On croit seulement savoir ce que l'on veut, mais on n'en est pas moins convaincu de savoir ce qu'on veut, surtout si l'on n'est qu'un pauvre imbécile, et l'on s'étonne que les autres ne sachent pas, eux, ce qu'ils veulent.
Non seulement ne sait-on ce qu'on veut, mais on ne sait même ce que l'on fait, et pas seulement au moment où on le fait.
On exige de savoir des enfants ce qu'ils veulent; comme s'ils pouvaient le savoir.
Il y a des gens à qui il faudrait refuser d'adresser la parole, dont la proximité, même involontaire, doit être à tout prix et à n'importe quel prix évitée: ils n'en (malheureusement?) mourront pas, mais il ne s'agit pas moins d'une espèce de meurtre dirigé contre eux.
L'être humain est cet animal qui,est probablement le seul à pouvoir aspirer au repos, à la mort.
La mort, c'est un bien étrange et énigmatique sommeil que rien, apparemment n'interrompt, mais dont on ne sait même pas si on n'en sait vraiment rien.
Wednesday, September 23, 2015
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