Monday, August 24, 2020

 Les enseignants, les maîtres sont, en général, si nuls, si cons, si intellectuellement et moralement affreux, qu'il se faut bien demander s'il ne faudrait pas voir en eux de véritables dangers publics.

Si on a de la chance, beaucoup de chance, on peut rencontrer, dans toute une vie, un prof, un seul prof, qui fasse pour soi une différence telle que toute son existence s'en trouve transformée, mais tout le monde n'a pas cette chance - là.

Un prof, ça ne sert pas à grand - chose et c'est déjà pas mal, vu que, dans la plupart des cas, un prof, ça ne sert à rien de bon.

Si au moins les enseignants savaient enseigner, on accepterait de les écouter, mais - encore qu'il faille reconnaître qu'enseigner, c'est difficile au point d'être impossible - c'est tellement rare.

Enfant déjà, je n'étais guère impressionné par les maîtres, mais - est-ce pour cela? -j'ai, par la suite, eu de la chance.

Un prof, me parlant, un jour, d'un de ses profs à lui, que je connaissais et que je trouvais plutôt sympathique, me confia qu'il parlait de Molière comme un dieu -j'ignorais que les dieux parlassent de Molière et je doute encore qu'ils, si tant est qu'il y en ait, le fassent -, mais je crois que c'était pour lui une manière de parler, une formule, médiocre, pour dire son admiration, et voilà ce qui se passe quand on a l'admiration facile.


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