Il y a des naïvetés dont on est, jeune, excusable; et encore!
On commet à quatre-vingts ans les mêmes erreurs, les mêmes sottises que celles que l'on commettait à huit ans; preuve s'il en fallait, d'apprès certains, qu'au fond on ne change pas. Il ya quand même une différence de taille: à huit ans, on s'attire des réprimandes et des punitions, mais à quatre-vingts ans, on récolte des loanges et des applaudissements.
On croit rendre hommage à, ou blâmer, une action, une oeuvre, mais en fait, ce n'est jamais qu'un vulgaire être humain qu'on, à tort ou/et à raison, glorifie ou traîne dans la boue: le chef-d'oeuvre d'un inconnu est très rarement salué, mais les puanteurs répandues par une célébrité, ou même par une notoriété, sont accueillies avec un ravissement qui confine au délire.
Wednesday, January 22, 2014
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment