La dictature, c'est de nos jours, et peut- être depuis fort longtemps, sinon depuis (presque) toujours, le danger le plus grave qui menace toute forme d'existence, mais avant, en admettant qu'il y ait un avant, la dictature, on se dit qu'il n'y aura pas, qu'il n'y aura jamais de dictature, en tout cas pas chez soi, dans son pays, ailleurs peut- être, mais pas chez soi; et quand vient la dictature, ne sachant quoi dire, on prétend que ce n'est pas la dictature, on affirme même que tout va bien; et après, s'il y a un après, la dictature, on se dit que c'était beau le temps de la dictature.
La dictature menace le plus là où on n'y croit pas, où on croit que ça n'existera jamais; il suffit de regarder autour de soi pour s'en convaincre.
La Famille, la Rue, l'Ecole, l'Eglise, la Police, le Judiciaire, l'Administration, le Législatif sont tous des structures violentes de violence; mais il s'agit là non d'un fait que l'on pourrait dire naturel: c'est plutôt un phénomène historique, politique, culturel que l'on peut modifier.
Une société sans violence ne sera sans doute pas une société idéale, dans la mesure où l'absence de violence compliquera bien des aspects de la vie individuelle aussi bien que collective, mais c'est une société possible. Le problème, c'est que pour bien des gens, les autres seront toujours des ennemis, des rivaux, des objets de haine ou/ et de convoitise qu'il faut éliminer ou exploiter.
Je vous tenais, Monsieur, pour un salaud, un fumier, mais force m'est de reconnaître que je me trompais, car vous êtes infiniment pire.
Est- ce la mauvaise foi ou la connerie qui vous fait réagir comme vous le faites?
J'ai toujours été contre la peine de mort, mais je ne connaissais alors rien de Nixon ou de Kennedy.
Thursday, August 30, 2018
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment