Wednesday, February 29, 2012
Tuesday, February 28, 2012
Quand on mène une existence médiocre et terne, il faut bien se convaincre ,même et surtout si on échoue à en convaincre les autres, que l'on connaît une vie extraordinaire, faute de quoi on n'aurait d'autre choix que le suicide, à moins qu'on ne soit suffisamment fort, courageux et intelligent pour transformer son existence et en faire , non pas une oeuvre d'art,vu que cela n'est peut-être réservé qu'à une minorité---------et ,soit dit au passage, la démocratie n'aura vraiment de sens qu'à partir du moment où tout le monde jouira de la liberté ( ce qui ne veut nullement dire que tout le monde choisira de jouir de cette liberté ) de faire de sa vie une oeuvre d'art---------,mais quelque chose qui soit hors du commun , ce qui, toutefois, ne doit point faire perdre de vue que ce sont surtout ceux dont la vie est exceptionnelle qui la bien souvent tiennent pour banale et insignifiante, sinon ennuyeuse et pénible.
Friday, February 24, 2012
Il y a des gens qui ne pensent pas parce qu'ils n'en ont ni le temps ni les moyens,et il y en a qui ne pensent pas parce qu'ils croient penser.
Penser, c'est se mettre à l'écoute de l'inaudible et en tirer les conséquences pour la conduite de sa vie, et pour cela, il faut d'abord apprendre à écouter.
On écoute parfois ce que l'on entend,ce que l'on est capable d'entendre ,ou encore ce que l'on veut bien entendre,mais on n'entend pas toujours ce qu'on écoute.
Penser, c'est se mettre à l'écoute de l'inaudible et en tirer les conséquences pour la conduite de sa vie, et pour cela, il faut d'abord apprendre à écouter.
On écoute parfois ce que l'on entend,ce que l'on est capable d'entendre ,ou encore ce que l'on veut bien entendre,mais on n'entend pas toujours ce qu'on écoute.
Wednesday, February 15, 2012
Il semble bien qu'une pensée intelligente ne soit pas forcément noble, et que toute pensée noble n'implique nécessairement les ressources de l'intelligence : il semble, dis-je, qu'il en soit ainsi, mais , si je dis cela, c'est peut-être parce que je ne comprends rien ni à la noblesse,ni même à l'intelligence.
La force , quand elle n'offense, quand elle n'humilie,celle de la vertu, ou encore celle de la raison, n'a rien de répréhensible; n'importe quel imbécile-----au sens étymologique,----------comprend parfaitement cela, étant donné que les imbéciles ------toujours au sens étymologique,-----------sont ceux qui subissent le plus souvent les méfaits de la force telle qu'elle se manifeste le plus fréquemment, en tant qu'expression de la violence, de la ruse ,et de la puissance.
Monday, February 13, 2012
Jusqu'à l'âge de six ans, je croyais, me confiait un jour quelqu'un que je n'ai, depuis, jamais revu , que les policiers font respecter l'ordre et la loi, qu'ils aident et protègent les gens; ce fut alors, continua-t-il, que je compris qu'ils sont seulement censés faire tout cela, encore que pour certaines personnes, les riches et les puissants---------on en compte même ( surtout ? ) parmi les grands criminels--------, ce soit bel et bien ce qu'ils font. Je dois admettre qu'aujourd'hui encore je ne suis pas sûr de comprendre ce qu'il me disait.
Untel croit que je vois en lui un imbécile et parfois, ai-je appris par le plus banal des hasards, se dit que je dois le beaucoup mépriser;untel doit se prendre pour quelqu'un d'important.
Est-ce parce qu'on ne peut ni ne veut aimer son prochain qu'on nous demande de l'aimer ?
Il aime à servir les autres;c'est ce qu'il affirme et c'est même ce qu'il fait, mais c'est parce qu'il a besoin d'être aimé.
Est-ce parce qu'on ne peut ni ne veut aimer son prochain qu'on nous demande de l'aimer ?
Il aime à servir les autres;c'est ce qu'il affirme et c'est même ce qu'il fait, mais c'est parce qu'il a besoin d'être aimé.
Il faut beaucoup d'intelligence et de noblesse pour reconnaître qu'on a passé sa vie comme un con et comme quelqu'un de parfaitement ignoble.
Certains se repentent réellement de ce qu'ils ont fait et n'ont pas fait, d'autres font seulement semblant de s'en repentir.
Un être intelligent, c'est quelqu'un qui n'a pas à subir la pauvreté pour savoir ce que c'est; tout jeune déjà, il anticipe les méfaits de l'âge et de la vieillesse, et il devine sans peine les souffrances des humiliés et des offensés sans avoir à en faire personnellement l'expérience.
Certains se repentent réellement de ce qu'ils ont fait et n'ont pas fait, d'autres font seulement semblant de s'en repentir.
Un être intelligent, c'est quelqu'un qui n'a pas à subir la pauvreté pour savoir ce que c'est; tout jeune déjà, il anticipe les méfaits de l'âge et de la vieillesse, et il devine sans peine les souffrances des humiliés et des offensés sans avoir à en faire personnellement l'expérience.
Sunday, February 12, 2012
Ne perds pas ton temps, ne le consume à t'occuper de riens qui ne te sont même pas des sources de plaisir, c'est ta vie que tu laisses ainsi s'échapper.
Bien sûr que tu passes ta vie à la gâcher, à la perdre,sache au moins la gâcher et la perdre autrement que comme un con.
Avec chaque instant qui s'écoule, tu t'écroules un peu plus: tâche de ne point l'oublier.
Ce ne sont pas des conseils que je t'adresse, mais des rappels de ce que tu sais déjà, sans tout à fait le savoir cependant.
Si tu gardais constamment à l'esprit que seuls les cons s'ennuient, peut-être pourrais-tu te préserver de l'ennui; peut-être........
Chacun tâche de vaincre son ennui comme il le peut, quelques-uns y parviennent peut-être;la plupart des gens croient seulement s’en débarrasser,cependant qu’ils s’enfoncent dans un ennui encore plus intenable que la vie elle-même.
Bien sûr que tu passes ta vie à la gâcher, à la perdre,sache au moins la gâcher et la perdre autrement que comme un con.
Avec chaque instant qui s'écoule, tu t'écroules un peu plus: tâche de ne point l'oublier.
Ce ne sont pas des conseils que je t'adresse, mais des rappels de ce que tu sais déjà, sans tout à fait le savoir cependant.
Si tu gardais constamment à l'esprit que seuls les cons s'ennuient, peut-être pourrais-tu te préserver de l'ennui; peut-être........
Chacun tâche de vaincre son ennui comme il le peut, quelques-uns y parviennent peut-être;la plupart des gens croient seulement s’en débarrasser,cependant qu’ils s’enfoncent dans un ennui encore plus intenable que la vie elle-même.
Wednesday, February 8, 2012
Contre la médisance et l'agression avoir pour réaction une attitude de souverain détachement, cela s'apprend sans doute , cela s'apprend forcément;mais comment ,on ne sait trop.
Si c'est un signe de grande médiocrité que de s'attacher à des biens matériels, que faut-il penser de ceux qui cherchent à posséder des êtres vivants ?
Celui pour qui seuls les êtres humains sont des êtres vivants est quelqu'un particulièrement dangereux , non parce qu'il serait méchant--------et il l'est fort probablement--------, mais parce qu'il est désespérément bête.
Si c'est un signe de grande médiocrité que de s'attacher à des biens matériels, que faut-il penser de ceux qui cherchent à posséder des êtres vivants ?
Celui pour qui seuls les êtres humains sont des êtres vivants est quelqu'un particulièrement dangereux , non parce qu'il serait méchant--------et il l'est fort probablement--------, mais parce qu'il est désespérément bête.
