devenus de dangereux ennemis , il réussissait en tout ce qu'il entreprenait et tout lui réussissait,mais le succès ne lui souriait jamais.Toutefois, au lieu de s'en plaindre, il s'en vantait presque.Très sincèrement.
Ceux qui ont pour philosophie-----comme on dit,-------que 'mieux vaut peu que pas du tout 'devraient être amenés à comprendre------à coups de fouet s'il le faut,diraient probablement certains,--------que beaucoup vaut infiniment mieux que peu, sauf si on parle de ce qui est cause de souffrance et de douleur évidemment.

Contente-toi de peu, de rien du tout ,si le coeur t'en dit,mais ne t'avise pas d'encourager tes enfants à n'entretenir que de médiocres ambitions ; toutefois comme il te sera impossible à toi, vu que tu n'es qu'un pauvre plouc , d'exhorter tes enfants à vouloir s'élever, aie au moins la sagesse de n'en point avoir.

Sunday, January 15, 2012

L'école est censée être,ou devrait être un lieu de protection et d'épanouissement pour les enfants ,mais comme pour bon nombre de professeurs , de même que pour la plupart des ministres et leurs toutous , et pour tous les imbéciles,la protection et l'épanouissement se confondent avec le dressage, l'école est la plupart du temps un lieu d'oppression et d'étranglement, et c'est à peine si l'on trouve cela choquant.

Il y a, à ce qu'on dit, des pays où il est considéré que c'est un signe de progrès si les policiers ont le droit de tuer,ou même d'assassiner les gens impunément et sans aucune raison----------ce sont, toujours à ce qu'on dit, surtout les policiers qui trouvent qu'il s'agit là d'un progrès absolument révolutionnaire, d'une consolidation de leurs droits démocratiques----------,parce que , d'après les gouvernants de ces pays,les policiers auraient ailleurs le devoir,l'obligation de tuer, d'assassiner les gens,rien que les pauvres et les faibles,bien entendu,pour n'importe quelle raison, pour le plaisir par exemple, et ce en toute légalité bien sûr.Toutefois, pour que les policiers ne se croient pas tout permis,ils seront très sévèrement sanctionnés,si, par accident, ils s'en prennent aux riches et aux puissants , et les mêmes magistrats et juges qui n'auront même pas à les innocenter pour avoir assassiné un mendiant après l'avoir torturé, vu qu'il n'y aura jamais de poursuites,sauront leur faire comprendre que les riches et les puissants sont des êtres supérieurs que l'on ne doit jamais importuner.
Tout ce que je dis, redis ,ou rappelle me semble tellement évident que je me demande pourquoi je ne cesse de le dire et redire , et la réponse à cette question est ,au fond, fort simple, tellement simple qu'il m'est difficile de me l'avouer : c'est parce que je suis trop con pour pouvoir trouver mieux,ou parce que je m'ennuie,mais j'aurai tort de penser que ce puisse être uniquement parce que je m'ennuie.
On passe son temps, je passe mon temps à(re)découvrir des évidences, des banalités ,et c'est dans la stupeur et la honte que je réalise que ce que je crois découvrir ou inventer était depuis fort longtemps connu,quoique pas de tout le monde , mais ce n'est même pas une consolation que cela, que de savoir que seuls les ignorants et les imbéciles se trouvent dans l'ignorance de ce que j'ai cru porter à la lumière du jour,ou alors si c'est une consolation, elle ne peut qu'être une bien médiocre consolation ,bonne que pour des médiocres ; me faut-il me réjouir de ne point m'être conduit comme un parfait nigaud en m'abstenant de me vanter de ce que je tenais pour des découvertes personnelles ? Peut-être,mais cela n'est guère assuré;heureusement ou/et malheureusement.
En général, c'est quand on a tout à perdre qu'on se suicide et pas quand on n'a rien à gagner ; il est curieux que l'on s'en étonne .

Ce n'est pas tant le malheur des uns que la connerie des uns qui fait le bonheur ( au sens le plus courant ,le plus banal de ce terme ) des autres .
Jeune, on veut souvent en finir avec la vie que l'on mène,que l'on trouve toujours ennuyeuse et même tragique----------c'est du moins ce qu'on croit ,ce qu'on se dit-------------,alors même qu'elle est en fait si enviable, promettant d'être riche ,tumultueuse et enivrante,mais on voudrait tant en finir avec cette vie-là,qu'on se suiciderait avec toute la désinvolture juvénile dont est capable tout jeune,pourvu qu'il soit assez sot,comme si ,le suicide achevé, on allait se réveiller le lendemain ainsi qu'on le fait d'habitude;parvenu à certain âge cependant ,il n'y a peut-être aucune vie qu'on n'accepterait ,fût-elle la pire,la plus sordide et misérable : l'être humain est ce curieux animal qui voudrait prendre congé de la vie quand il peut en jouir ,et qui s'obstine à vouloir demeurer en vie quand il n'a plus rien à attendre de l'existence.
D'être intelligent et travailleur ne vous garantit ni la fortune ni la gloire ,ni quelque autorité,mais de détenir quelque autorité, d'être riche et d'avoir conquis quelque notoriété peut sans peine vous valoir une réputation d'intelligence et même de vertu; cela ne trompe que les nigauds cependant.

Friday, January 13, 2012

La maladie est une chance quand elle permet de comprendre l'importance qu'il peut y avoir à sauvegarder l'intégrité de toutes ses facultés;là où la maladie n'est pas suivie d'actions concrètes et positives orientées dans ce sens, il eût mieux valu que le malade mourût.
Quiconque n'est pas heureux doit s'en sévèrement blâmer, surtout si ce sont les autres qui sont responsables des malheurs qui l'affligent et ruinent son existence.Seuls les imbéciles sont malheureux et il faut être particulièrement vil pour se délecter de ses souffrances;un homme intelligent et noble demeure serein,et peut-être même heureux, malgré qu'il soit plongé dans la plus cruelle adversité.
Tous les moyens sont bons pourfaire du fric aussi longtemps qu'ils ne nuisent à personne ;est-ce possible cependant ?

