Le problème avec les imbéciles, ce n'est pas qu'ils ne comprennent rien à rien, mais que,ne comprenant rien à rien, ils sont persuadés de tout comprendre et tiennent absolument à imposer les immondices dont ils se repaissent.
Les hommes ne vivent pas tous sous la même latitude et il ne s'agit pas que de climat;il faudrait des lois qui tinssent compte, ne fût-ce que partiellement,de la disparité des latitudes humaines
Saturday, December 31, 2011
On se plaint souvent de n'avoir pas (eu) de chance ,mais la channce ,c'est ce qui ne manque jamais à qui que ce soit;il est certes bien vrai que certains voient se présenter à eux bien plus de chances que les autres .Toute la question, c'est de savoir ce que l'on fait de ces chances qui se présentent et que l'on ne sait parfois identifier pour ce qu'elles sont.
Le trait fondamental de la mode, c'est en quelque sorte d'inexister;elle n'existe qu'en donnant lieu à un effacement qui la guette à tout moment , mais ce n'est pas pour autant dire qu'elle n'existe pas.Elle n'est même pas si transitoire ,si éphémère--------raison apparemment suffisante pour qu'on la frappe de discrédit et s'en détourne pour n'en laisser le soin qu'à ceux qui n'ont de passion que pour le frivolités,----------- qu'on le croit, vu que ,outre le fait qu'elle, pour diverses raisons, revient de temps à autre,elle dure quand même assez longtemps avant de s'éclipser tout à fait hors du réel.
Le besoin d'être à la mode, besoin artificiel s'il en est,mais auquel presque tout le monde succombe ,a succombé à un moment ou à un autre,renvoie à d'autres besoins plus fondamentaux pour l'être humain,notammment à son besoin de nouveauté et à son besoin de grégarité,mais s'il s'agit là de besoins indéniables,il est difficile de savoir comment il sied de les interpréter,,étant donné que les hommes aiment l'ancien au moins autant ,sinon plus, que le nouveau,et sont aussi grégaires qu'ils peuvent se montrer réfractaires à toute notion de grégarité.
A un élève critiquant son enseignement, un professeur explique qu'un élève ne dispose pas des moyens nécessaires qui lui permettraient de juger son professeur; eût-il , ce professeur , dit la même chose, si l'élève avait célébré les vertus de son enseignement ?
Le besoin d'être à la mode, besoin artificiel s'il en est,mais auquel presque tout le monde succombe ,a succombé à un moment ou à un autre,renvoie à d'autres besoins plus fondamentaux pour l'être humain,notammment à son besoin de nouveauté et à son besoin de grégarité,mais s'il s'agit là de besoins indéniables,il est difficile de savoir comment il sied de les interpréter,,étant donné que les hommes aiment l'ancien au moins autant ,sinon plus, que le nouveau,et sont aussi grégaires qu'ils peuvent se montrer réfractaires à toute notion de grégarité.
A un élève critiquant son enseignement, un professeur explique qu'un élève ne dispose pas des moyens nécessaires qui lui permettraient de juger son professeur; eût-il , ce professeur , dit la même chose, si l'élève avait célébré les vertus de son enseignement ?
Les imbéciles mobilisent sans peine l'attention générale,mais c'est que les gens sont ,en général, des imbéciles, et entre imbéciles,on se comprend.
Il n'est point juste d'affirmer de la majorité des gens qu'ils ne sont que des imbéciles,car en fait,ils deviennent des imbéciles et ,la plupart du temps, le demeurent : la famille, le milieu, l'environnement,l'école,les institutions sociales et politiques,la religion, la Société y sont pour beaucoup,mais on préfère n'en rien savoir.
Il n'est point juste d'affirmer de la majorité des gens qu'ils ne sont que des imbéciles,car en fait,ils deviennent des imbéciles et ,la plupart du temps, le demeurent : la famille, le milieu, l'environnement,l'école,les institutions sociales et politiques,la religion, la Société y sont pour beaucoup,mais on préfère n'en rien savoir.
N'importe qui peut, moyennant du travail et de la patience, finir par devenir un bon écrivain,et même un très bon écrivain,mais il ne s'agit pour celui qui est passionné d'écriture de devenir bon, très bon écrivain;il lui faut encore être un grand écrivain, et qu'on puisse être grand écrivain sans être bon écrivain ne surprendra que les analphabètes.
Friday, December 30, 2011
La plupart des parents,souhaitent, tout en traitant leurs enfants comme s'ils étaient des êtres uniques, exceptionnels et supérieurs,qu'ils se comportent comme les autres enfants. Si seulement ils pouvaient savoir le nombre de vies qu'ils ainsi contribuent à gâcher, mais il faut croire qu'ils sont trop cons pour cela.
Il est des oeuvres qui n'attireraient la moindre attention si on ne les savait produites par tel ou tel artiste réputé grand;c'est peut-être pour cela que Valéry souhaitait que vînt le jour où l'histoire de la littérature s'écrirait sans mention de noms propres. Cela éviterait ,on ne peut que l'espérer,que l'on s'extasie devant les enfantillages des gens célèbres et permettrait d'apprécier à leur juste valeur les oeuvres géniales de parfaits inconnus.
Bien des hommes finissent par être conformes à l'image de ce qu'ils voudraient être et , de ce fait, concluent qu'ils sont bel et bien devenus ce qu'ils souhaitaient être,mais le plus étonnant , c'est qu'il se puisse trouver des gens pour qui tout homme est forcément ce à quoi il ressemble :ainsi pour eux, un médecin qui ne serait pas la réplique de l'image qu'ils se font du médecin n'en sera pas un, et un poète sera nécessairement un voyou pour peu qu'il soit à l'image de ce à quoi un voyou doit ressembler dans ce qui tient lieu de cerveau à la plupart des gens.De là bien des malheurs, mais les malheurs des autres n'ont jamais empêché les hommes de se gaver de stéréotypes et de repaître de préjugés.
Ils sont les plus nombreux, et ne connaissent de loi que celle de la force brute ;ce sont les imbéciles de toutes les nations et ils se liguent pour le triomphe de leurs intérêts au détriment des notions les plus élémentaires de justice et de vertu.Plus dangereux que la peste elle-même, ils corrompent, empoisonnent et avilissent tout: ils ne savent raisonner et n'ont de goût , de penchant que pour ce qui est facile et médiocre.Leur nombre les rend à peu près invincibles ,encore qu'ils soient aisément manipulables,mais par ceux-là seuls qui ne rechignent de recourir à la ruse et à la malhonnêteté.Faute de les pouvoir physiquement tous éliminer, il les faut tenir au loin,il convient de les traiter avec mépris et se résoudre à n'absolument jamais traiter avec eux, allant même jusqu'à refuser de leur adresser la parole,fût- ce pour leur répondre.
Il arrive qu'un être , homme ou femme, se dévoue pour un autre être, homme ou femme,mais aussi longtemps que l'autre n'aura su mesurer la portée de ses actes ,n'aura pu apprécier la profondeur de son sacrifice , tout se sera passé comme si rien ne s'était passé, et nul doute que l'admirateur aille au-devant de bien cruelles déceptions ;corrélativement,quelqu'un peut n'avoir rien fait pour quelqu'un d'autre;il n'a jamais songé à lui,et ,tout compte fait, l'autre lui était complètement indifférent, mais aussi longtemps que l'autre persistera à croire qu'il a envers lui telle ou telle dette,il voudra passer sa vie dans un état d'enchaînement auquel lui-même finira un jour par en questionner le sens.
Thursday, December 29, 2011
Il y a beaucoup de raisons qui font que les êtres humains acceptent,ou même choisissent de mener une vie ordianaire,sordide et laide,et il ne leur manque jamais de raisons , de justifications pour motiver leurs comportements;mais quels que soient les arguments mis en avant, ils n'en pourront trouver qui soient accpetables , sauf pour ceux qui tiennent à ce qu'ils mènent une telle existence dont eux ont tout à gagner.
La vie semble si désespérément et irrémédiablement dénuée de sens qu'on ne peut que s'obliger à croire qu'elle doit bien en avoir ( au moins ) un ,mais qui soit conforme à celui par soi voulu.
La Santé est probablement un fantasme,mais l'état de bien-être du sujet humain n'en est pas un.Certes, le bien-être , imaginaire ,ou même réel,ne saurait être tenu pour synonyme de santé;toutefois, on ne peut nier qu'à partir du moment où les fonctions organiques se trouvent atteintes,on n'est , quelles que soient ses facultés d'adaptation à soi et quelque réelles les chances de guérison,plus vraiment la même personne : on n'est plus la même personne que les autres ne cessent d'identifier en tant que celle qu'ils ont connue et on n'est plus le même en un sens bien supérieur encore peut-être , sût-on que le même n'est jamais tout à fait le même,tout en étant le même.
La Santé est probablement un fantasme,mais l'état de bien-être du sujet humain n'en est pas un.Certes, le bien-être , imaginaire ,ou même réel,ne saurait être tenu pour synonyme de santé;toutefois, on ne peut nier qu'à partir du moment où les fonctions organiques se trouvent atteintes,on n'est , quelles que soient ses facultés d'adaptation à soi et quelque réelles les chances de guérison,plus vraiment la même personne : on n'est plus la même personne que les autres ne cessent d'identifier en tant que celle qu'ils ont connue et on n'est plus le même en un sens bien supérieur encore peut-être , sût-on que le même n'est jamais tout à fait le même,tout en étant le même.
Qu'une même personne puisse au cours d'une seule et même existence s'en tenir à cela seul qui fit ses délices alors qu'elle n'était qu'une enfant,continuant d'y prendre son plaisir cependant qu'autour d'elle tout ne cesse de changer ,est aussi étrange et difficile à comprendre que le cas de tel autre qui ,cassant régulièrement ses jouets,ne semble ,en définitive, ne prendre plaisir à aucun d'entre eux et renouvelle constamment l'objet de son attention comme pour exprimer l'état d'insatisfaction tolale qui est le sien de ne pouvoir se contenter de l'amcien ni de se pouvoir réellement passionner pour le nouveau.
Wednesday, December 28, 2011
Vouloir faire plaisir à quelqu'un,il faut pour cela beaucoup de témérité,ou infiniment de prétention,ou encore une sottise illimitée.
Pour peu que je sache,ou tout simplement soupçonne quelque chose que je désire également convoité par quelqu'un d'autre, l'objet en question me devient aussitôt peu désirable et comme revêtu d'une répugnante viscosité.
Pour peu que je sache,ou tout simplement soupçonne quelque chose que je désire également convoité par quelqu'un d'autre, l'objet en question me devient aussitôt peu désirable et comme revêtu d'une répugnante viscosité.
L'amour embellit l'être aimé,ressemblât-il en fait à un orang-outan,non moins que celui, celle qui aime ; cependant celui qui aime,même si ,nullement laid à faire peur,il est , au contraire, plutôt beau ,et même élégant et distingué,ne sera beau que s'il est l'objet de la passion amoureuse de la guenon dont il s'est entiché,laquelle ne doutant aucunement, comme la plupart des guenons,et pour cause!de sa parfaite beauté ,ne cessera de voir en lui un être trivial et inintéressant.
Il se donne pour heureux , et il en est même reconnaissant vis-à-vis du sort , de n'avoir connu pire que ce qu'il a pu endurer,mais il ne lui reviendra jamais à l'esprit de n'avoir pas connu mieux.C'est de ce genre d'hommes que les politiques en général et les exploiteurs se nourrissent.
Il se donne pour heureux , et il en est même reconnaissant vis-à-vis du sort , de n'avoir connu pire que ce qu'il a pu endurer,mais il ne lui reviendra jamais à l'esprit de n'avoir pas connu mieux.C'est de ce genre d'hommes que les politiques en général et les exploiteurs se nourrissent.
Saturday, December 24, 2011
Seuls les femmes et les enfants,et peut-être également les animaux, savent ce qu'est la générosité.Tout le démontre amplement , et c'est parce qu'il lui arrive de se rappeler l'enfant et la femme en lui que l'homme parfois se montre généreux.Quant à ceux qui objecteront que les enfants sont essentiellement égoïstes, ils oublient que les enfants ne sont pas qu'égoïstes.
Hector Malot, dont personne ne s'avisera d'exagérer les qualités d'écrivain, a peut-être compris aussi bien que le grand Victor Hugo à quel point les enfants savent être généreux.
Quand ce qui procure du plaisir ,ou tout simplement du confort,est une source d'humiliation,il faut savoir s'y opposer.
Hector Malot, dont personne ne s'avisera d'exagérer les qualités d'écrivain, a peut-être compris aussi bien que le grand Victor Hugo à quel point les enfants savent être généreux.
Quand ce qui procure du plaisir ,ou tout simplement du confort,est une source d'humiliation,il faut savoir s'y opposer.
Friday, December 23, 2011
L'imitation est-elle,comme on a pu l'affirmer ,la forme la plus sincère de la flatterie ? Cela suppose d'abord que la flatterie ne soit pas étrangère à la flatterie;mais, même en admettant que la flatterie, qu'il importe de distinguer de la louange et qu'il ne faut pas confondre avec l'admiration, puisse être sincère, il convient de ne perdre de vue que celui qui imite , fût-il , sans le savoir ou non , en train de proclamer son admiration,ne songe pas tant à celui qu'il imite,qu'il a , en général, vite fait d'oublier, qu'à lui-même.
Parvient-on jamais à se défaire de l'imitation ? Probalement pas, mais c'est ne pas vouloir s'affranchir que de passer son temps à vouloir imiter qui que ce soit.
Chez les enfants, l'imitation est sans doute inévitable et ne sera , même dans l'hypothèse de la plus grande sévérité,accueillie qu'avec de l'indulgence; chez ceux qui ne sont plus, ne serait-ce qu'en apparence, des enfants,elle est tout simplement ridicule.
Les anciens avaient parfaitement compris qu'imiter, ce n'est pas tout bêtement copier,mais il semble qu'on l'ait oublié.
On imite bien plus souvent qu'on ne le croit, et il mène une existence bien plus factice encore celui qui ne fait qu'imiter sans même savoir qu'il ne fait qu'imiter.
Ce n'est point exprimer de l'admiration que de se contenter d'imiter quelqu'un , s'agît-il de quelqu'un qui est vraiment digne d'admiration,c'est se comporter comme un imbécile.
De savoir qu'on l'imite ou essaie de l'imiter ne peut qu'agacer un artiste, un écrivain, ne serait-ce que parce que cela signifierait qu'on peut l'imiter.
S'il en venait à apprendre que son oeuvre ressemble à celle de tel grand artiste et qu'on le lui ,croyant ou voulant l'en complimenter de surcroît,tout artiste ne pourrait que s'en sentir offusqué.
Parvient-on jamais à se défaire de l'imitation ? Probalement pas, mais c'est ne pas vouloir s'affranchir que de passer son temps à vouloir imiter qui que ce soit.
Chez les enfants, l'imitation est sans doute inévitable et ne sera , même dans l'hypothèse de la plus grande sévérité,accueillie qu'avec de l'indulgence; chez ceux qui ne sont plus, ne serait-ce qu'en apparence, des enfants,elle est tout simplement ridicule.
Les anciens avaient parfaitement compris qu'imiter, ce n'est pas tout bêtement copier,mais il semble qu'on l'ait oublié.
On imite bien plus souvent qu'on ne le croit, et il mène une existence bien plus factice encore celui qui ne fait qu'imiter sans même savoir qu'il ne fait qu'imiter.
Ce n'est point exprimer de l'admiration que de se contenter d'imiter quelqu'un , s'agît-il de quelqu'un qui est vraiment digne d'admiration,c'est se comporter comme un imbécile.
De savoir qu'on l'imite ou essaie de l'imiter ne peut qu'agacer un artiste, un écrivain, ne serait-ce que parce que cela signifierait qu'on peut l'imiter.
S'il en venait à apprendre que son oeuvre ressemble à celle de tel grand artiste et qu'on le lui ,croyant ou voulant l'en complimenter de surcroît,tout artiste ne pourrait que s'en sentir offusqué.
Ce n'est point faire preuve de justice que de traiter tout le monde sur un pied d'égalité ,c'est se comporter comme un imbécile , et ils sont très nombreux à ainsi se conduie en croyant bien faire.
Seul ce qu'on ne peut faire, ce dont on n'a pas les moyens tout en désirant le faire mérite quelque attention, mais on n'aura pas la sottise de tenter quoi que ce soit sans s'y préparer , sans s'en offrir les moyens, quitte à alors n'avoir plus de goût pour cela.
Pour les sauvages ,les lois n'existent pas, pour les barbares,les lois ne servent qu'à réprimer, qu'à punir ; cependant, si les barbares ne sont que des barbares,les sauvages,eux,ne sont jamais que des sauvages ,il leur arrive parfois, souvent même de soupçonner qu'il faut bien qu'il y ait des lois et qu'elles n'ont pas forcément à être brutales et hostiles.
On voudrait que des policiers eussent pour responsabilité de veiller au respect des lois, mais il est des pays où les policiers sont d'anciens repris de justice ,ou des repris de justice en puissance.
Seul ce qu'on ne peut faire, ce dont on n'a pas les moyens tout en désirant le faire mérite quelque attention, mais on n'aura pas la sottise de tenter quoi que ce soit sans s'y préparer , sans s'en offrir les moyens, quitte à alors n'avoir plus de goût pour cela.
Pour les sauvages ,les lois n'existent pas, pour les barbares,les lois ne servent qu'à réprimer, qu'à punir ; cependant, si les barbares ne sont que des barbares,les sauvages,eux,ne sont jamais que des sauvages ,il leur arrive parfois, souvent même de soupçonner qu'il faut bien qu'il y ait des lois et qu'elles n'ont pas forcément à être brutales et hostiles.
On voudrait que des policiers eussent pour responsabilité de veiller au respect des lois, mais il est des pays où les policiers sont d'anciens repris de justice ,ou des repris de justice en puissance.
Empêcher quelqu'un de vivre , de mener sa vie comme il entend la mener,alors qu'il ne nuit à strictement personne,il n'y a sans doute rien de plus abject que cela.
Ils sont nombreux ceux pour qui l'abjection est un mode de vie tout à fait naturel.
Il y a ceux qui font, sans le savoir, le choix de l'abjection, et il y a ceux pour qui l'abjection relève d'un choix délibéré, mûrement réfléchi,cependant que d'autres ,dont il est heureux que certains se hérissent et se révoltent, se voient imposer différentes modalités de l'abjection.
Bien des hommes s'estimeraient heureux,ou du moins satisfaits,s'ils pouvaient tout simplement satisfaire leurs besoins les plus élémentaires,mais il semble bien que même cela,qui pourtant devrait être ridiculement facile, soit au plus grand nombre refusé.
