Il ne faut pas chercher à avoir raison par tous les moyens, c'est le plus sûr moyen d'avoir tort.
Quelqu'un de bien éduqué, c'est quelqu'un qui a appris à ne dépendre de rien ni de personne.
C'est fou ce qu'on peut gaspiller sa vie, mais même quand on en a conscience, on ne continue pas moins de la gaspiller.
Il (ne) faut (pas) chercher à faire plaisir aux autres, car il s'agit là d'une entreprise peut-être impossible.
Aussi longtemps que la vertu ne sera pas une vertu chez les hommes, il faudra probablement se résoudre à recourir à la force et à la ruse.
Wednesday, April 3, 2013
Tuesday, April 2, 2013
Il est impossible de discuter, d'avoir un échange avec quelqu'un qui est toujours convaincu d'avoir raison, car ce ne peut être qu'un connard absolu.
Il ne faut jamais confier à un imbécile la responsabilité d'agir pour le compte d'une institution, d'une autorité, étant donné qu'il a toujours vite fait de se prendre pour l'incarnation même de l'institution, de l'autorité qu'il est censé représenter, et cela produit des effets absolument désastreux.
On risque bien moins de se tromper, et d'en subir les conséquences, si on tient les autres pour plus vils encore q'on ne le pourrait soupçonner, vu qu'ils le sont effectivement dans la plupart des cas, mais il n'en faut pour cela conclusion tirer qu'il faut bel et bien que les autres sont tous d'affreux salopards.
Une même condamnation frappe tous ceux qui vont à l'encontre des préjugés et transgressent les normes et les traditions, même s'ils ne procèdent pas tous de la même façon, qu'ils n'obéissent à des motifs identiques et ne conduisent aux mêmes effets, cela ne saurait être le fait que de gens inférieurs.
Ceux qui refusent d'admettre qu'il puisse exister des gens inférieurs le font souvent parce qu'ils soupçonnent ou savent très bien qu'ils sont eux-mêmes inférieurs.
Il ne faut jamais confier à un imbécile la responsabilité d'agir pour le compte d'une institution, d'une autorité, étant donné qu'il a toujours vite fait de se prendre pour l'incarnation même de l'institution, de l'autorité qu'il est censé représenter, et cela produit des effets absolument désastreux.
On risque bien moins de se tromper, et d'en subir les conséquences, si on tient les autres pour plus vils encore q'on ne le pourrait soupçonner, vu qu'ils le sont effectivement dans la plupart des cas, mais il n'en faut pour cela conclusion tirer qu'il faut bel et bien que les autres sont tous d'affreux salopards.
Une même condamnation frappe tous ceux qui vont à l'encontre des préjugés et transgressent les normes et les traditions, même s'ils ne procèdent pas tous de la même façon, qu'ils n'obéissent à des motifs identiques et ne conduisent aux mêmes effets, cela ne saurait être le fait que de gens inférieurs.
Ceux qui refusent d'admettre qu'il puisse exister des gens inférieurs le font souvent parce qu'ils soupçonnent ou savent très bien qu'ils sont eux-mêmes inférieurs.
Monday, April 1, 2013
Il y a ceux qui disent du mal d'un ouvrage, parce qu'ils l'ont compris, ou croient l'avoir compris, et ceux qui en font autant parce qu'ils n'ont pas été capables d'y comprendre quoi que ce soit; mais il n'y a pas qu'eux.
Un auteur difficile, c'est quelqu'un qui donne envie de lire, à condition qu'on ne soit pas trop paresseux.
Pour peu qu'une oeuvre semble facile, elle peut fort bien rebuter, mais il faut tout de même s'assurer qu'elle n'ait pas qu'une apparence de facilité.
Il est rare qu'on lise vraiment quand on ne lit que pour passer le temps, pour ne pas s'ennuyer, mais même là, il est permis de ne pas entièrement désespérer.
La grande oeuvre est celle capable, à différents niveaux de lecture il est vrai, d'atteindre tout le monde; Andersen est, à cet égard, certainement un grand auteur, Andersen dont les ouvrages sont lus (un peu) partout au monde avec un égal ravissement, et dont on ne serait pas surpris de rencontrer un lecteur même au fond de l'Amazonie.
Un auteur difficile, c'est quelqu'un qui donne envie de lire, à condition qu'on ne soit pas trop paresseux.
Pour peu qu'une oeuvre semble facile, elle peut fort bien rebuter, mais il faut tout de même s'assurer qu'elle n'ait pas qu'une apparence de facilité.
Il est rare qu'on lise vraiment quand on ne lit que pour passer le temps, pour ne pas s'ennuyer, mais même là, il est permis de ne pas entièrement désespérer.
La grande oeuvre est celle capable, à différents niveaux de lecture il est vrai, d'atteindre tout le monde; Andersen est, à cet égard, certainement un grand auteur, Andersen dont les ouvrages sont lus (un peu) partout au monde avec un égal ravissement, et dont on ne serait pas surpris de rencontrer un lecteur même au fond de l'Amazonie.
Il est curieux de constater que les êtres humains en général sont fort avides de facilités, étant donné que tout ce qui est facile est plutôt dégradant pour qui se laisse attirer.
Le pire, quand il élève, est source de vertu.
On blâme la pernicieuse influence d'un ouvrage, mais c'est à sa propre bassesse qu'il faut s'en prendre.
Le pire, quand il élève, est source de vertu.
On blâme la pernicieuse influence d'un ouvrage, mais c'est à sa propre bassesse qu'il faut s'en prendre.
Il est bien vrai que, si l'on veut vivre intensément,il faut, à partir d'un certain âge surtout,lequel correspond généralement au moment à partir duqyel il devient, deviendrait possible de vivre intensément, ne pas, ne plus craindre de mourir, être prêt à mourir à tout instant, tout en s'exténuant, se tuant à être immortel.
Il est difficile, pas forcément impossible, mais difficile--------------et c'est ma foi! déjà assez inquiétant,-------------de vivre intensément , si on n'a pas à l'esprit que l'on peut mourir à n'importe quel instant.
Les réponses aux questions les plus importantes sont simples et on les connaît tous; ce sont les réponses aux questions les plus triviales que l'on a du mal à trouver.
Compte tenu du fait que les besoins des êtres humains sont, à la différence de leurs envies et de leurs désirs par exemple, de leurs passions, limités, on aurait tendance à s'étonner de la difficulté que peut rencontrer la satisfaction des besoins, on aurait tendance à s'en étonner, mais seulement si l'on oubliait que les besoins, les moindres, les plus simples, les plus, en apparence, faciles à satisfaire, compris, ont toujours vite fait de se transformer en désirs.
Il est difficile, pas forcément impossible, mais difficile--------------et c'est ma foi! déjà assez inquiétant,-------------de vivre intensément , si on n'a pas à l'esprit que l'on peut mourir à n'importe quel instant.
Les réponses aux questions les plus importantes sont simples et on les connaît tous; ce sont les réponses aux questions les plus triviales que l'on a du mal à trouver.
Compte tenu du fait que les besoins des êtres humains sont, à la différence de leurs envies et de leurs désirs par exemple, de leurs passions, limités, on aurait tendance à s'étonner de la difficulté que peut rencontrer la satisfaction des besoins, on aurait tendance à s'en étonner, mais seulement si l'on oubliait que les besoins, les moindres, les plus simples, les plus, en apparence, faciles à satisfaire, compris, ont toujours vite fait de se transformer en désirs.
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