C'est un bien médiocre personnage qui règle tous ses actes et comportements sur ceux des autres , quand bien même ils seraient absolument admirables.
Pour certains,la loi est un instrument de domination et d'oppression ,et ils ne sauraient concevoir que les lois ne soient ni sévères ni redoutables , vu que pour eux,pour les dégénérés qu'ils sont et qui,bien souvent , ne sont pas eux-mêmes, assujettis aux lois, on ne respecte les lois que si elles inspirent une violente frayeur : il faut que les lois se confondent avec le règne de la terreur là où elles sont censées frapper,notamment chez les pauvres et les faibles,chez ceux qui s'opposent à l'injustice du Pouvoir en général,faute de quoi, ce serait,comme on dit, le chaos et l'anarchie. Si ces imbéciles essayaient de réfléchir un tout petit peu-----------mais ils en sont probablement incapables-----------, ils comprendraient peut-être que les risques de révolte sont infiniment plus élevés là où les lois ,caractérisées par une injuste sévérité, échouent,quelque terrifiantes qu'elles soient, se faire respecter de tous; il est vrai que ,même si les lois sont justes,il y aura toujours des gens qui n'y obéiront point, mais on peut être assuré qu'une majorité y consentira, et ce serait déjà pas mal.
Quand on se soumet ,comme c'est très souvent ,sinon tout le temps, le cas,à l'Autorité, au Pouvoir,à l'autorité du Pouvoir et au pouvoir de l'Autorité,quand on s'incline face aux autorités ,aux institutions, non parce qu'ils sont incontestablement justes, mais parce qu'ils sont forts, on ne peut qu'être un dégénéré ou un lâche :le dégénéré vénère la force ,parce qu'il rêve de l'exercer et d'en jouir , lui aussi ; le lâche subit la force ,parce qu'il craint d'en souffrir bien plus encore, toute souffrance endurée lui semblant toujours moindre que ce le Gouvernement et ses thuriféraires pourraient choisir de lui imposer,et quand une société est composée essentiellement de dégénérés et de lâches, il est du devoir de ceux qui ne sont ni lâches ,ni dégénérés de la faire sauter, de la faire voler aux éclats.

Si les lois,indifférentes à toute notion de justice, ne sont que l'expression de la force, si, autrement dit, elles ne sont que violence, il faut non seulement les faire abroger, il faut aussi et surtout faire exécuter sur la place publique ceux qui en sont les principaux instigateurs.
Il nous faut nous venger ,non pas du mal qui nous a été fait---------les grandes âmes ne souffrent pas du mal qu'on leur fait ou croit leur faire---------, mais du mal que les autres ont cru nous faire; ce n'est pas très noble et ce n'est sans doute point digne d'une âme vraiment noble, mais le moyen de se refuser le plaisir qui en résulte !

Il y a des gens qui tiennent tellement à faire du mal aux autres que ce devrait être considéré comme un acte de haute valeur morale que de les tuer.
Les imbéciles n'ont pas de regrets, ne peuvent en avoir,et c'est tant mieux ou tant pis,mais ceux qui n'ont que des regrets, même si ce n'est pas par leur faute, sont peut-être pires que des imbéciles.
On s'étonne que les plus vils criminels fassent l'apologie de la vertu-----------comme s'il fallait qu'on fît l'apologie de la vertu----------,mais il n'y a absolument rien d'étonnant à cela.

De même que les bandits s'efforcent de montrer qu'ils sont honnêtes, les imbéciles se croient obligés de prouver qu'ils sont intelligents;l'étonnant---------mais est-ce vraiment étonnant ?------,c'est qu'ils y souvent réussissent.

Thursday, January 12, 2012

Il faut éviter de fréquenter les gens inférieurs-----il y en a, soyons-en sûrs-----, fuir leur compagnie, parce que tôt ou tard, ils finiront par vous croire aussi inférieur qu'eux,quand ils ne s'amuseront à penser qu'ils sont aussi élevés que vous l'êtes.Encore heureux qu'ils ne se disent supérieurs à vous !
Pour ne point courir le risque de blesser qui que ce soit,d'être responsable de la moindre agression contre n'importe qui et même n'importe quoi,il adopta pour règles de conduite le silence et l'inaction, mais il ignorait que le silence parle et que l'inaction est elle aussi action.

Au fond, la Famille, l'Ecole,le Travail, la Patrie----------ce que l'on nomme ainsi, ou, si l'on préfère, la Société,----------empêchent de vivre,éloignent de la vie en imposant la servitude de devoirs ,dont la plupart,sinon tous, sont aussi ridicules qu'imaginaires, et condamnent à un esclavage sans fin qui aliène tout être de soi;ce n'est pas qu'il faille détruire la Famille, incendier l'Ecole, dynamiter le Travail et démolir la Société,mais il faudrait songer à une autre organisation, à une structuration différente de la vie collective,laquelle est possible ,et même relativement facile,mais nous sommes si préoccupés à survivre que nous ne voyons pas ce qui nous interdit de vivre et nous sommes de cette race de dégénérés qui préfèrent une certitude médiocre et indigne ,une vie terne et triviale à la perspective d'une existence pleine et sereine pour ceci qu'elle serait remplie de dangers,comme si toute vie n'était pas toujours exposée à de multiples dangers , les moindres n'étant pas forcément les moins à redouter,eussent-ils l'air anodins,et puis, n'importe comment, que serait une vie sans risque aucun ?
Il n'est peut-être pas un seul parent au monde qui ne soit convaincu qu'on n'élève un enfant qu'en lui apprenant à obéir ,mais même si la plupart des gens n'étaient pas,à des degrés divers,il est vrai, des connards, des flemmards,des ignares, des couards, des voleurs, de véritables fumiers,l'obéissance,la soumission en tant que principes de base de l'éducation ne peuvent qu'être ruineux.

Eduquer,c'est créer un espace relationnel favorable à l'épanouissement maximal de l'apprenant aussi bien qu'à celui de l'enseignant,mais il ne doit pas y avoir beaucoup d'enseignants qui le savent.

Même avec de bons professeurs, on n'est pas assuré que l'éducation soit une réussite;est-ce pour cela que les enseignants se recrutent de plus en plus parmmi les brutes et les demeurés ?
Beaucoup de gens n'agissent pas par paresse ,mais ils ne sont pas moins nombreux qui ne passent à l'action par orgueil ,ou encore par lassitude,quand ce ne serait en raison de leur conviction de l'inanité de toute action, de toute chose même.

Les enfants sont-ils naturellement égoïstes,ainsi qu'on régulièrement l'affirme ? Mais ,en admettant qu'il en soit bien ainsi, n'est-ce pas aux parents à leur apprendre que l'égoïsme est bête et laid ? En effet; que se pass-t-il cependant si les parents eux-mêmes sont égoïstes ?
Un homme habile aisément pour intelligent passe et de cela peut, s'il n'est pas très honnête----------peut-on cependant si on cultive l'habileté être honnête ?--------,tirer profit plus qu'il n'en faut,mais ,pour regrettable que cela soit, on s'interdira de le blâmer outre mesure, s'il ne s'amuse pas à se croire vraiment intelligent et qu'il n'agisse en conséquence.

