Tout ce que l'on fait par sentiment, ou même par conviction, du devoir, on ne le fait pas soi-même: c'est l'autre en soi, l'intrus, le violeur de soi ( la loi, la morale, la tradition, les conventions, les règles) qui réellement l'accomplit: pas la peine de s'en vanter, ni, peut-être, de s'en affliger non plus.
Ils sont encore moins libres qu'ils ne le pourraient jamais soupçonner, ceux qui, libres se croyant, en fait ne le sont.
Face au vide de la réalité, l'être humain ne peut que se nourrir de fantasmes, à moins qu'il ne choisisse la voie du suicide, mais peut-être découvrira-t-on un jour que le suicide aussi relève du fantasme.
Sunday, February 16, 2014
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