Vouloir partager ,comme on dit, les soucis,les malheurs d'autrui part peut-être,rien n'étant moins sûr, d'un bon naturel , mais témoigne d'une indiscrétion telle, d'une intrusion qui véritablement relève de l'agression,que c'en est obscène.
On blâme avec, semble-t-il, raison l'indifférence quant à autrui, c'est ne pas voir qu'une sympathie immodérée est peut-être bien plus intolérable encore qu'une indifférence que rien ne semble pourtant pouvoir excuser.
Le souci exprimé pour les maux et les malheurs d'autrui n'est , trop souvent ,qu'une tentative dérisoire et inconsciente d'oublier ses malheurs à soi, comme si de se passionner pour ceux des autres entraînait la disparition des siens.
Wednesday, November 23, 2011
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