Un homme habile assurément saura se montrer plus persuasif que quelqu'un d'intelligent,surtout pour ceux que le charisme empêche de réfléchir,mais un homme intelligent et honnête ne s'estimera pas pour autant contraint de se montrer habile; il s'efforcera tout simplement d'être ( plus ) persuasif.
Les plaisirs qui lui sont refusés, de lui être refusés, lui paraissent d'autant plus désirables,tandis que tel autre s'empresse de trouver fade et sans intérêt ce qu'il n'arrive à obtenir et que pourtant à l'instant même il brûlait d'avoir;survient un troisième qui,lui, est d'avis que, que l'on jouisse ou non de ce que l'on veut, cela revient finalement au même.Mais pour l'ivrogne du coin qui les écoute discuter sans souffler mot, tout cela n'a aucun sens dans la mesure où ce n'est pas soi-même qui désire ce qu'on affirme désirer.,en tout cas pas uniquement soi-même.
Que quelqu'un qui connaît une vie grandiose et sublime puisse vouloir goûter aux joies ,dont certains vont jusqu'à suggérer qu'elles seraient supérieures aux délices que procure une vie menée dans l'opulence et le luxe,d'une existence ordinaire est à la limite compréhensible;que ceux dont l'existence ressemble à un champ dévasté et en ruines n'en veuillent pas changer n'est pas moins compréhensible;ce qui ne l'est pas du tout,compréhensible ,c'est que parmi ces derniers il y en ait qui ne souhaitent pas, même pas pour une journée,pour quelques heures,faire l'expérience d'une vie de rêve.Mais peut-être n'est-ce pas si incompréhensible après tout ?

Wednesday, January 11, 2012

La déchéance d'autrui le plonge dans le ravissement,car il a la bassesse de s'en croire grandi.

La défaite d'un rival,quelque indiscutable qu'elle soit,ne réjouira qu'un être inférieur qui n'aura point compris que si l'autre est vraiment un rival,il ne saurait y avoir de grande différence entre eux deux;et si l'autre n'est même pas un rival,étant beaucoup plus faible, on ne peut même se réjouir de sa défaite,pour ceci que, n'étant pas vraiment de la course, il n'aura même pas été vaincu.
Elever les enfants de manière telle qu'ils n'aient qu'aversion pour tout confort débilitant, du dégoût pour les plaisirs médiocres et une véritable détestation pour tout ce qui est facile et les encourager à se passionner pour cela seul qui est noble,difficile et élevé.
Il ne sera sans doute jamais facile de déterminer ce qui est vraiment noble et élevé ,mais il faut beaucoup de sottise ou de mauvaise foi pour se déclarer inapte à identidfier ce qui salit et avilit.
Personne n'aime à reconnaître qu'il subit l'influence de son milieu, de son environnement,surtout ceux qui sont véritablement prisonniers de leur entourage.Il y a bien sûr bien des gens qui ,pour diverses raisons,lesquelles ,quoique pas toujours forcément bonnes,même ne laissent de produire des effets bénéfiques,transcendent les effets du milieu,mais , dans la plupart des cas,l'emprise de l'environnement immédiat est telle qu'il faut bien admirer ceux,celles surtout qui s'en peuvent affranchir.
Cela dit, il ne faut tout de même pas exagérer le rôle de l'environnementqui, s'il explique pas mal de choses,n'explique pas tout.D'ailleurs ,très souvent, le milieu n'est qu'un faux argument utilisé pour excuser certains vices,surtout les siens, et pour rabaisser certaines qualités, diminuer certains mérites,ceux des autres,bien entendu.
Bien faire comprendre aux enfants que ce qu'on a fait, fût-ce sans le vouloir ,ou même sans le savoir,ne saurait être défait;la parole prononcée ne saurait être effacée et quand une pensée ,une idée vous a traversé l'esprit, vous êtes, s'il s'agit d'une pensée, d'une idée peu noble, pour toujours sali;un réflexe,une impusion vous a semblé irrésistible et vous n'avez pu ne pas y céder.C'était cependant pour vous rendre compte après coup que,comme vous le soupçonniez plus ou moins , ce réflexe-là était laid.Et vous voilà à jamais marqué par cela.
Les enfants sont vulnérables,ils obéissent à leurs impulsions premières et ( n')ont pour principe directeur ( que ) le plaisir ; peut-être même ignorent-ils jusqu'à un certain point la notion de temps;c'est pour cela qu'ils ne peuvent que privilégier la satisfaction immédiate de leurs désirs aux dépens de toute autre considération. C'est d'autant plus criminel de ne les point mettre en garde contre ce qui pourrait leur enlaidir et empoisonner l'existence,mais il ne semble pas que tous les parents se soucient de cela.

Tuesday, January 10, 2012

Ne jamais humilier qui que ce soit,même quand l'autre affirme aimer cela, sous prétexte que vous ne faites qu'exaucer ses désirs ; est-ce que vous songeriez toujours à satisfaire les désirs de l'autre s'il déclarait souhaiter que vous soyez humilié par lui ?
Autant que l'on sache ou croie le savoir,la peinture fut d'abord interrogation de l'animalité, de la sexualité et de la mort;elle fut questionnement de l'être-au-monde, de l'être-avec -le monde de cet étant très particulier qu'est l'être humain,et constitua peut-être le premier mode de ce questionnement,mais il semble qu'on l'ait oublié.Bizarre ! Etrange! Inquiétant même !
Le peintre doit-il montrer ses tableaux ?Oui, mais seulement si , à travers eux,il fait voir et comprendre ce qui est là sous les yeux de tous,sans que ( presque ) personne ne s'en aperçoive,ou encore s'il donne à voir l'invisible .

