Thursday, February 28, 2013
Ceux qui paient, ce sont les pauvres, et ceux qui sont pauvres sont ceux qui paient.
Si les pauvres ne payaient pas, il n'y aurait probablement pas de riches.
Ce serait génial d'escroquer les riches, les industriels, les banques, s'il ne se faisaient rembourser leurs pertes par les pauvres.
Il y a des genhs qui, pour voler, prennent de gros risques, tandis que d'autres n'en prennent pas du tout.
S'enrichir honnêtement semble tellement difficile qu'on finirait presque par juger que c'est impossible.
Si les pauvres ne payaient pas, il n'y aurait probablement pas de riches.
Ce serait génial d'escroquer les riches, les industriels, les banques, s'il ne se faisaient rembourser leurs pertes par les pauvres.
Il y a des genhs qui, pour voler, prennent de gros risques, tandis que d'autres n'en prennent pas du tout.
S'enrichir honnêtement semble tellement difficile qu'on finirait presque par juger que c'est impossible.
Wednesday, February 27, 2013
Monday, February 25, 2013
Quand on commence une tâche, ce n'est jamais sans quelque réticence, due pricipalement à la paresse, à la peur aussi, celle de produire une oeuvre médiocre surtout, mais l'on néanmoins persiste et continue, par orgueil, pour montrer de quoi on est capable, pour démontrer sa supériorité, ou plus simplement pour ne pas s'ennuyer, mais le moment de la conclusion n'est pas plus pénible, car on n'est jamais sûr que ce moment soit vraiment venu et on se prend à douter qu'il vienne jamais, on hésite, on veut revenir sur telle ou telle partie du travail, on frémit à l'idée d'avoir surestimé son talent, ses forces et l'on n'en finirait d'apporter des améliorations à l'oeuvre à laquelle on a choisi, peut-être un peu trop rapidement, de se consacrer, on n'en finirait de s'obliger à y interminablement travailler, si la fatigue ou la paresse, ou l'ennui suscité par le travail lui-même, n'y venaient un terme mettre, comme on incline à le croire, mais il est heureusement d'autres raisons qui incitent à librement entreprendre une tâche, une oeuvre à laquelle on ne souhaite , dans ce cas précis, aucun terme, aucune fin, car on sait qu'il n'y en a pas, une oeuvre à laquelle on continuerait de s'adonner même dans la solitude, même dans le désert, et cette oeuvre a pour nom vivre, inlassablement interroger les êtres et les choses dan leur inépuisable diversité de manière telle qu'il en résulte sur la terre des hommes l'harmonie nécessaire à la réalisation des désirs de chacun, sans que l'intégrité de qui que ce soit en soit même effleurée.
La plupart de gens aiment bien tout ce qui est gratuit, mais à condition qu'ils soient remboursés pour peu qu'ils se déclarent, sans vraiment l'être bien souvent, insatisfaits.
Quand on a payé pour quelque chose, on s'acharne, avec une fureur toute diabolique, à le trouver bon, excellent même, même quand, à l'évidence, cela ne vaut absolument rien, ce qu'on ne songerait même à faire quand le spectacle, ou le repas, est gratuit, vu qu'alors on se sent dans l'obligation de critiquer, de trouver des défauts, peut-être même d'en inventer.
Quand on a payé pour quelque chose, on s'acharne, avec une fureur toute diabolique, à le trouver bon, excellent même, même quand, à l'évidence, cela ne vaut absolument rien, ce qu'on ne songerait même à faire quand le spectacle, ou le repas, est gratuit, vu qu'alors on se sent dans l'obligation de critiquer, de trouver des défauts, peut-être même d'en inventer.