Il se sentait amer et frustré, n'était pas heureux,et, pour cette raison,souhaitait que personne ne pût être heureux, cependant que son frère, qui n'était pas moins malheureux que lui,exprimait , pour la même raison, le voeu que les autres pussent être heureux.
On ne sache pas que les animaux aient la faculté de s'ennuyer, même si , au fond, on n'en sait grand-chose,mais que ce puisse être une indication de quelque supériorité de l'animal par rapport à l'être humain qui,lui, ne sait que trop ce qu'il en est de l'ennui,est une possibilité qu'on se refuse absolument à considérer.
Il est bien vrai que si l'être humain ne s'ennuyait,il ne ferait probablement rien,il n'est pas moins vrai que, parce qu'il s'ennuie,il commet d'incroyables atrocités.
On croit que les utopistes sont des rêveurs;en fait, ce sont des révoltés.
Les intellectuels ne sont pas si éloignés qu'on l'affirme des réalités du quotidien;ils cherchent seulement à les transformer.
Ils sont nombreux ceux pour qui l'abjection est un mode de vie tout à fait naturel.
Il y a ceux qui font, sans le savoir, le choix de l'abjection, et il y a ceux pour qui l'abjection relève d'un choix délibéré, mûrement réfléchi,cependant que d'autres ,dont il est heureux que certains se hérissent et se révoltent, se voient imposer différentes modalités de l'abjection.
Bien des hommes s'estimeraient heureux,ou du moins satisfaits,s'ils pouvaient tout simplement satisfaire leurs besoins les plus élémentaires,mais il semble bien que même cela,qui pourtant devrait être ridiculement facile, soit au plus grand nombre refusé.
Il se sentait amer et frustré, n'était pas heureux,et, pour cette raison,souhaitait que personne ne pût être heureux, cependant que son frère, qui n'était pas moins malheureux que lui,exprimait , pour la même raison, le voeu que les autres pussent être heureux.
On ne sache pas que les animaux aient la faculté de s'ennuyer, même si , au fond, on n'en sait grand-chose,mais que ce puisse être une indication de quelque supériorité de l'animal par rapport à l'être humain qui,lui, ne sait que trop ce qu'il en est de l'ennui,est une possibilité qu'on se refuse absolument à considérer.
Il est bien vrai que si l'être humain ne s'ennuyait,il ne ferait probablement rien,il n'est pas moins vrai que, parce qu'il s'ennuie,il commet d'incroyables atrocités.
On croit que les utopistes sont des rêveurs;en fait, ce sont des révoltés.
Les intellectuels ne sont pas si éloignés qu'on l'affirme des réalités du quotidien;ils cherchent seulement à les transformer.
Au fond, Aristote a raison : il faut trouver le juste milieu,mais le problème,c'est qu'il n'est pas sûr qu'il existe quelque chose de tel que le juste milieu.N'est-ce pas cependant pour cela même que l'auteur de la Poétique réclamait qu'on le trouvât ?
La vie est tellement dure et cruelle pour la très grande majorité des gens qu'il en finissent par n'avoir ni ambition ni désir et, devenus êtres de besoin à peine différents des animaux,ne demandent autre chose qu'un peu de repos, un peu de confort,un peu de plaisir ,pendant rien que quelques minutes tous les jours ,mais même cela, qui en vérité n'est pas grand-chose, est par la minorité de riches et de puissants qui se nourrissent du malheur d'autrui jugé excessif,et donc inacceptable.
La vie est tellement dure et cruelle pour la très grande majorité des gens qu'il en finissent par n'avoir ni ambition ni désir et, devenus êtres de besoin à peine différents des animaux,ne demandent autre chose qu'un peu de repos, un peu de confort,un peu de plaisir ,pendant rien que quelques minutes tous les jours ,mais même cela, qui en vérité n'est pas grand-chose, est par la minorité de riches et de puissants qui se nourrissent du malheur d'autrui jugé excessif,et donc inacceptable.
Thursday, December 22, 2011
Il est profondément sale de profiter, fût-ce sans le vouloir,fût-ce sans même le savoir, de n'importe quel être,mais infiniment plus immonde encore est le fait de profiter de quelque être sans même en avoir conscience, et quant à ceux qui se vantent de ...........
Il est aussi révoltant de profiter de quelqu'un que de laisser profiter de quelqu'un.
Il est aussi révoltant de profiter de quelqu'un que de laisser profiter de quelqu'un.
Wednesday, December 21, 2011
Toute culture qui enseigne l'obéissance inconditionnelle face à l'autorité, sous quelque forme qu'elle se présente,et qui, donc, exige l'entière soumission de l'individu humain aux revendications de la force, de la tradition, du droit lui-même,est incompatible avec la liberté et la dignité de l'être humain.
La confiance illimitée et ,en définitive, aveugle requise, sous peine de très sévères et cruelles sanctions,en faveur des Autorités,des institutions, du Gouvernement, ce n'est ni l'envers , ni la face cachée, ni même la soeur jumelle de la soumission, mais bel et bien la soumission elle-même en ce qui en est probablement la forme la plus basse et la plus laide.
Il souscrit et participe à son asservissement et croit ainsi en pouvoir nier le fait, s'imposant,ou feignant de s'imposer lui-même ce qu'on lui impose afin de s'inventer des mensonges qui le déshonorent bien plus encore que l'indignité de sa condition .
La confiance illimitée et ,en définitive, aveugle requise, sous peine de très sévères et cruelles sanctions,en faveur des Autorités,des institutions, du Gouvernement, ce n'est ni l'envers , ni la face cachée, ni même la soeur jumelle de la soumission, mais bel et bien la soumission elle-même en ce qui en est probablement la forme la plus basse et la plus laide.
Il souscrit et participe à son asservissement et croit ainsi en pouvoir nier le fait, s'imposant,ou feignant de s'imposer lui-même ce qu'on lui impose afin de s'inventer des mensonges qui le déshonorent bien plus encore que l'indignité de sa condition .
Il n'est peut-être pas un seul écrivain au monde,un écrivain étant avant tout quelqu'un qui éprouve le besoin d'écrire, qui ne saurait vivre sans écrire,écrivît-il lamentablement, qui n'écrive sans être habité par la crainte de donner une oeuvre médiocre tout en rêvant de produire une oeuvre de génie.
Face à une oeuvre produite avec patience et amour------et point n'est besoin d'être diablement intelligent pour s'en apercevoir,adopter , fût-elle médiocre ,une attitude de respect,sans toutefois se laisser aller à de l'indulgence.
Face à une oeuvre produite avec patience et amour------et point n'est besoin d'être diablement intelligent pour s'en apercevoir,adopter , fût-elle médiocre ,une attitude de respect,sans toutefois se laisser aller à de l'indulgence.
On s'étonne que les gens qui sont bêtes et laids se croient beaux et intelligents,alors qu'il n'y a absolument rien d'étonnant à cela.
Le cinéma, même le cinéma dit de réalité, en fait ne reflète jamais la réalité;il la transforme et ,la transformant, la produit véritablement.
A la différence du cinéma commercial qui est un art, si l'on peut dire, de la sublimation, le vrai ,ou le grand cinéma set un art de la révélation.
C'est prendre le poète pour un journaliste et l'artiste pour un commerçant que de leur demander de vivre en harmonie avec ce qu'on croit pouvoir appeler leur temps, c'est surtout méconnaître que leur temps à eux n'est pas celui de tout le monde.
Le cinéma, même le cinéma dit de réalité, en fait ne reflète jamais la réalité;il la transforme et ,la transformant, la produit véritablement.
A la différence du cinéma commercial qui est un art, si l'on peut dire, de la sublimation, le vrai ,ou le grand cinéma set un art de la révélation.
C'est prendre le poète pour un journaliste et l'artiste pour un commerçant que de leur demander de vivre en harmonie avec ce qu'on croit pouvoir appeler leur temps, c'est surtout méconnaître que leur temps à eux n'est pas celui de tout le monde.
Travailler pour vivre,vivre pour travailler,ce n'est pas une vie; c'est pourtant à cela que se résume la vie pour la plupart des gens sur terre.
Il est si difficile d'accepter qu'on n'est pas libre que certains ( la majorité ? )n'hésiteront à s'affirmer libres alors que tout indique clairement qu'ils vivent bel et bien comme des esclaves.
Pour beaucoup de gens, peut-être même pour le plus grand nombre, le grand écrivaib, c'est avant tout quelqu'un qui maîtrise superbement les figures de rhétorique dont il fait un usage aussi abondant que savant ,et toujours inédit; bref, l'écrivain, par excellence,c'est , ce serait le parfait rhétoricien.Or,il est relativement facile de parvenir à un niveau d'excellence peu commune dans le maniement de la rhétorique ,et on peut même se demander, encore qu'il soit probablement impossible d'en jamais finir avec la rhétorique, si le véritable écrivain n'est pas justement celui qui , dans ses écrits, réussit à bannir toute trace,presque toute trace de rhétorique.
Il est si difficile d'accepter qu'on n'est pas libre que certains ( la majorité ? )n'hésiteront à s'affirmer libres alors que tout indique clairement qu'ils vivent bel et bien comme des esclaves.
Pour beaucoup de gens, peut-être même pour le plus grand nombre, le grand écrivaib, c'est avant tout quelqu'un qui maîtrise superbement les figures de rhétorique dont il fait un usage aussi abondant que savant ,et toujours inédit; bref, l'écrivain, par excellence,c'est , ce serait le parfait rhétoricien.Or,il est relativement facile de parvenir à un niveau d'excellence peu commune dans le maniement de la rhétorique ,et on peut même se demander, encore qu'il soit probablement impossible d'en jamais finir avec la rhétorique, si le véritable écrivain n'est pas justement celui qui , dans ses écrits, réussit à bannir toute trace,presque toute trace de rhétorique.