Le rêve de tout peintre,c'est peut-être un langage pictural qui voudrait pour lui-même sans la médiatisation du langage verbal; c'est en même temps le dilemme et le désespoir de tout peintre, de tous ceux qui pratiquent ce qu'il est convenu on art non verbal,mais de tous ceux qui ont pour mode d'écriture le langage verbal,lequel ,par ailleurs, n'est pas que verbal.
Un peintre sans tableau ? Pourquoi pas, vu qu'il y a bien des tableaux sans peintre ? Soyons sérieux ,tout de même: s'il est indéniable qu'être peintre ,c'est avant tout,c'est d'abord,voire essentiellement,une manière de regarder,d'interpréter du regard,et que certains peintres ne le sont pas qui ne le sont que dans leur atelier, il faut beaucoup de hardiesse pour oser se déclarer ,ou même se croire peintre alors qu'on n'a rien ,presque rien produit.
Ce qui peint véritablement,c'est l'oeil, l'oeil du peintre d'abord sans doute,ou plutôt le regard du peintre et les complexes opérations mentales qui l'accompagnent et le guident même,à condition de se rappeler que dans ce regard lui-même, dans ce regard qui peint,qui produit en regardant et à l'intérieur------------peut-on cependant continuer de dire : à l'intérieur ?---------de ces opérations mentales,se logent ,en nombre virtuellement infini, d'autres regards et d'autres opérations mentales,auxquels viendront probablement s'ajouter ceux des spectateurs-lecteurs pour transformer,ainsi que ne cesse de le faire le peintre tout au long de son activité, le tableau initial ou final, lequel n'est ni initial ni final en définitive, tout en le laissant intact,même s'ils s'avisaient de se mettre à ,pratiquement,concrètement ,peindre à leur tour,mais tout ceci ne saurait ,en aucune façon, minimiser le travail de la main ,du pinceauCe qui peint véritablement,c'est l'oeil, l'oeil du peintre d'abord sans doute,ou plutôt le regard du peintre et les complexes opérations mentales qui l'accompagnent et le guident même,à condition de se rappeler que dans ce regard lui-même, dans ce regard qui peint,qui produit en regardant et à l'intérieur------------peut-on cependant continuer de dire : à l'intérieur ?---------de ces opérations mentales,se logent ,en nombre virtuellement infini, d'autres regards et d'autres opérations mentales,auxquels viendront probablement s'ajouter ceux des spectateurs-lecteurs pour transformer,ainsi que ne cesse de le faire le peintre tout au long de son activité, le tableau initial ou final, lequel n'est ni initial ni final en définitive, tout en le laissant intact,même s'ils s'avisaient de se mettre à ,pratiquement,concrètement ,peindre à leur tour,mais tout ceci ne saurait ,en aucune façon, minimiser le travail de la main ,du pinceau ,sans lequel il n'est pas de tableau----------non qu'on ne puisse avancer qu'il y a des peintres sans tableau,mais ça, c'est une question autrement plus compliquée---------,le travail de la main et du pinceau qui, oeuvrant toujours à partir d'un point ,jamais tout à fait le même cependant, l'obscurcit,le rendant invisible,en même temps que s'organise, sous les yeux étonnés du peintre, l'espace du tableau, agit sur le regard qui régit sur la main qui......, le regard et l'action de la main combinant selon des rythmes forcément disparates leurs effets pour qu'enfin jaillissent sur la toile formes et couleurs,sans privilège ni concession.
Le concept de démocratie est totalement vide de sens s'il y a toujours d'un côté les gouvernants ,de l'autre les gouvernés, d'un côté les législateurs et ceux assurés de la mise en application et de l'exécution des lois,qui, eux, sont, généralement au-dessus des lois,et de l'autre ceux qui n'existent que pour subir les lois , mais cela qui devrait être d'une évidence immédiate et massive ne l'est ni pour ceux qui aiment à dominer ,à régner, sauf quand ils sont appelés à obéir et à se soumettre-------et on les comprend-----------, ni pour ceux habitués à être opprimés et exploités, et cela aussi, on le comprend,hélas!

Comment ose-t-on parler de démocratie et de primauté de la loi là où les législateurs et ceux responsables de la mise en application des lois-----vu qu'il existe toujours cette dichotomie hiérarchisée opposant et séparant ceux qui font et défont les lois, et ceux qui en souffrent,--------ne sont pas les premiers à se voir soumis à la rigueur,juste ou injuste, des lois ? Et pourtant....

Il est bien vrai qu'il n'y a pas de division nette et tranchée entre gouvernants et gouvernés,qu'il existe des possibilités de fluctuation et de revirement,bref qu'il n'y a pas in omne tempus ceux qui dominent et leurs esclaves ou vassaux,les suzerains d'aujourd'hui pouvant être les valets de demain , et inversement,mais si c'est la seule identité des maîtres et des esclaves qui se trouve changée, c'est que rien n'aura vraiment changé.
A examiner l'attitude et le comportement d'un grand nombre de ceux qu'on nomme professeurs,on pourrait penser que leur travail consiste à humilier et à martyriser les élèves, et ça, c'est quelque chose qui risque de dégoûter bien des gens de vouloir être enseignants;sait-on jamais cependant ?

Confronté à un policier,on est très souvent,voire toujours,mais pas tout à fait,comme contraint de se demander si ce n'est pas un dangereux criminel,un assassin qui aurait volé l'uniforme d'un vrai policier.

Les délinquants, voleurs ,les violeurs, les bandits,les assassins, les gangssters sont extrêmement dangereux et méritent certainement d'être éliminés;mais il n'y a pas qu'eux : on aurait très souvent le sentiment que les industriels, les professeurs, les représentants de la loi, les magistrats et les juges, les ministres et les chefs de Gouvernement ou d'Etat sont bien plus dangereux encore.Il ne s'agit peut-être cependant que d'un simple sentiment.

Que faudrait-il qu'on fît de ceux qui ne songent qu'à faire du mal aux autres ? Certains sont d'avis qu'il faut ,vis-à-vis d'eux, faire preuve de compréhension, les éduquer et les réformer;mais d'autres pensent qu'il faut tout simplement les éliminer. Il est difficile de dire qui a raison.
La plupart des gens mènent une existence tellement morne, misérable et triste,qu'il suffit vraiment d'un rien pour leur apporter un peu de lumière ,mais de ce rien-là ,il ne semble pas que les hommes politiques en général soient capables

Monday, January 9, 2012

La modestie n'équivaut point à de la soumission; si ,par malheur, elle s'y devait trouver réduite,elle ne serait plus une qualité,mais, pire qu'un défaut, une sottise.
A ceux qui arguent que les gens ne sont pas tous des imbéciles,il faudrait rappeler,sans espérer que cela serve à quoi que ce soit,que si les gens ne sont pas tous des imbéciles, la très grande majorité d'entre eux le sont----------bien souvent pour des raisons dont ils ne sont guère responsables,bien souvent,pas tout le temps-------, et que, par conséquent, il ne sera jamais juducieux de surestimer l'intelligence de qui que ce soit,à plus forte raison celle de ceux qui ne sont manifestement pas des génies.
Parce qu'il s'ennuie ,il se croit obligé de faire chier les autres; s'il était un peu moins con qu'il ne l'est,il se dirait que les autres pourraient l'aider à vaincre son ennui,mais il est tellement con qu'il n'est même pas capable d'être égoïste.