Il est des lieux,
des espaces où l'on ne pénètre sans se sentir aussitôt transformé
et comme volontairement contraint à certaines dispositions
de l'esprit et de ce qu'on nomme,
sans doute, de manière fort imprécise,
le coeur
ou encore, l'âme,
où l'on se sent spontanément enclin
à ne commettre
que des actions généreuses,
nobles,
désintéressées,
des lieux, des espaces qui,
à la différence de tant d'autres
où l'on se quotidiennement rend
dans une indifférence à peu près totale,
comme si on n'y était même allé
et dont on apprendrait,
dans l'incrédulité et avec un sentiment de farouche résistance,
qu'on y régulièrement ,
avec une fidélité d'automate, met les pieds,
incitent les uns et les autres
à ne montrer que le meilleur d'eux-mêmes,
à étouffer en eux toute velléité honteuse
et à en gentiment décourager chez les autres,
des lieux, des espaces tels que
les églises,
les monastères,
les universités,
du moins certaines d'entre elles,
les bibliothèques
et l'on ne peut que s'étonner qu'on n'en fasse plus construire de semblables,
non qu'on ne construise ou fasse construire
plus d'églises, plus de monastères, plus de bibliothèques,
mais des lieux
qui en rappelleraient l'atmosphère, la fraîcheur,
mais il semble qu'il n'y ait plus de rois ou de princes,
plus de mécènes,
et pire, plus d'architectes pour cela,
et nos sociétés n'en sont que plus malades.
des espaces où l'on ne pénètre sans se sentir aussitôt transformé
et comme volontairement contraint à certaines dispositions
de l'esprit et de ce qu'on nomme,
sans doute, de manière fort imprécise,
le coeur
ou encore, l'âme,
où l'on se sent spontanément enclin
à ne commettre
que des actions généreuses,
nobles,
désintéressées,
des lieux, des espaces qui,
à la différence de tant d'autres
où l'on se quotidiennement rend
dans une indifférence à peu près totale,
comme si on n'y était même allé
et dont on apprendrait,
dans l'incrédulité et avec un sentiment de farouche résistance,
qu'on y régulièrement ,
avec une fidélité d'automate, met les pieds,
incitent les uns et les autres
à ne montrer que le meilleur d'eux-mêmes,
à étouffer en eux toute velléité honteuse
et à en gentiment décourager chez les autres,
des lieux, des espaces tels que
les églises,
les monastères,
les universités,
du moins certaines d'entre elles,
les bibliothèques
et l'on ne peut que s'étonner qu'on n'en fasse plus construire de semblables,
non qu'on ne construise ou fasse construire
plus d'églises, plus de monastères, plus de bibliothèques,
mais des lieux
qui en rappelleraient l'atmosphère, la fraîcheur,
mais il semble qu'il n'y ait plus de rois ou de princes,
plus de mécènes,
et pire, plus d'architectes pour cela,
et nos sociétés n'en sont que plus malades.
Sunday, February 24, 2013
Ceux qui insistent sur l'importance du présent ont probablement raison, vu que le présent n'existe pas, et, comme n'importe qui le sait, seul ce qui n'existe pas compte vraiment.
Les hommes supérieurs n'ont pas besoin de faire des livres, de donner des oeuvres, leur vie vaut des milliers de livres at autant d'oeuvres.
Les hommes supérieurs n'ont pas besoin de faire des livres, de donner des oeuvres, leur vie vaut des milliers de livres at autant d'oeuvres.
Voir enfin, ou encore entendre, quelqu'un que l'on ne connaît que de loin, pour l'avoir lu par exemple, ou pour en avoir entendu parler, en termes fort élogieux bien évidemment, cela peut réserver plus d'une surprise, cela peut même s'avérer extrêmement frustrant, quand cela ne causerait une inavouable douleur, laquelle, parfois, ne serait comparable qu'à celle que l'on éprouverait en rencontrant la personne même, tant il est vrai que la personne que l'on croit, que l'on s'imagine, n'est jamais la personne même, encore qu'il parfois-------------mais il s'agit là d'exceptions, sinon d'illusions, -------------advienne qu'elle est bien supérieure à ce que l'on prévoyait, mais la réaction, qui a l'air de s'imposer dans de tels cas, semble presque toujours osciller entre l'enthousiasme et la déception, et il n'est point difficile de comprendre pourquoi il en est ainsi.