Une société juste,non pas-------ce serait trop demander,--------une société au sein de laquelle tout le monde serait juste,mais un espace social où prévaudrait la justice est très certainement une impossibilité ,mais c'est justement pour cette raison qu'il faudrait ne rien négliger pour qu'un jour une société juste puisse exister, et faute d'une société vraiment juste,on en aurait alors une qui serait aussi peu injuste qu'on le pourrait souhaiter.
Tombant sur une citation célèbre de Sun Tzu,tirée bien évidemment de l'Art de la guerre, citation donnée dans sa version anglaise, je lis tout naturellement ' All welfare is based on deception ' alors quen'importe qui peut lire ' All warfare is based on deception '; j'ai cependant vite fait de revenir de mon erreur,mais c'est pour m'incontinent demander si en fait je n'avais point commis d'erreur du tout.
Monday, December 19, 2011
On croit pouvoir établir une distinction entre les sociétés libres, libérales, permissives ,voire tolérantes, et celles qui sont rigides, austères, dominatrices, répressives et oppressives,mais cette distinction elle-même,même si elle n'est pas entièrement caduque,ne vaut probablement grand-chose,non seulement parce que les sociétés les plus libres et les plus permissives peuvent souvent,sinon toujours se révéler les plus injustes,mais surtout parce que la liberté n'y est pas moins problématique que dans les sociétés autoritaires,étant donné qu'il ne s'agit justement d'un déjà-là,de quelque chose qui serait d'avance donné,par la Nature ou par l'organisation de la vie sociale,la liberté étant à partout conquérir ,et peut-être même faudrait-il songer à la conquérir bien plus encore là où il semble qu'elle soit d'avance acquise,là où où l'on piétine toute volonté de liberté,où l'on domine et exploite d'autant plus que personne n'a conscience de n'être point libre .
Sunday, December 18, 2011
S'élever au-dessus des circonstances ordinaires de la vie, ne point se laisser envahir et dominer par tout ce qui empêche(rait) de mener sa vie à sa guise,cela s'apprend peut-être,mais on peut douter que cela puisse s'enseigner;cela s'apprend au contact de certaines oeuvres, de certaines pratiques, de manière telle cependant qu'il est difficile de dire ce qu'on a appris et comment on a appris quoi que ce soit, bien qu'il soit indéniable qu'on a bel et bien apppris quelque chose.
Ne jamais s'apprêter à prendre la plume ou le pinceau,à écrire en général, sans être habité par la crainte de commettre une maladresse,une sottise .
Le jeu des influences est infiniment complexe : il y entre souvent bien plus du sien que ce qu'on croit avoir appris d'autrui,et c'est tant mieux ou tant pis.
Ne jamais s'apprêter à prendre la plume ou le pinceau,à écrire en général, sans être habité par la crainte de commettre une maladresse,une sottise .
Le jeu des influences est infiniment complexe : il y entre souvent bien plus du sien que ce qu'on croit avoir appris d'autrui,et c'est tant mieux ou tant pis.
Tout concevoir en termes de confrontation et de domination alors qu'il est tellement plus simple de privilégier la coopération et l'entente,il semble qu'il n'y ait pour cela que des êtres humains.Encore heureux qu'ils ne soient pas tous à n'avoir d'yeux que pour cette conception agonistique des relations avec autrui !
La paix et l'harmonie sont-elles possibles sur la terre ?Oui , mais pas avant que tous les hommes n'aient appris à lire,et cela risque de prendre longtemps, très longtemps.
Avant toute chose, l'éducation devrait apprendre à se protéger contre toute forme d'agression ,à éloigner toute possibilité d'atteinte à sa personne ; cela n'est certes guère facile ,mais sans cela, aucune éducation , dans la mesure où elle ignorerait la nécessité de ce qu'il faut bien appeler la conservation de soi ou, si l'on préfère, la sauvegarde de sa libertà à soi,n'est digne de ce nom.
Etre libre, c'est bien faire ce qu'on veut,où et quand on le veut, comme on le veut ,mais pourvu qu'on ne nuise à rien ni à personne.Cela ,qui , à la lmite, pourrait paraître relativement simple, ne l'est certainement pas, dans la mesure où trop souvent on nuit aux autres sans même le vouloir, sans y songer.
Le besoin de s'affirmer , de s'imposer ne se justifie que face à l'agression,sinon il n'est qu'expression d'un profond désordre psychique.
La paix et l'harmonie sont-elles possibles sur la terre ?Oui , mais pas avant que tous les hommes n'aient appris à lire,et cela risque de prendre longtemps, très longtemps.
