Il est difficile, quand on considère le cours du monde, de croire que Dieu,tel qu'on le conçoit ou imagine d'habitude,puisse exister,mais en même temps, il n'est pas moins difficile de ne pas souhaiter, à considérer le cours du monde justement,de ne pas vouloir quIl existe.

La fonction de la loi consiste à réglementer ,mais de manière telle qu'il en résulte la plus grande liberté possible pour tous,mais il semble bien qu'il y en ait qui sont d'avis que la loi sert uniquement à interdire et à réprimer, et le pire, ce n'est pas qu'ils le croient en toute bonne foi, c'est plutôt qu'il s'en trouve qui les approuvent.

On peut reconnaître l'intelligence à une certaine hésitation, une certaine réserve, mais tous ceux qui hésitent ou font preuve de réserve ne sont pas toujours inetlligents.

Il est bien malheureux ,ou bien sot, celui qui a besoin de spectacle, de divertissement.Ce qu'il y a de scandaleux, c'est que ce sont en général les Gouvernements qui créent ce besoin ,absolument artificiel au fond,de spectacle et de divertissement, pour, affirment-ils, atténuer la misère du peuple, mais pour, en fait, mieux l'abêtir et l'exploiter.

Il ne semble pas que, quoi qu'ils disent, la plupart des hommes attachent de l'importance à la liberté.Certains, cependant, ne chérissent rien tant que la liberté,ils y tiennent même tant qu'il sont même prêts à asservir les autres afin d'être libres.Mais quand je serais dans les fers, je ne voudrais d'une liberté qui nuisît à celle de qui que ce soit.

Sommes-nous les prisonniers d'une vie antérieure ? de nos gènes ? de puissances qui nous manipulent pour leur plaisir ?Ou alors de notre enfance ? Des conditions par d'autres imposées dans lesquelles nous sommes amenés à vivre ?Sans nier le rôle crucial de la prime enfance ou encore celui joué par ce qu'on appelle la société, il faut bien reconnaître qu'on n'est jamais prisonnier de qui que, de quoi que ce soit que par sa propre faute.

Il n'y a pas d'identité sans identification,mais avsc la seule identification, il ne se produit que de l'aliénation.

Quiconque songe à avoir des enfants promet, sans le savoir dans presque tous les cas, mais ne le promet pas moins toutefois, d'être un être parfait, mais le problème ,cependant, n'est pas qu'il soit impossible d'atteindre à la perfection, vu que la vie de bien des gens atteste que la perfection , qu'une vie parfaite, que l'on distinguera d'une vie dont on s'estime satisfait ou non, est bel et bien de ce monde, d'une perfection qui,le plus souvent, se limite à ce qu'on appelle un domaine ,mais qui peut très bien s'étendre à l'existence tout entière d'une personne, comme en témoigne une Simone Weil, peut-être également Louise Michel,le problème , c'est que même quand on est parfait, qu'on a atteint à la perfection et qu'on s'efforce de s'acharner dans cette voie, on risque fort de ne point passer pour parfait aux yeux de ses enfants à qui on impose, de ce fait, de monstrueux, et injustes travaux de sublimation et de dénégation , et cela devrait au moins faire réfléchir, mais encore faut-il qu'on en soit capable et tout semble ,au niveau de l'organisation de la vie sollective, que l'on dit rituellement sociale,conçu pour interdire que l'on puisse réfléchir,et le pire, ce n'est pas qu'il en soit ainsi ,mais que l'on accepte qu'il en soit ainsi, même si après tout,il est bien vrai, indéniablement vrai que la perfection, la volonté de perfection déjà,qui est conscience de cette imperfection de soi dont la plupart de ces étranges bipèdes que nous sommes rechignent à admettre,est chose difficile ,à moins que l'animal humain n'ait point pour vocation la vertu,mais la politique.

Vouloir être comme autrui, désirer ce que autrui a,iil n'y aque ceux qui se méprisent pour cela.

Vouloir être comme autrui,désirer ce que autrui a,il n'y a que ceux qui se méprisent pour cela.

Il y a des gens que le moindre danger jette dans d'indescriptibles troubles,il en est aussi qui ne peuvent concevoir de vivre qu'au milieu des pires dangers, que s'ils sont exposés aux périls les plus graves,les recherchant même , car ils n'estiment pouvoir se contenter d'une existence qu'ils ne seraient point à tout moment menacés de perdre, cependant que d'autres sentent leur existence toute bouleversée,pour peu qu'un rien en dérange la sereine régularité, et franchement, au fond, on ne sait ce qu'il en faut penser.

Ne jamais rien penser, dire, ,faire dont on puisse avoir honte,mais pour peu qu'on se soit laissé aller,par relâchement de soi ,par souci de quelque intérêt personnel , ou encore par soumission à l'attrait du plaisir, à quelque pensée, parole ,ou action peu noble, s'obliger à reconnaître son infamie, sans forcément, peut-être même surtout sans aucunement songer à se publiquement flageller, et tout mettre en oeuvre ,avec une rigueur inflexible,afin d'éviter toute rechute.

Les rapports entre la psychanalyse et le cinéma sont bien plus étroits qu'on le pourrait soupçonner.C'est peut-être pour cela qu'ils sont apparus pratiquement au même moment.