Les gens ne sont pratiquement jamais conformes à l'idée qu'on se fait d'eux, mais c'est parce que, aristotélicien sans le savoir, on se croit obligé de se représenter les gens soit supérieurs , soit inférieurs à ce qu'ils sont effectivement dans la réalité même; mais Aristote, lui, parlait de la fiction, alors que.................
Les gens ne sont pratiquement jamais conformes à l'idée qu'on se fait d'eux, mais c'est parce que, aristotélicien sans le savoir, on se croit obligé de se représenter les gens soit supérieurs , soit inférieurs à ce qu'ils sont effectivement dans la réalité même; mais Aristote, lui, parlait de la fiction, alors que.................
Il est rare qu'un imbécile n'ait pas une opinion toute prête à propos de n'importe quoi, à propos de de tout, mais s'il n'était convaincu de détenir la vérité en même temps, cela ne vaudrait même qu'on en parle.
Bien des gens aiment bien qu'on leur mente, pourvu que cela leur fasse croire qu'ils sont intelligents.
Quand on est riche, très riche, vraiment riche, on a presque tout, on peut presque tout, mais si c'est ce qui manque, ce qui fait défaut, qui compte réellement, alors c'est comme si on n'était même pas moyennement riche.
Bien des gens aiment bien qu'on leur mente, pourvu que cela leur fasse croire qu'ils sont intelligents.
Quand on est riche, très riche, vraiment riche, on a presque tout, on peut presque tout, mais si c'est ce qui manque, ce qui fait défaut, qui compte réellement, alors c'est comme si on n'était même pas moyennement riche.
On s'étonne que d'autres puissent trouver beau ce qu'on juge soi-même laid, aucunement attirant, et, ce faisant, on souscrit au mythe qui veut que le beau, par exemple, soit le même partout, universel, qu'il n'y ait au fond qu'un seul concept, avec des variations qui s'y rapportent certes, mais un seul concept, pour tout ce qui est beau, et on oublie, bien entendu, que ce concept que l'on prône du beau est surtout subjectif.
Saturday, February 23, 2013
Ceux qui, lisant Racine ou Corneille, pour ne prendre que ces deux auteurs, ne comprennent pas qu'ils n'écrivent pas en français, devraient essayer d'apprendre à lire.
La langue de Molière, expression que l'on emploie pour dire le français, est, en fait, un contresens, parce que ce sont plutôt les français que l'on pratiquait de son temps qui constituent la langue de Molière, qui, par ailleurs et comme sans y songer, aura procédé à un relevé, à un inventaire à peu près exhaustif des français de son temps, et l'immense talent de l'auteur du Misanthrope aura consisté en ceci que, copiant les diverses pratiques linguistiques qu'il pouvait rencontrer, il a inventé une langue toute nouvelle: le molière.
La langue de Molière, expression que l'on emploie pour dire le français, est, en fait, un contresens, parce que ce sont plutôt les français que l'on pratiquait de son temps qui constituent la langue de Molière, qui, par ailleurs et comme sans y songer, aura procédé à un relevé, à un inventaire à peu près exhaustif des français de son temps, et l'immense talent de l'auteur du Misanthrope aura consisté en ceci que, copiant les diverses pratiques linguistiques qu'il pouvait rencontrer, il a inventé une langue toute nouvelle: le molière.
Tout ce que nous ne parvenons à comprendre, sommes incapables de concevoir, nous frappe comme étant bizarre, incompréhensible, et alors que c'est notre insuffisance qu'il nous faut déplorer, nous ne songeons qu'à critiquer et blâmer les autres: ce n'est ni intelligent ni noble.
Quelqu'un peut être intelligent sans être noble, mais on trouvera difficilement quelqu'un qui, noble, intelligent ne l'est pas, même s'il n'en donne l'impression.
Nous ne rencontrons aucune difficulté à juger facile ce que font les autres, même quand c'est manifestement difficile, très difficile, mais nous aimons à convaincre les autres que tout ce que nous faisons est inimaginablement difficile, même quand nous n'ignorons que ce n'est qu'un jeu d'enfants.
Quelqu'un peut être intelligent sans être noble, mais on trouvera difficilement quelqu'un qui, noble, intelligent ne l'est pas, même s'il n'en donne l'impression.
Nous ne rencontrons aucune difficulté à juger facile ce que font les autres, même quand c'est manifestement difficile, très difficile, mais nous aimons à convaincre les autres que tout ce que nous faisons est inimaginablement difficile, même quand nous n'ignorons que ce n'est qu'un jeu d'enfants.
Friday, February 22, 2013
La justice!
Mais qui se préoccupe de la justice?
Certainement pas, de manière générale, les législateurs,
Ni les flics,
Ni les avocats, les magistrats, les juges,
Mais pas forcément,
De manière générale,
Tous les criminels,
En tout cas, pas tout le temps,
Alors que.......................................
Mais qui se préoccupe de la justice?
Certainement pas, de manière générale, les législateurs,
Ni les flics,
Ni les avocats, les magistrats, les juges,
Mais pas forcément,
De manière générale,
Tous les criminels,
En tout cas, pas tout le temps,
Alors que.......................................
Saturday, February 16, 2013
Ce n'est que tard,
très tard,
qu'un être supérieur réalise,
si tant est que jamais il le fasse,
à quel point il est supérieur, et différent des autres;
mais quelqu'un d'inférieur ne comprendra jamais
combien il est inférieur.
Il y a des gens
dont on croit seulement
qu'ils sont supérieurs,
mais qui, en fait, ne sont que des ploucs;
faut-il qu'on soit superlativement
CON cependant,
pour avoir pu croire d'un nigaud,
que c'était un grand homme,
voire un génie!
très tard,
qu'un être supérieur réalise,
si tant est que jamais il le fasse,
à quel point il est supérieur, et différent des autres;
mais quelqu'un d'inférieur ne comprendra jamais
combien il est inférieur.
Il y a des gens
dont on croit seulement
qu'ils sont supérieurs,
mais qui, en fait, ne sont que des ploucs;
faut-il qu'on soit superlativement
CON cependant,
pour avoir pu croire d'un nigaud,
que c'était un grand homme,
voire un génie!
Friday, February 15, 2013
Thursday, February 14, 2013
On a
bien sûr
du mal à comprendre
les grands esprits
ceux qui, sur les hauteurs
se tiennent
tout en se livrant à des actions d'une écoeurante banalité,
Tout en ayant l'air d'être rivés au sol, et il est bien vrai qu'il n'est guère aisé
de les comprendre,
MAIS,
en fait,
ce ne sont pas les grands esprits
qu'on a vraiment du mal à comprendre;
les médiocres, les sots sont
peut-être
encore plus complexes
et déroutants.
bien sûr
du mal à comprendre
les grands esprits
ceux qui, sur les hauteurs
se tiennent
tout en se livrant à des actions d'une écoeurante banalité,
Tout en ayant l'air d'être rivés au sol, et il est bien vrai qu'il n'est guère aisé
de les comprendre,
MAIS,
en fait,
ce ne sont pas les grands esprits
qu'on a vraiment du mal à comprendre;
les médiocres, les sots sont
peut-être
encore plus complexes
et déroutants.
Tuesday, February 12, 2013
Le sage ne se mesure pas aux autres, non parce qu'il se croit ou se sait supérieur à eux-----------ce qu'il est très certainement------------, mais parce qu'il n'en éprouve ni l'envie ni même le besoin.
Non content de voler, de violer, il s'en réjouit ouvertement, rien ne le fait tant bander que le tort qu'il inflige aux autres, mais comment sied-il d'appeler cette répugnance?
Un pas immense dans la conquête de la justice sociale sera accompli le jour où l'on comprendra que les flics ne doivent pas être des flics, mais des policiers, autrement dit, qu'ils doivent être également intelligents et honnêtes.
Non content de voler, de violer, il s'en réjouit ouvertement, rien ne le fait tant bander que le tort qu'il inflige aux autres, mais comment sied-il d'appeler cette répugnance?
Un pas immense dans la conquête de la justice sociale sera accompli le jour où l'on comprendra que les flics ne doivent pas être des flics, mais des policiers, autrement dit, qu'ils doivent être également intelligents et honnêtes.