Tuesday, February 7, 2012
Croire que les autres agiront bien vis-à-vis de vous parce que vous-même êtes toujours bon et gentil et généreux envers les autres, c'est se montrer naïf comme il ne devrait pas être permis de l'être.
Les autres sont bien plus souvent des bêtes sauvages qu'ils ne sont des êtres inoffensifs ;il vaut,par conséquent, mieux s'en toujours méfier.
En se méfiant des autres ,on court le risque de passer à côté de rencontres intéressantes, de s'interdire la possibilité de relations supérieures,mais c'est un risque qu'il faut bien prendre.
La méfiance n'est pas le mépris : quiconque se méfie des autres ne les tient pas tous à distance.
Quand on subit quelque revers par la faute d'autrui, c'est soi-même qu'il faut blâmer avant tout.
Faire du bien à autrui, n'est -ce pas bien souvent de l'égoïsme ?
Les autres sont bien plus souvent des bêtes sauvages qu'ils ne sont des êtres inoffensifs ;il vaut,par conséquent, mieux s'en toujours méfier.
En se méfiant des autres ,on court le risque de passer à côté de rencontres intéressantes, de s'interdire la possibilité de relations supérieures,mais c'est un risque qu'il faut bien prendre.
La méfiance n'est pas le mépris : quiconque se méfie des autres ne les tient pas tous à distance.
Quand on subit quelque revers par la faute d'autrui, c'est soi-même qu'il faut blâmer avant tout.
Faire du bien à autrui, n'est -ce pas bien souvent de l'égoïsme ?
Il est honorable de vouloir se venger, mais s'en abstenir est noble,pourvu que le refus de se venger ne découle de la lâcheté.
Ce n'est pas parce qu'on tient à venger l'affront subi qu'il faut choir dans la bassesse.
A la limite, on peut très bien réprimer en soi toute volonté de vengeance,mais seulement à condition que les siens n'en souffrent pas.
Les stratégies et les formes qu'emprunte la vengeance sont multiples,complexes et retorses ,la vengeance atteignant à un point extrême de raffinement quand la personne insultée et humiliée réagit par des actes de bonté et de générosité à l'adresse de son agresseur qui, du coup, se trouve accablé d'un remords dont rien ne le pourra délivrer.
Si l'on veut absolument-------veut-on ? faut-il vouloir ?------- se venger , le meilleur moyen d'y parvenir consiste à mépriser le ,les responsables de l'injure faite, les auteurs de toute blessure infligée, à leur faire comprendre sans la moindre ambiguïté possible ,et en des termes que le dernier des arriérés mentaux lui-même comprendrait avec la désinvolture , dit-on parfois, d'un ministre exigeant un pot-de-vin ,qu'on les tient pour bien plus répugnants encore qu'un tas d'excréments.
Ce n'est pas parce qu'on tient à venger l'affront subi qu'il faut choir dans la bassesse.
A la limite, on peut très bien réprimer en soi toute volonté de vengeance,mais seulement à condition que les siens n'en souffrent pas.
Les stratégies et les formes qu'emprunte la vengeance sont multiples,complexes et retorses ,la vengeance atteignant à un point extrême de raffinement quand la personne insultée et humiliée réagit par des actes de bonté et de générosité à l'adresse de son agresseur qui, du coup, se trouve accablé d'un remords dont rien ne le pourra délivrer.
Si l'on veut absolument-------veut-on ? faut-il vouloir ?------- se venger , le meilleur moyen d'y parvenir consiste à mépriser le ,les responsables de l'injure faite, les auteurs de toute blessure infligée, à leur faire comprendre sans la moindre ambiguïté possible ,et en des termes que le dernier des arriérés mentaux lui-même comprendrait avec la désinvolture , dit-on parfois, d'un ministre exigeant un pot-de-vin ,qu'on les tient pour bien plus répugnants encore qu'un tas d'excréments.
Wednesday, February 1, 2012
Il y a sans doute des personnes qui ne méritent aucun respect,mais qu'est-ce qui peut bien me permettre de décider si telle ou telle personne ne méritent vraiment aucun respect.
N'importe quel imbécile peut témoigner du respect à l'endroit d'une personne honnête et respectable, la vraie question, c'est de savoir comment se comporter vis-à-vis de, avec quelqu'un dont tout indique ( semble indiquer ? )qu'il est méprisable à l'extrême.
Est-il si difficile de comprendre que l'on peut violemment critiquer et condamner les actions de quelqu'un ,mais s'en prendre à sa personne ?
Le jour où l'on comprendra qu'il est possible de condamner une action sans en condamner l'auteur ne viendra probablement jamais ,et peut-être même n'est-il pas souhaitable que vienne ce jour, mais pourquoi ne pas, malgré ceci et à cause de cela, commencer, ne pas essayer de commencer , même si on sait parfaitement combien sont limitées les chances de toute initiative individuelle, dès maintenant à condamner toute action qu'il faut bien, pour diverses raisons,sanctionner sans en blâmer le responsable.
Le fait de ne point condamner l'auteur d'une action scélérate ne signifie nullement qu'il ne sera exigé de lui aucune rétribution,mais c'en sera une qui ,au lieu de punir, essaiera de rétablir autant que possible l'équilibre rompu par l'action que l'on censure.
N'importe quel imbécile peut témoigner du respect à l'endroit d'une personne honnête et respectable, la vraie question, c'est de savoir comment se comporter vis-à-vis de, avec quelqu'un dont tout indique ( semble indiquer ? )qu'il est méprisable à l'extrême.
Est-il si difficile de comprendre que l'on peut violemment critiquer et condamner les actions de quelqu'un ,mais s'en prendre à sa personne ?
Le jour où l'on comprendra qu'il est possible de condamner une action sans en condamner l'auteur ne viendra probablement jamais ,et peut-être même n'est-il pas souhaitable que vienne ce jour, mais pourquoi ne pas, malgré ceci et à cause de cela, commencer, ne pas essayer de commencer , même si on sait parfaitement combien sont limitées les chances de toute initiative individuelle, dès maintenant à condamner toute action qu'il faut bien, pour diverses raisons,sanctionner sans en blâmer le responsable.
Le fait de ne point condamner l'auteur d'une action scélérate ne signifie nullement qu'il ne sera exigé de lui aucune rétribution,mais c'en sera une qui ,au lieu de punir, essaiera de rétablir autant que possible l'équilibre rompu par l'action que l'on censure.
La mésentente ne peut naître qu'entre intimes, qu'entre des personnes qui sont très proches ,qui naturellement développent des relations de proximité et d'intimité,mais personne n'en déduira qu'il faut éviter toute forme d'intimité et de proximité,non seulement parce que la volonté n'y est pour grand-chose, mais beaucoup plus peut-être parce que là où il n'y a pas de proximité ,pas d'intimité,toute relation, si elle n'est pas hostile,sera au moins factice, et qu'il faudra bien, par conséquent, si on a la chance,très rare ,il le faut souligner, de voir naître entre soi et un autre,entre soi et d'autres,des rapports fondés sur la proximité et l'intimité, ne point commettre la sottise de la laisser s'évanouir.
Quelqu'un que , tout petit, je connaissais, un grand homme, un de ces vrais grands hommes qui, comme tant d'authentiques grands hommes, sont à peine connus , sauf d'un tout petit groupe,et qui est mort depuis maintenant très longtemps,me disait souvent------j'en garde toujours un souvenir net et précis comme s'il m'en avait parlé à l'instant même,-------que ce qu'il souhaitait avant tout, c'était de pouvoir un jour être assuré que tous ceux qui abusent de leur force et de leur position--------et il songeait en disant cela, me confia-t-il, à certains parents et professeurs, aux policiers et aux fonctionnaires en général , aux magistrats et aux juges dans leur grande majorité ,et à tous les bandits, les membres du crime organisé, les ministres, les chefs de Gouvernement et d'Etat,sans exception ,----seront ,durant de longues années et jusqu'à l'instant de leur mort, hantés , au point de vouloir se suicider,mais sans s'y pouvoir résoudre , par le souvenir accablant de tous ceux à qui ils auront nui d'une manière ou d'une autre,à qui ils auront causé de la peine, de la douleur, de l'humiliation, de la souffrance , et qu'ils passeront de vie à trépas en voyant défiler les visages de tous ceux qu'ils ont frappés et battus, qu'ils ont insultés et humiliés, qu'ils ont injustement privés de leurs biens matériels non moins que de leur liberté, qu'ils ont assassinés et fait assassiner, et comme à chaque fois, je trouvais, je sentais confusément, sans toutefois y vraiment comprendre grand-chose, que c'était là des propos cruels et , surtout, naïfs, étant donné qu'il était fort improbable que les parents, professeurs,policiers, magistrats, bref que tous ceux auxquels il faisait référence , fussent un jour visités par le moindre remords pour avoir agi ainsi qu'ils l'ont fait, il me faisait rituellement réponse que ses espoirs étaient certainement naïfs,mais non sans ajouter,protestant de toute ses forces, qu'ils étaient loin d'être cruels , n'étant que l'expression d'une volonté de justice, et que < la justice , la vraie , aux yeux des criminels , aux yeux des salopards, toujours cruelle semblera>, mais je dois avouer aujourd'hui encore n'être pas sûr d'avoir parfaitement saisi le sens de ses paroles , non que je n'y souscrive,bien au contraire,vu que le soupçon qui me le plus fréquemment hante l'esprit , c'est celui de m'être montré injuste, et donc cruel , à l'encontre de ce vieux monsieur ,dont je revois toujours le visage avec une intense émotion, injuste et cruel sans le savoir et sans le vouloir bien évidemment,car je me demande maintenant s'il n'était plutôt indulgent, peut-être même, très indulgent.
Tous ceux qui passent la très grande majorité de leur temps, presque tout leur temps à travailler afin de gagner leur vie ne sont que des esclaves, et c'est le cas pour l'immense majorité des gens sur terre; mais alors , comment se fait-il qu'ils ne se révoltent point ?Oh, sait-on jamais? Peut-être qu'ils aiment ça, être des esclaves; c'est à peu près ce que disaient Tolstoï et Dostoïevski de la plupart des gens.
Un homme attend , tout en lui promettant tout, tout de la femme qu'il aime ou croit aimer ,et une femme réclame tout et même l'impossible de l'homme qu'elle aime ou croit aimer, mais bien vite,ils en viennent à comprendre qu'ils auront beau rêver de tout, ils n'obtiendront autre chose que rien,ce qui n'est pas mal,vu que cela aurait pu être pire : est-ce là une raison pour interdire à leurs enfants----------il faut bien que ceux qui sont malheureux aient des enfants;que serait leur vie,sinon ?et quant à ceux qui n'étant point malheureux ont quand même des enfants, ils nous rappellent tout simplement qu'il est toujours facile,même s'il ne s'agit pas d'un droit,ni même d'une excuse, de se tromper,---------de tout vouloir et de leur ordonner de se contenter du minimum ?
L'amour -----faisons comme si nous savions ce que c'est-------------, quand il n'est pas partagé, aisément en haine se transforme,mais seulement chez les êtres inférieurs.
Il admirait quelqu'un qui n'avait pour lui que du mépris , mais ,comme il n'avait point l'âme basse, il n'en fut que peiné et attristé,n'en concevant ni amertume, ni agressivité: il appartient à une espèce plutôt rare.
Il admirait quelqu'un qui n'avait pour lui que du mépris , mais ,comme il n'avait point l'âme basse, il n'en fut que peiné et attristé,n'en concevant ni amertume, ni agressivité: il appartient à une espèce plutôt rare.
Il faut ,dès leur plus jeune âge,apprendre aux enfants à se maîtriser ,à contrôler leurs pensées, gestes, paroles et actions,à dompter leurs réflexes et impulsions, de sorte que ,ni durant leur enfance ni plus tard, ils n'aient à se constamment lamenter d'avoir proféré telle parole, commis telle action, vu qu'une fois que quelque chose de mal a été fait, dit, ou même tout simplement ( tout simplement ? )pensé, on n'y peut plus rien et il ne sert de rien d'exprimer des regrets , ou même de s'autoflageller;on peut tout au plus entreprendre un travail de rectification et de rédemption ,mais sans cesser de se tout au long dire qu'on n'y parviendra jamais vraiment.
Le portrait est, les difficultés pourtant reconnues, un exercice banal , dès lors qu'il s'agit de répéter ce qui est, ou a l'air immédiatement visible,obscène et quasi pornographique,quand il cherche à pénétrer l'intimité de la personne portraiturée, vulgaire quand le portraitiste n'a en tête que les impressions, les sentiments et les sensations que lui suggère la physionomie qu'il contemple,étudie, analyse, déchiffre et interprète , mais terriblement difficile si l'artiste s'efforce de laisser voir la personne telle qu'elle est , en n'ayant l'air d'y toucher, afin que de la toile puissent émaner ces qualités qui la constituent , de manière telle cependant que ce soit au lecteur/spectateur,y compris à ce lecteur/spectateur qu'est le portraitiste lui-même , à juger, s'il en est capable, ce qu'il en est de la justesse du portrait; si de ce qui précède ,on conclut qu'il ne faut jamais aborder le portrait sans méfiance et qu'il vaut mieux, le cas échéant, s'en abstenir,il faudra aussi bien se rappeler que l'être humain est cet animal qui est toujours en train de portraiturer, ce qui lui sert de cerveau lui suffisant pour cela,heureusement et ,surtout, malheureusement.
C'est en désespoir de cause qu'un homme se résoudra à avoir pour compagne une femme laide et aucunement attirante,tandis que bien souvent une femme accepte un compagnon qui a l'air d'un singe ou d'un ours, quand il ne ferait penser à un porc,parce que cela lui oôte tout doute qu'elle pouvait avoir quant à sa beauté à elle et lui permet de se sentir supérieure.
Un enfant qui croit en l'existence du Père Noël fait tout au plus preuve de candeur,tandis qu'un adulte qui croit que les gouvernements travaillent pour le peuple n'est qu'un demeuré.
Il y a des gens qui réalisent l'incroyable exploit d'avoir pour conjoint/e quelqu'un qui est à la fois indigent, laid, con et mesquin;c'est à se demander si ceux qui croient en la doctrine du karma n'ont pas raison,mais même la loi du karma est, dans ces cas, particulièrement cruelle, et donc injuste.
Il y a des gens qui réalisent l'incroyable exploit d'avoir pour conjoint/e quelqu'un qui est à la fois indigent, laid, con et mesquin;c'est à se demander si ceux qui croient en la doctrine du karma n'ont pas raison,mais même la loi du karma est, dans ces cas, particulièrement cruelle, et donc injuste.
Jusqu'à un certain âge mental, le spectacle ,et peut-être même tout spectacle, est un enchantement; passé cet âge-là, tout spectacle qui ne serait que spectacle, qui serait surtout spectacle, ne peut qu'être un indicible ennui ,même pour le spectateur souffrant le plus d' arriération mentale ,qui aura compris à quel point le spectacle le transforme en voyeur impuissant; cependant, il y a encore beaucoup de gens ( la majorité ? ) qui ne comprennent pas cela,et le spectacle a encore de beaux jours à venir.
Subscribe to:
Posts (Atom)