Saturday, January 7, 2012
Je rencontre ,au hasard de mes lectures, un proverbe arabe qui m'assure que'quiconque n'opprime pas les autres est opprimé' et, tout en reconnaissant , malgré moi, le réalisme de la crainte qu'exprime ce constat qui ,hélas! ne se limite pas qu'au monde arabe et dont la pertinence vaut bien au-delà des sphères ayant subu ou subissant, direcctement ou/et indirectement ,l'influence de la culture arabe,de ce qu'on croit pouvoir appeler ainsi et qui n'est pas qu'arabe,je m'obstinerai à penser que rien ni personne ne sauraient justifier qu'on opprime,non sans ajouter que ma dignité d'être vivant, mon être-au-monde ne peuvent avoir quelque sens,si infime soit-il par ailleurs, qu'aussi longtemps que je refuserai que quiconque, et non seulement moi et les miens,soit opprimé, quitte à en souffrir les conséquences les plus dramatiques, mais seulement voilà! le dire cela, et même le penser, c'est ,malgré tout , facile et à la portée du dernier des gredins : il faut encore passer à l'action et, sans le comportement, sans l'action qui y correspondent, la pensée la plus élevée elle-même demeure désespérément vide.
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