Ce qu'on croit être un livre n'est trop souvent qu'un recueil de fantasmes et de frustrations personnels, et l'on a l'impudence de vouloir que cela passionne les autres.
Il a besoin de la considération d'autrui: c'est sûrement quelqu'un de bien malheureux et c'est tant pis pour lui.
De quelqu'un qui ne sollicite pas l'attention des autres on croit et dit volontiers qu'il est fier ou arrogant, alors qu'il désire tout simplement qu'on le laisse en paix.
Pour ne pas dépendre de qui que ce soit, il faut être riche, comme personne ne saurait l'ignorer, mais seuls les attardés mentaux croiront que la richesse en question n'est que matérielle.
Qui prête trop attention aux autres est par eux exploité, et qui n'accorde aux autres qu'une attention superficielle est par eux critiqué, condamné: faute de pouvoir trouver ce qu'on nomme le juste milieu, on choisira d'être critiqué plutôt que d'être exploité, sauf si l'on a le goût du martyre.
Tuesday, December 31, 2013
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