Wednesday, November 28, 2012
Tuesday, November 27, 2012
On écrit toujours sur une page blanche, faute de quoi on n'écrit pas, mais croit seulement écrire, tout comme il y a des gens qui croient seulement vivre, et de même qu'on n'écrit sur une page blanche, on écrit en vue d'une page sinon blanche, du moins raturée, obscurcie, car ce n'est qu'alors que l'exercice de lecture devient possible, et tout le reste n'est même pas simple tautologie du bavardage.
Saturday, November 17, 2012
La mort n'est une calamité que si on la chance ou la simplicité de croire qu'on peut faire quelque chose de sa vie.
On ne peut vraiment faire preuve de courage que là l'on est démuni, que là où l'on a tout à redouter, et presque tout à perdre, et dans toute autre situation, on ne fait que (se) jouer la comédie du courage.
On ne peut vraiment faire preuve de courage que là l'on est démuni, que là où l'on a tout à redouter, et presque tout à perdre, et dans toute autre situation, on ne fait que (se) jouer la comédie du courage.
Les objets inanimés ne le sont peut-être pas tant que cela, car pour peu que l'on contemple avec quelque intensité un objet, un meuble, un ustensile,, pour que l'on observe et regarde vraiment une pierre, um morceau de bois, un outil quelconque, on finirait par se demander si l'objet n'est pas en train de nous regarder de ses yeux invisibles et même de nous silencieusement interroger, on finirait même par être persuadé que l'objet, quel qu'il soit, cherche à dire quelque chose, mais les êtres dits humains sont en général si peu éveillés, si obtus qu'ils sont incapables de rien voir et entendre.
Seule l'oeuvre est véritablement révolutionnaire; l'homme aussi quelquefois; rarement; à condition qu'il ait su établir une adéquation quasi totale entre son oeuvre et sa vie, et réciproquement.
Une oeuvre n'est révolutionnaire que si elle introduit de nouvelles manières de penser, de comprendre, de voir les êtres et les choses.
Il ne s'agit pas simplement d'accomplir une révolution, vu qu'au terme d'une révolution on se trouve de nouveau au point initial, mais toujours de réaliser au moins un peu plus qu'une révolution.
Une oeuvre n'est révolutionnaire que si elle introduit de nouvelles manières de penser, de comprendre, de voir les êtres et les choses.
Il ne s'agit pas simplement d'accomplir une révolution, vu qu'au terme d'une révolution on se trouve de nouveau au point initial, mais toujours de réaliser au moins un peu plus qu'une révolution.
La vie sociale, le monde social est tellement immonde qu'un être soucieux de ce qu'on appellera, pour simplifier, son hygiène personnelle, n'y a d'autre choix que le suicide, réduit toutefois à sa seule dimension sociale, suicide qui requiert une réelle ascèse contrairement au suicide intellectuel et moral auquel la plupart se livrent dans l'allégresse et la jubilation, ainsi que certains l'ont compris.
Vienne le jour où la Société ne songera pas seulement à protéger les faibles et les démunis, mais aussi et surtout les gens supérieurs, les gens intellectuellement et moralement supérieurs.
Vienne le jour où la Société ne songera pas seulement à protéger les faibles et les démunis, mais aussi et surtout les gens supérieurs, les gens intellectuellement et moralement supérieurs.
La première tâche de l'éducation, à commencer par celle qui est tributaire du milieu familial, consiste en l'apprentissage de la maîtrise, de la domination de ses réflexes: l'éducation, c'est d'abord celle du système nerveux, mais on ne le sait pas beaucoup, nettement moins, en tout cas, que les sauvages des anciens temps, qui étaient bien plus civilisés que ne sauraient jamais l'être les barbares de la modernité contemporaine.
Confronté à un sauvage, un être civilisé a quelque chance de se faire entendre, mais certainement pas face à un barbare.
A la différence du barbare qui, son nom l'indique, est étranger à tout, ne comprend et ne veut ni ne peut rienni personne comprendre, le civilisé est avant tout réceptif à l'altérité de l'autre, de tout autre, au tout autrement de tout autre.
Confronté à un sauvage, un être civilisé a quelque chance de se faire entendre, mais certainement pas face à un barbare.
A la différence du barbare qui, son nom l'indique, est étranger à tout, ne comprend et ne veut ni ne peut rienni personne comprendre, le civilisé est avant tout réceptif à l'altérité de l'autre, de tout autre, au tout autrement de tout autre.
Friday, November 16, 2012
Thursday, November 15, 2012
Célébrer une oeuvre connue est à la portée du premier imbécile venu qui non seulement ne sait même ce qu'il célébre, mais ni ce que c'est que célébrer non plus, alors que ce qu'il convient de célébrer, c'est l'oeuvre qui, sublime mais modeste, profonde mais obscure, échappe à l'attention de tous, de presque tous.
On ne célèbre vraiment qu'en proférant une parole silencieuse qui permet à l'oeuvre de se déployer, libre et solitaire.
On ne célèbre vraiment qu'en proférant une parole silencieuse qui permet à l'oeuvre de se déployer, libre et solitaire.
Quand la pensée se refuse, quand on ne parvient à penser, c'est soit qu'on ne-----------------ce qui est le plus souvent le cas,------------qu'on ne pense pas, qu'on ne pense plus, ou continue de ne pas penser,n'en sachant absolument rien par ailleurs, soit qu'on est vraiment en train de se, enfin, livrer à un effort de pensée, et bien évidemment, c'est cette seconde hypothèse qu'on, mais pas tout le monde , heureusement, préfère retenir.
Wednesday, November 14, 2012
Sunday, November 11, 2012
On a toujours besoin d'argent, de toujours plus d'argent, vu que même quand on en a beaucoup, quand on en a énormément, on n'en a jamais assez, mais y, en raison de cela, consacrer tout son temps, toute sa vie,.............
Accomplir tout ce qu'on veut, réaliser tout ce qu'on désire, sans limiter ses aspirations ni contenir ses ambitions, et ce avec des moyens matériels fort réduits, cela, en l'admettant possible, relève du génie.
Accomplir tout ce qu'on veut, réaliser tout ce qu'on désire, sans limiter ses aspirations ni contenir ses ambitions, et ce avec des moyens matériels fort réduits, cela, en l'admettant possible, relève du génie.
Saturday, November 10, 2012
Friday, November 9, 2012
Thursday, November 8, 2012
Il faut, pour écrire, pour vivre, une liberté à peu près totale, et Mallarmé est peut-être le premier, sauf si l'on considère qu'il aura eu pour devancier Racine, le grand Racine qui, un jour, choisit de ne plus écrire, en avoir eu pleinement conscience, et c'est pour cela que l'auteur d'Hérodiade, appréhendant ce que pouvait de fol comporter le geste d'écrire, en vint à se contenter de n'écrire que des fragments et, surtout, des blancs.
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