Monday, February 11, 2013
Quelqu'un de supérieur est capable de s'abaisser, tandis que l'individu inférieur n'est capable ni de s'élever-------------ce serait trop lui demander--------------, ni de s'abaisser, étant déjà trop bas pour s'abaisser davantage.
Quelqu'un qui n'est pas épris de justice ne saurait être intelligent: il pourra être rusé, perspicace, inventif ou même brillant, mais certainement pas intelligent.
Quelqu'un qui n'est pas épris de justice ne saurait être intelligent: il pourra être rusé, perspicace, inventif ou même brillant, mais certainement pas intelligent.
Sunday, February 10, 2013
Saturday, February 9, 2013
Ce n'est point être bienveillant que de
croire
en la bonté,
en l'honnêteté
des autres,
C'est,
encore qu'on n'ait pas toujours tort,
être con.
L'écriture linéaire n'existe pas,
et cela, tout écrivain véritable ne l'ignore,
sachant qu'écrire,
c'est toujours, d'une manière ou d'une autre,
DANSER.
Ce qui danse en fait,
c'est l'esprit
ou l'âme,
le corps aussi bien sûr,
mais le corps aurait seulement l'air de danser
si l'esprit et l'âme ne l'ont pas précédé.
croire
en la bonté,
en l'honnêteté
des autres,
C'est,
encore qu'on n'ait pas toujours tort,
être con.
L'écriture linéaire n'existe pas,
et cela, tout écrivain véritable ne l'ignore,
sachant qu'écrire,
c'est toujours, d'une manière ou d'une autre,
DANSER.
Ce qui danse en fait,
c'est l'esprit
ou l'âme,
le corps aussi bien sûr,
mais le corps aurait seulement l'air de danser
si l'esprit et l'âme ne l'ont pas précédé.
Passant devant un artiste de rue,
et il y en a qui sont vraiment superbes,
tellement impressionnants
qu'on se sent obligé de se demander
ce qui a bien pu là les conduire,
quel malheur, quel drame,
on ne peut qu'être envahi d'un sentiment de culpabilité,
si l'on n'a pas les moyens de lui offrir, en guise de paiement, une pièce,
et ce sentiment, on l'éprouve bien plus quand on croise un musicien de rue,
car, lui, on ne peut , à moins d'être totalement sourd,
faire comme si on ne l'avait entendu,
et puisqu'on l'a entendu,
comme si on ne l'avait pas écouté.
et il y en a qui sont vraiment superbes,
tellement impressionnants
qu'on se sent obligé de se demander
ce qui a bien pu là les conduire,
quel malheur, quel drame,
on ne peut qu'être envahi d'un sentiment de culpabilité,
si l'on n'a pas les moyens de lui offrir, en guise de paiement, une pièce,
et ce sentiment, on l'éprouve bien plus quand on croise un musicien de rue,
car, lui, on ne peut , à moins d'être totalement sourd,
faire comme si on ne l'avait entendu,
et puisqu'on l'a entendu,
comme si on ne l'avait pas écouté.
Les préjugés,
mais
n'est-ce pas ce que le plus souvent
on nomme
sans le savoir évidemment
LE SENS COMMUN?
Le sots critiquent volontiers les préjugés des autres,
surtout que
des préjugés ils en voient
chez les autres,
partout ,
mais ceux qui sont intelligents essaient, eux, de comprendre pourquoi un être censé rationnel en vient à entretenir des préjugés,
tandis que
le sage
au-dessus de tout préjugé
se tient et se maintient.
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mais
n'est-ce pas ce que le plus souvent
on nomme
sans le savoir évidemment
LE SENS COMMUN?
Le sots critiquent volontiers les préjugés des autres,
surtout que
des préjugés ils en voient
chez les autres,
partout ,
mais ceux qui sont intelligents essaient, eux, de comprendre pourquoi un être censé rationnel en vient à entretenir des préjugés,
tandis que
le sage
au-dessus de tout préjugé
se tient et se maintient.
