Saturday, November 19, 2011

Ce qu'on en vient à dire et à faire par simple désoeuvrement,et sans le réellement vouloir au fond, est absolument stupéfiant.Il faut pouvoir apprendre à éviter des situations où l'on risque de se sentir désoeuvré ou même, tout simplement, débordé.

Nuire à la liberté de l'autre,y porter atteinte, c'est , s'il faut parler de péché,le péché absolu .C'est une salissure non seulement pour l'autre,mais même pour soi.

Tout ce qui détourne de soi empêche de vivre pleinement ,mais peut-être pas autant que ce qui détourne du non-soi.

Il y a , à vouloir le bien d'autrui, beaucoup de prétention,sinon de la naïveté, voire de la sottise pure et simple ;si l'on s'efforçait de s'abstenir de tout ce qui risque d'être attentatoire à l'être de l'autre,quel qu'il soit: être humain, animal, plante ,ou chose en général, ce ne serait déjà pas si mal.

Il n'est point si difficile, encore que ce ne soit pas facile, de faire plaisir à autrui, mais on trouve le moyen de , même en cherchant à lui apporter quelque agrément, lui causer de la peine.Cela devrait inciter à réfléchir, mais la réflexion est chose si rare.

On croit devoir objecter à certains plaisirs et même les condamner,les interdire, pour ceci qu'ils seraient médiocres ou encore malsains ,mais qu'est-ce qui peut justifier qu'on les désapprouve quand ils ne portent préjudice à personne ? Ou faut-il penser qu'ils ne peuvent que contrarier les autres ?Mais ne sont-ce pas plutôt les autres qui , dans leur délire, se sentent froissés ou blessés,alors que rien ni personne ne les véritablement blessent, et qui ,pour ce qu'ils osent appeler leur bien, refusent aux autres certains plaisirs ?Il est bien vrai qu'il est des plaisirs dont on ne peut que regretter qu'ils soient insignifiants ,sinon inférieurs, et qu'il vaut mieux que l'on opte pour des jouissances élevées,mais pourquoi frapper de réprobation tel plaisir, fût-il simple ,ou même risible,si rien n'autorise vraiment de le juger pernicieux ?

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