Célébrer une oeuvre connue est à la portée du premier imbécile venu qui non seulement ne sait même ce qu'il célébre, mais ni ce que c'est que célébrer non plus, alors que ce qu'il convient de célébrer, c'est l'oeuvre qui, sublime mais modeste, profonde mais obscure, échappe à l'attention de tous, de presque tous.
On ne célèbre vraiment qu'en proférant une parole silencieuse qui permet à l'oeuvre de se déployer, libre et solitaire.
Thursday, November 15, 2012
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