Passant devant un artiste de rue,
et il y en a qui sont vraiment superbes,
tellement impressionnants
qu'on se sent obligé de se demander
ce qui a bien pu là les conduire,
quel malheur, quel drame,
on ne peut qu'être envahi d'un sentiment de culpabilité,
si l'on n'a pas les moyens de lui offrir, en guise de paiement, une pièce,
et ce sentiment, on l'éprouve bien plus quand on croise un musicien de rue,
car, lui, on ne peut , à moins d'être totalement sourd,
faire comme si on ne l'avait entendu,
et puisqu'on l'a entendu,
comme si on ne l'avait pas écouté.
Saturday, February 9, 2013
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