Faut-il,peut-on, au nom du confort et du plaisir,sacrifier sa dignité personnelle ? Beaucoup le pensent,mais il y a quand même des enfants, de tout petits enfants qui trouvent cela inacceptable.
Tout le monde le trouvait aimable, gentil,bienveillant,et nul doute qu'il fût en effet quelqu'un d'adorable, un personnage exquis , mais s'il se montrait aussi charmant et attirant, c'était bien moins en raison de quelque bonté foncière de son être tout de tendresse animé,que parce qu'il espérait ainsi se protéger de la méchanceté des autres qu'il savait capables des plus abjectes vilenies pour satisfaire à leur besoin pathologique de posséder, de dominer,alors que son frère, qui n'était pas moins gentil et obligeant que lui au fond,qui, en fait, était tout à fait bon et généreux, passait pour quelqu'un de sombre, d'arrogant,d'agressif même;lui aussi songeait à se garantir de toute intention maléfique que l'on pourrait nourrir à son encontre,mais s'y prenait différemment.
Au plus fort de ses tourments, il se préoccupait des malheurs d'autrui;les siens s'en fâchaient , avaient des réactions d'agacement et de colère,le trouvaient irrationnel,mais c'étaient eux qui, en fait , se montraient déraisonnables,eux qui ne voyaient ni ne comprenaient qu'il se persuadait ainsi de n'être point ( si ) malheureux, de n'avoir aucun problème , bref qu'il était heureux.
Il arrive ,il peut arriver que,pour nier l'humiliation de l'humiliation que l'on subit,pour transcender la souffrance contre laquelle on ne peut rien, on en vienne à les accepter et même à les accueillir; il s'agit là d'une réaction qui, pour être beaucoup plus fréquente qu'on ne le croit,n'en est pas moins troublante,car on ne sait trop s'il la faut interpréter comme un geste de fierté courageuse,ou s'il faut y lire une participation active et jouissive à sa propre déchéance,laquelle n'est jamais si pitoyable que quand on y souscrit soi-même.
Que de gens abusent de leur position sans même s'en rendre compte et vont se coucher le coeur content après avoir commis de véritables crimes durant la journée ! Peut-on continuer à voie en eux des êtres humains ?
Les imbéciles n'ont en général aucune peine à se croire intelligents ;ce sont les gens vraiment intelligents qui doutent de l'être,se demandant constamment s'ils ne sont pas que des cons.

Sunday, January 8, 2012

Quand quelqu'un a l'air doux et calme et qu'il parle avec gravité, on a , en général, vite fait de se dire et même de dire que c'est sûrement quelqu'un de bien ,d'intelligent;il y a beaucoup de voyous qui ont tiré profit de cette observation.
Je ne sais plus très bien où j'ai lu que les femmes demandent à être aimées et non à être comprises , et bien que je la soupçonne d'être juste,cette proposition ,je ne puis ne pas m'empêcher de penser aux nombreuses questions qu'elle implique ou suscite :qu'est-ce que la femme? qu'est-ce qu'aimer ,être aimé(e) ?que veut dire comprendre ?Cependant quoi qu'il en puisse être de ces interrogations, ce qui paraît certain, c'est que le monde irait infiniment mieux,si toutes les femmes étaient aimées.
Pour justifier la souffrance qu'ils infligent et légitimer les humiliations dont ils sont responsables,ils vont jusqu'à inventer que les autres--------c'est toujours les autres,et jamais eux,les fumiers !-------aiment ça , mais qu'est-ce qu'on attend pour leur offrir le même traitement,à eux , mais aussi bien à ceux qui les approuvent ?
Est-il souhaitable que le Droit soit, dans ses diverses,sinon dans toutes ses expressions ou manifestations,à l'image des lois naturelles ? Certains le croient qui soutiennent que l'impersonnalité du Droit en garantirait alors la neutralité et l'objectivité, et d'ajouter que personne ne pourrait de ce fait se plaindre de quelque injustice, de quelque inégalité;certains se trompent, car les lois naturelles de s'appliquer à tous sans discrimination produisent des effets inégaux et injustes, alors qu'il faudrait ,si l'on veut que le Droit soit synonyme de justice, qu'il en résultât des effets inégaux mais justes.

Le Droit n'est pas la justice,il l'est d'autant moins qu'il n'ignore pas être trop souvent injuste;est-ce pour cela que le Droit prétend être l'expression de la justice ?

Le Droit peut être juste;pour cela ,il faut des législateurs intègres et intelligents, des gens qui comprennent que ,pour que le Droit soit juste, il faut que la justice soit la source du Droit.
A la limite on veut bien comprendre que celui dont la vie est un cauchemar permanent cherche à trouver refuge et consolation dans le rêve, la fiction,veuille passer le plus de temps possible au cinéma ,mais il n'y a pas que celui dont la vie est un interminable enfer;il semble bien que même ceux dont l'existence est encore plus merveilleuse que ce que l'on peut lire dans les contes et voir au cinéma aient ,eux aussi ,besoin de spectacle et d'illusion ?
En droit la notion de privilège est parfaitement irrecevable,sauf peut-être dans les oligarchies dictatoriales,mais tout régime n'est-il pas toujours,peu ou prou,une oligarchie dictatoriale ?

Là où les lois ne sont point universelles selon le principe de leur application-----et non seulement selon celui de leur applicabilité-------,il est ridicule et même scandaleux de parler de la primauté de la loi.
A la limite on veut bien comprendre que celui dont la vie

Saturday, January 7, 2012

Pour les sauvages, toute loi n'est que contrainte dont ils se passeraient volontiers;les barbares n'y voient qu'un moyen de répression,pourvu qu'eux-mêmes n'en souffrent pas;seuls les civilisés posent que les lois ne doivent servir qu'à réguler, arbitrer et protéger . Si pour l'heure il y a encore quelques sauvages,il n'y a pas encore suffisamment de civilisés,mais il y a surtout des barbares; d'où l'état des diverses sociétés que l'on continue néanmoins de considérer comme étant humaines.

C'est un contresens majeur de traiter l'application des lois comme si c'était la seule responsabilité de la Police et du Judiciaire, des Autorités en général--------d'aucuns disent aussi des institutions;ils en savent apparemment quelque chose------------,vu que c'est en fait, ce devrait en fait être la responsabilité de tout le monde, du moins dans une société qui se veut civilisée, autrement dit dans une société où tout le monde participe activement à la mise en application des lois;on n'en est pas encore là;on n'en sera jamais là aussi longtemps que l'on aura des bandits pour législateurs, des gredins pour juges,et des crapules pour policiers.
La Société,lieu dangereux mais indispensable; de ne pouvoir vivre complètement hors d'elle,il faut apprendre à vivre à côté ou,mieux encore, au-dessus d'elle,apprentissage difficile;le seul cependant qui vaille quelque chose.
Que des êtres indubitablement intelligents puissent proférer des bêtises absolument écoeurantes ne consolera ou réjouira que les médiocres,les esprits inférieurs ;ceux qui sont tant soit peu intelligents craindront d'avoir pu et de pouvoir se montrer encore plus sots et ridicules encore.