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Friday, February 8, 2013
Un être civilisé, c'est quelqu'un à qui on a appris et qui a su, dans la mesure du possible, apprendre à dominer ses instincts, à contrôler ses réflexes, ses réactions, et on le savait auparavant, on le sait encore dans certains lieux,mais c'est ce que un peu partout on a merveilleusement fini par ne plus savoir.
Le sauvage apprend
sans qu'on lui enseigne;
pas grand-chose sans doute,
mais il est capable d'apprendre,
tandis que le barbare est incapable d'apprendre, avec ou sans enseignement.
Le sauvage apprend
sans qu'on lui enseigne;
pas grand-chose sans doute,
mais il est capable d'apprendre,
tandis que le barbare est incapable d'apprendre, avec ou sans enseignement.
Il est régulièrement demandé, aux autres bien évidemment, d'oublier et de pardonner, mais, encore que rien n'assure que l'on puisse quoi que ce soit pardonner, qu'est-ce qu'on aurait à pardonner, si l'on devait oublier ce qu'il faudrait pardonner?
Faut-il croire qu'oublier, c'est pardonner? Mais de quel oubli parle-t-on? Cet oubli-là, qui n'est que défaillance de la mémoire ou qui n'est que volonté d'oubli, n'a rien à voir avec l'oubli proprement dit, lequel suppose et implique que l'on se rappelle pleinement ce qu'il est question d'oublier.
Quand on a dit ou commis, ou même pensé---------au sens courant de ce terme, bien entendu,-------------quelque chose d'horrible, il faudrait qu'on eût le courage, la lucidité et l'honnêteté de l'avoir toujours à l'esprit, car ce n'est peut-être qu'ainsi qu'on quelque chance de ne point à nouveau, par le geste, la parole ou la pensée, commettre la laideur dont on s'est rendu coupable.
Faut-il croire qu'oublier, c'est pardonner? Mais de quel oubli parle-t-on? Cet oubli-là, qui n'est que défaillance de la mémoire ou qui n'est que volonté d'oubli, n'a rien à voir avec l'oubli proprement dit, lequel suppose et implique que l'on se rappelle pleinement ce qu'il est question d'oublier.
Quand on a dit ou commis, ou même pensé---------au sens courant de ce terme, bien entendu,-------------quelque chose d'horrible, il faudrait qu'on eût le courage, la lucidité et l'honnêteté de l'avoir toujours à l'esprit, car ce n'est peut-être qu'ainsi qu'on quelque chance de ne point à nouveau, par le geste, la parole ou la pensée, commettre la laideur dont on s'est rendu coupable.
Thursday, February 7, 2013
Le génie donne une impression d'absence d'effort, la paresse, elle, est l'absence même de tout effort.
Pires, infiniment pires que ceux qui passent leur existence à dans le vice patauger, sont ceux qui poussent, tantôt recourant à la contrainte, tantôt mobilisant les ressources de la séduction, les autres, les innocents, bien souvent des enfants, à emprunter les voies de l'infamie.
Pires, infiniment pires que ceux qui passent leur existence à dans le vice patauger, sont ceux qui poussent, tantôt recourant à la contrainte, tantôt mobilisant les ressources de la séduction, les autres, les innocents, bien souvent des enfants, à emprunter les voies de l'infamie.
Tuesday, February 5, 2013
Monday, February 4, 2013
La fatigue, mais n'est-ce pas un euphémisme pour la paresse?
Qu'est-ce que la paresse sinon une volonté d'inaction, de ne rien faire? Et qu'est-ce que la volonté d'inaction sinon une volonté de mort?
Au fond, l'être humain est bien plus friand de mollesse que de paresse, la mollesse, que l'on prend plaisir à confondre avec de l'action, alors qu'elle n'est que l'antichambre de la paresse.
Qu'est-ce que la paresse sinon une volonté d'inaction, de ne rien faire? Et qu'est-ce que la volonté d'inaction sinon une volonté de mort?
Au fond, l'être humain est bien plus friand de mollesse que de paresse, la mollesse, que l'on prend plaisir à confondre avec de l'action, alors qu'elle n'est que l'antichambre de la paresse.
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