Il est, disposât-on de tous les moyens imaginables, terriblement difficile de donner aux autres, à commencer par ceux que l'on nomme les siens eux-mêmes, ce qu'ils veulent, ne serait-ce que parce que eux-mêmes ne savent ce qu'ils veulent.
Les préoccupations de tous les jours: argent, santé, sexe, , l'image de soi, gloire, pouvoir, sont, au fond, d'une trivialité absolument ridicule, mais aussi longtemps qu'on ne les a pas toutes liquidées---en admettant cela possible---, il est difficile de se soucier de l'essentiel.
Rien ne vaut la solitude; surtout quand on est seul, ainsi que l'affirmait je ne sais plus quel grand philosophe.
Le problème avec les rêves les plus fous, les plus grandioses, les plus sublimes par lesquels on se laisse emporter, au fond desquels on se très longuement prélasse, c'est qu'il leur arrive de se réaliser, et ce ne sont plus du coup ces rêves que l'on croyait magiques et impossibles, mais de ridicules chimères empruntées à la réalité et moyennant lesquelles on on croyait effacer les tristes laideurs dont elle est constituée.
Il se croit intelligent; quel dommage! Moi aussi, je le croyais intelligent; jusqu'à ce matin.
Il faut savoir distinguer entre la force et la violence: la force peut être, à sa manière, violente, mais la violence ne saurait jamais être forte.
Saturday, March 5, 2016
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