Ceux qui des grands hommes ne retiennent que les quelques rares erreurs, souvent de jeunesse par ailleurs, sont très certainement des adeptes de l'égalitarisme;le problème, c'est qu'ils n'en connaissent que la forme la plus basse.

Un homme politique atteint un niveau d'ignominie à peu près indépassable quand il accuse ses rivaux de vouloir faire ce qu'il est lui-même en train de faire ; de la part d'un chef de gang,ça se comprendrait.Mais n'y a-t-il aucune différence entre un homme politique,à plus forte raison entre un chef de parti,ou de Gouvernement,du moins dans certains cas, et un chef de gang.
La grandeur,la vraie grandeur, celle d'un Gide par exemple,constamment prêt, grand écrivain lui-même, à admirer le talent et les qualités d'autres écrivains, d'autres artistes qui,pourtant , ne lui sont pas tous forcément supérieurs , est toujours,au plus fort même de sa lucidité,modeste;par contre,la modestie n'est qu'occasionnellement grande, à moins que ce qui souvent pour de la modestie passe ne soit qu'absence d'envergure.
Entre autres tâches, un avocat a celle de défendre des escrocs, des bandits,de dangereux criminels, dont les plus ignobles ne sont,d'ailleurs, pas toujours ceux que l'on croit, de les faire------moyennant parfois certaines complicités,------ innocenter, c'est ,en tout cas, ce qu'affirment,ou même croient, bon nombre d'avocats,et peut-être aussi certains magistrats et juges,mais il n'y a pas qu'eux .

Il suffirait d'un minimum de fierté et de dignité pour éloigner certaines tentations, s'abstenir de certains comportements et répudier certaines actions , mais il est vrai que la bassesse est un choix plus attirant,surtout quand il en peut résulter quelque gain .
Je rencontre ,au hasard de mes lectures, un proverbe arabe qui m'assure que'quiconque n'opprime pas les autres est opprimé' et, tout en reconnaissant , malgré moi, le réalisme de la crainte qu'exprime ce constat qui ,hélas! ne se limite pas qu'au monde arabe et dont la pertinence vaut bien au-delà des sphères ayant subu ou subissant, direcctement ou/et indirectement ,l'influence de la culture arabe,de ce qu'on croit pouvoir appeler ainsi et qui n'est pas qu'arabe,je m'obstinerai à penser que rien ni personne ne sauraient justifier qu'on opprime,non sans ajouter que ma dignité d'être vivant, mon être-au-monde ne peuvent avoir quelque sens,si infime soit-il par ailleurs, qu'aussi longtemps que je refuserai que quiconque, et non seulement moi et les miens,soit opprimé, quitte à en souffrir les conséquences les plus dramatiques, mais seulement voilà! le dire cela, et même le penser, c'est ,malgré tout , facile et à la portée du dernier des gredins : il faut encore passer à l'action et, sans le comportement, sans l'action qui y correspondent, la pensée la plus élevée elle-même demeure désespérément vide.
On aurait parfois ,souvent même, l'impression que la plupart des gens préfèrent mener une vie ordinaire ; en fait tout le monde voudrait une vie qui sorte de l'ordinaire-------ce qui ne veut nullement dire que tout le monde se fasse la même idée de ce qu'est une vie nullement ordinaire-----------, mais seuls quelques-uns consentent aux efforts nécessaires qui leur permettraient de connaître une telle vie.
Non content de se rendre malheureux ,sans que personne ne l'y oblige, il voudrait que les autres aussi fussent malheureux et il n'y a rien qu'il ne fasse pour qu'ils ne soient réellement misérables : ce n'est pas seulement un connard,c'est aussi et surtout un salopard.

Friday, January 6, 2012

On ne peut jamais être sûr d'être confronté à quelqu'un d'intelligent ;par contre,les risques de se trouver en présence d'un imbécile sont si élevés qu'il sera toujours plus sage de considérer que l'autre n'est qu'un con.

On reconnaît un être intelligent à ceci qu'il tient tout naturellement des propos d'une rare profondeur,sans même s'en rendre compte; l'imbécile ,quant à lui, ne fait que répéter des truismes , assuré de proclamer des vérités jusque-là insoupçonnées.

On fera tout au plus semblant d'écouter les propos de l'imbécile qui vous importune en croyant vous faire plaisir ,sans cependant feindre de s'y intéresser,mais en pensant à autre chose,et s'il faut bien, de temps à autre,placer un mot,il faudra alors évoquer les sujets les plus difficiles et les plus complexes auxquels il ne pourra rien comprendre et qu'entendant, il ne songera qu'à prendre un rapide congé de vous.
Comme chaque seconde que l'on vit est toujours la dernière possible, il faut ,du moins à partir d'un certain âge et, de préférence, le plus tôt possible,mais tout dépendra essentiellement de la formation dont on aura pu,dont on aura su bénéficier,vivre chaque seconde comme si elle était effectivement la dernière et s'obliger à ne jamais s'écarter de la voie de la vertu et de la noblesse ,laquelle , sans être d'avance toute tracée,donnée, n'est jamais ce terrain sauvage et inconnu et absolument neutre que l'on est appelé à, dans la solitude d'un brouillard indéfini, essayer d'explorer à nouveaux frais, encore que ce soit à chacun à se fixer, au lieu de choisir de vivre à la manière des pourceaux, des idéaux toujours plus rigoureux, plus élevés et plus inaccessibles de noblesse et de vertu.
Se doter de la force et du courage nécessaires pour mener sa vie ainsi qu'on entend la mener, c'est à la fois beaucoup plus simple et bien plus difficile qu'on ne saurait le penser.
Faut-il se contenter de ce qu'on a? De ce que, comme on dit, le Sort veut bien nous accorder ? Je crains que ce ne soit là qu'une morale pour les sots;à la limite, on évitera de convaincre ceux qui tiennent à se contenter de ce qu'ils ont, de peu, de rien du tout, d'adopter un comportement différent, mais on veillera à ce qu'ils ne fassent subir à qui que ce soit quelque influence nocive.

Ceux qui n'ont, pour des raisons qui ne sont pas forcément mauvaises en soi , aucune ambition personnelle, souvent critiquent toute forme d'ambition ,mais que ne songent-ils qu'à eux , sans se préoccuper des autres, aussi longtemps que personne ne les oblige à s'élever au-dessus de la médiocrité de leur condition ?Ce serait tellement simple, ce serait même trop simple, ce serait surtout méconnaître que ,pour certains, il faudrait que personne n'eût droit même à ce qui ne les intéresse guère,à moins qu'ils ne tiennent à ce que personne ne jouisse de ce dont ils voudraient mais qu'ils se savent incapables ,parce que trop sots, trop paresseux ou insuffisamment talentueux,d'obtenir.

Thursday, January 5, 2012

La meilleure éducation que l'on pourra imaginer sera quand même insuffisante,sinon mauvaise,mais on ne persiste pas moins à vouloir des enfants; comment sied-il d'interpréter cela ?

Aux yeux de leurs enfants, les parents sont des espèces de dieux , à tout le moins des monarques ; il est curieux que les parents,qui avaient été,eux-mêmes, enfants,aient tendance à l'oublier,cela,pour se comporter comme des ploucs indignes.
Si on échoue par sa propre faute, c'est grave;si c'est par celle des autres,c'est bien plus grave encore.

Il cache ,ou croit cacher, ses crimes, mais exhibe volontiers ce qu'il en récolte : c'est un bandit et parfois on le prend pour un ministre.
Convaincu, avec raison, de l'importance de ce qu'il se propose de traiter----------pour la cause de la justice par exemple, ou encore pour la paix dans le monde-------, ce conférencier cherche à émouvoir son auditoire,et sa maîtrise du sujet, que ses rivaux eux-mêmes se sentent obligés de saluer,aussi bien que sa sublime éloquence , qui constamment augmente le nombre de ses admirateurs, aidant,il parvient effectivement à émouvoir son auditoire, à le bouleverser même, de sorte que, la conférence achevée,tout le monde ,conquis et ravi, souscrit sans réserves aux plus audacieuses, aux plus extrémistes même de ses thèses,mais,une fois rentré,alors même qu'il continue de savourer son triomphe,le soupçon lui vient de s'être comporté avec quelque malhonnêteté , car il s'est efforcé de charmer, de séduire,il achoisis la voie de la facilité,voire celle de la ruse,au lieu de laisser les mots agir d'eux-mêmes ,de permettre à son public d'exercer des facultés critiques,et il se sent soudain accablé, triste et tout honteux,mais il ne recommencera pas moins cependant.
sunshine
Thursday, January 5, 2012
Le succès que rencontre le cinéma aux Etats-Unis est absolument étonnant;le cinéma est assurément ,son origine européenne nonobstant,une invention américaine,mais ,aux Etats-Unis, le cinéma, il est partout, dans la rue , n'importe où ,à tel point qu'on est , se promenant aux USA, tenté de se demander si les gens ne sont pas en train d'imiter ce qu'ils ont vu au cinéma, quand bien même on n'ignorerait que ,pour le dire rapidement, c'est le cinéma qui,là-bas comme ailleurs, du moins dans bien des cas, imite la vie.Peut-être les Américains vont-ils au cinéma pour aller à la rencontre de la réalité, de la vie,de la réalité que les exigences de la vie quotidienne les empêchent de voir; il est des pays où l'on va au cinéma pour fuir la réalité;aux Etats-Unis aussi sans doute,mais il semble bien que là-bas on y aille bien plus pour croiser le réel.Et je ne serais point surpris que ce directeur,ou propriétaire , d'une petite salle de cinéma de Bordeaux, dont il serait peut-être plus plus approprié de dire qu'elle se trouve en fait à Talence, qui invite, pour des raisons commerciales certes-------ne s'agit-il cependant que de raisons commerciales ?---------,les gens à se rendre au cinéma,vu que 'Qui aime la vie ,va au cinéma ' , eût été marqué bien plus encore par un séjour au pays du cinéma que par le cinéma lui-même.
Posted by sooriamoorthy at 9:16 AM 0 comments
Le succès que rencontre le cinéma aux Etats-Unis est absolument étonnant;le cinéma est assurément ,son origine européenne nonobstant,une invention américaine,mais ,aux Etats-Unis, le cinéma, il est partout, dans la rue , n'importe où ,à tel point qu'on est , se promenant aux USA, tenté de se demander si les gens ne sont pas en train d'imiter ce qu'ils ont vu au cinéma, quand bien même on n'ignorerait que ,pour le dire rapidement, c'est le cinéma qui,là-bas comme ailleurs, du moins dans bien des cas, imite la vie.Peut-être les Américains vont-ils au cinéma pour aller à la rencontre de la réalité, de la vie,de la réalité que les exigences de la vie quotidienne les empêchent de voir; il est des pays où l'on va au cinéma pour fuir la réalité;aux Etats-Unis aussi sans doute,mais il semble bien que là-bas on y aille bien plus pour croiser le réel.Et je ne serais point surpris que ce directeur,ou propriétaire , d'une petite salle de cinéma située
Que le droit doive être synonyme de force ne signifie nullement qu'il lui faille se confondre avec la violence ,mais allez expliquer cela aux.........!

Il arrivera au droit,à la force du droit de se trouver en confrontation avec la violence ,avec le non-droit, il n'en peut aller autrement;mais ce sera le triomphe du non-droit,de la violence,si la force du droit devait, s'oubliant,se montrer violente,elle aussi : elle sera tout au plus contre-violente.

Wednesday, January 4, 2012

Ceux qui exercent quelque autorité inclinent à réclamer,surtout si l'autorité,le pouvoir dont ils disposent ,présente un caractère officiel ,émane d'une instance institutionnelle,et bien plus encore si ce sont des êtres inférieurs,qu'on leur fasse confiance sans poser la moindre question, aveuglément quoi!Ils sont trop bouchés pour pouvoir comprendre que la confiance ,la vraie , doit forcément reposer sur un assentiment libre consécutivement à un examen critique approfondi et impitoyable.Les imbéciles et les sadiques peuvent s'amuser à penser qu'il n'en faut pas tant pour que règne , au sein d'un espace social donné, de tout espace social donné , la confiance minimale nécessaire au bon fonctionnement de toute société, mais quand on ne connaît absolument rien au bon fonctionnement de la Société,on peut très bien trouver que rien ne vaut la dictature, la répression, la tyrannie pour cela.

Qui ne se sentirait offensé de constater que personne ne questionne , ne remet en question, n'essaie de critiquer ce qu'il dit et fait,comme s'il était incapable de se défendre, de se justifier,de convaincre de la vertu de ses actes non moins que de la profondeur de ses paroles ? Qui, sinon un salopard ?Mais les salopards,hélas! se rencontrent partout.
Un environnement pourri,une éducation insuffisante,des influences délétères, cela peut fort bien expliquer certaines choses,mais outre que ces explications ne soient que partielles,rien ne s'en trouve excusé.

Bon nombre de ceux qui ne connaissent de Freud que le nom croient que la psychanalyse absout de toute responsabilité; elle apporte des éléments d'explication,mais elle n'excuse ni ne pardonne en aucune façon.N'importe comment, ce n'est pas son rôle.

Tout ce que l'on est en mesure de juger excusable----------et au fond, peu importe que ce soit par faiblesse ou par stupidité qu'on en vient à excuser,comme on croit le faire, telle parole, tel geste, telle action-------, en définitive, ne l'est même pas,est infiniment trop trivial pour que l'on puisse songer à faire intervenir la notion d'excuse,ou encore celle de pardon, et n'importe quel fumier peut excuser ce qui est excusable.Ce qu'il faut essayer de penser, c'est l'inexcusable, l'absolument inexcusable : peut-on, doit-on------et comment ?------excuser l'inexcusable ?
Pour les existants que nous sommes,la mort ne peut qu'être toujours prématurée;on meurt toujours trop jeune.Qu'est-ce qu'on en sait cependant ? A peu près rien;c'est sans doute pour cela qu'on n'hésite pas à émettre toutes sortes de suppossitions ,comme s'il s'agissait de vérités définitives,et que,donc, on profère les bêtises les plus assommantes.
Fût-ce dans la plus horrible situation imaginable, ce qu'on nomme la chance, ce n'est jamais ce qui manque tout à fait.Bien entendu,la chance ne se présente pas toujours de la même façon :elle est ici rare,là abondante; elle se manifeste dans certains cas avec une profusion , avec une constance telle qu'on la dirait aussi naturelle que le jour qui se lève,tandis qu'ailleurs,elle se montre réticente au point qu'on la finirait par croire inexistante,qu'on en conclurait qu'elle n'est que le produit d'imaginations malades en proie au gâtisme, sinon à la démence.Mais elle n'est jamais entièrement absente: chaque instant qui passe , c'est la possibilité ou la promesse d'au moins une occasion dont on s'empare ou qu'on laisse passer.Le problème, c'est d'autant moins la chance que là où elle s'offre régulièrement, on n'y, au bout d'un moment, fait plus attention ( et tout se passe alors comme si elle était rigoureusement absente );c'est plutôt l'allergie à tout effort réel,c'est le manque de volonté, l'indiscipline, peut-être la peur de l'insuccès qui, fille de l'orgueil ,paralyse tout élan,ou encore la régression infantile.A moins que l'être humain n'ait pour vocation réelle de ne rien faire; et peut-être n'en est-il vraiment inconscient.Il ne semble pas cependant qu'il le sache.
Ne jamais faire confiance à ceux qui,pour légitimer leurs actions, invoquent le devoir : ce sont en général des menteurs et des dégénérés.

Le devoir c'est ,malgré son extériorité initiale, ce que l'on choisit de s'imposer soi-même, parce qu'on en éprouve------il s'agit d'une épreuve,-------- la nécessité vis-à vis de soi et vis-à-vis des autres. Sinon, on est dans le domaine de la contrainte, et toute contrainte est une humiliation;d'abord pour la personne qui la subit-----on ne peut ,à moins de pouvoir efficacement intervenir,que le déplorer-------,mais tôt ou tard,à moins qu'elle ne crève avant, pour l'ordure qui l'inflige aussi, et c'est tant mieux.

Tuesday, January 3, 2012

Tous les goûts sont-ils dans la Nature ,comme on souvent,régulièrement même , l'affirme ?Ou n'est-ce qu'une sotte invention pour justifier,pour feindre d'expliquer des comportements et des actes qu'absolument rien ne saurait encourager ? Et en admettant que tous les goûts soient effectivement dans la Nature-------qu'est-ce qu'on en sait cependant?------,l'être humain est loin d'être, de n'être qu'un animal naturel ?
Il y a beaucoup plus de gens qui sont beaux qu'il n'y en a qui sont laids--------il n'est question ici que de la beauté physique qui, comme chacun le sait, n'est jamais que physique-----------, ne serait-ce que parce que même ceux,celles qui sont laid(e)s sont beaux/belles,justement parce qu'ils/elles sont laid(e)s.

C'est parce qu'on est con,parce que je suis con que je ne me rends compte de ce que j'avais là en face de moi,que cela n'est plus; sans doute y a-t-il plus con que cela encore,mais ce n'est guère une consolation.Et puis n'importe comment, qui c'est qui pourrait souhaiter des consolations ?
On peut trouver juste,libre,merveilleusement démocratique la pire des dictatures,le plus vil Etat policier qui soit aussi longtemps que soi-même et les siens n'en souffrent pas, mais il faudrait qu'on fût un sale fumier,une ignoble pourriture pour oser un tel avis.
Il est loisible à ceux qui ne sont jamais appelés à subir la moindre humiliation de juger qu'il n'y a rien qui soit humiliant ou encore de trouver que ce qui humilie est bien,sinon agréable ,tant et si bien que la personne humiliée--------et le grand ,l'immense Freud nous a appris que c'est toujours un enfant que l'on humilie,--------devrait sans doute se montrer reconnaissante ; il serait intéressant de voir leur réaction ,si on leur disait simplement----et pourtant aucune ( volonté d' )humiliation là,rien qu'un constat,---------à quel point ils sont cons et méprisables.
Il ne faut jamais se laisser incommoder par autrui,mais il ne faut pas non plus faire comme s'il n'existait pas.

Monday, January 2, 2012

Je prends plaisir à faire quelque chose;cela me procure des sensations intenses,je m'en délecte et c'est tout mon corps qui se trouve à chaque fois transporté dans des sphères où je jouis pleinement de chaque seconde , c'est mon être tout entier qui se sent d'essence supérieure ;pourtant ,je ne puis dire que j'aime cela qui ,je le reconnais en même temps, m'enivre de plaisir.A la limite, je dirai(s) même que je n'aime pas cela , mais seulement voilà ! il m'est difficile de ne point m'abandonner au plaisir , très certainement factice,de me sentir quelqu'un de supérieur qui pète de bonheur et qui rit aux éclats au point d'en suffoquer.Et franchement ,je n'en suis pas fier;mais c'est comme ça : je ne suis qu'un pauvre con.J'ai cependant la chance d'en être conscient.Il me faudra m'employer à trouver du plaisir uniquement à cela que j'aime ,pourvu que cela ne nuise,même indirectement, à personne,et pourvu que ce que j'aime soit pour moi une source d'élévation.Y parviendrai-je ?Je n'en suis pas sûr;je sais néanmoins que tenterai des efforts dans ce sens.Ce n'est pas grand-chose,c'est presque rien ; ce n'est pourtant pas si mal pour un commencement,même si le commencement ,cela arrive toujours tard, très,trop tard.Et parfois cela n'arrive même jamais.Pitié pour celui pour qui le commencement jamais n'arrivera,car il sera passé de vie à trépas avant même d'avoir commencé à vivre!