Avant toute chose, l'éducation devrait apprendre à se protéger contre toute forme d'agression ,à éloigner toute possibilité d'atteinte à sa personne ; cela n'est certes guère facile ,mais sans cela, aucune éducation , dans la mesure où elle ignorerait la nécessité de ce qu'il faut bien appeler la conservation de soi ou, si l'on préfère, la sauvegarde de sa libertà à soi,n'est digne de ce nom.
Etre libre, c'est bien faire ce qu'on veut,où et quand on le veut, comme on le veut ,mais pourvu qu'on ne nuise à rien ni à personne.Cela ,qui , à la lmite, pourrait paraître relativement simple, ne l'est certainement pas, dans la mesure où trop souvent on nuit aux autres sans même le vouloir, sans y songer.
Le besoin de s'affirmer , de s'imposer ne se justifie que face à l'agression,sinon il n'est qu'expression d'un profond désordre psychique.
Les parents se plaignent souvent de ce que leurs enfants ne les écoutent pas;qu'ont-ils fait cependant pour se faire entendre d'eux ?
Même dans le meilleur des cas, il est impossible d'élever ses enfants comme il serait souhaitable qu'ils fussent élevés,vu que la méthode pour cela n'existe pas .Et l'on persiste néanmoins à vouloir élever des enfants !
Même dans le meilleur des cas, il est impossible d'élever ses enfants comme il serait souhaitable qu'ils fussent élevés,vu que la méthode pour cela n'existe pas .Et l'on persiste néanmoins à vouloir élever des enfants !
Il fut un temps où l'on tenait que le langage littéraire devait être celui des salons; puis on a trouvé qu'il lui fallait être celui du quotidien avant d'affirmer qu'il lui faut être celui de la rue : il faut croire que pour certains le langage littéraire ne saurait avoir de spécificité propre à lui.
La spécificité du langage littéraire tient à ceci qu'il est toujours unique et toujours en train d'évoluer ,et , à considérer qu'il en va ainsi du langage littéraire,on peut très bien conclure qu'il n'a pas de spécificité préétablie,mais cela ne veut nullement dire que le langage littéraire, c'est n'importe quoi.
La spécificité du langage littéraire tient à ceci qu'il est toujours unique et toujours en train d'évoluer ,et , à considérer qu'il en va ainsi du langage littéraire,on peut très bien conclure qu'il n'a pas de spécificité préétablie,mais cela ne veut nullement dire que le langage littéraire, c'est n'importe quoi.
Il est probablement vrai que rien ne sert à rien et que rien ne vaut rien,mais ce sont les seuls oisifs qui en tireront prétexte pour ne rien faire.
Si rien ne vaut rien, si la vie elle-même ne vaut rien ,étant une ' connerie' ( Valéry ), sans doute ne faut-il rien prendre au sérieux , mais outre qu'il n'est pas sûr qu'on en soit capable,il ne faudrait tout de même pas,parce que rien ne mériterait ( peut-être ? ) d'être pris au sérieux, qu'on passât sa vie à bavarder, à jouer aux cartes.
Si rien ne vaut rien, si la vie elle-même ne vaut rien ,étant une ' connerie' ( Valéry ), sans doute ne faut-il rien prendre au sérieux , mais outre qu'il n'est pas sûr qu'on en soit capable,il ne faudrait tout de même pas,parce que rien ne mériterait ( peut-être ? ) d'être pris au sérieux, qu'on passât sa vie à bavarder, à jouer aux cartes.
Saturday, December 17, 2011
Tout écrivain est l'auteur d'un seul livre ,non seulement en ce sens,au demeurant superficiel, qu'il ne cesse au fond, dût-il produire une abondance d'oeuvres , de travailler à un seul et même ouvrage ,mais pour ceci qu'il n'en finit d'essayer d'écrire ,de produire l'oeuvre qu'il ne parviendra jamais à donner.
De savoir que certaines oeuvres devant lesquelles nous nous extasions---------on peut penser à Shakespeare,à Molière,-------n'étaient ,du vivant de leurs auteurs et même pendant pas mal de temps après, considérées comme étant de simples divertissements ,oblige à se demander si ce ne sont pas les amuseurs d'aujourd'hui qui seront salués par la postérité comme des génies.
L'oeuvre est cet objet (in)-existant qui,dans le silence et la solitude, attend le lecteur qui la portera à la clarté du jour.
De savoir que certaines oeuvres devant lesquelles nous nous extasions---------on peut penser à Shakespeare,à Molière,-------n'étaient ,du vivant de leurs auteurs et même pendant pas mal de temps après, considérées comme étant de simples divertissements ,oblige à se demander si ce ne sont pas les amuseurs d'aujourd'hui qui seront salués par la postérité comme des génies.
L'oeuvre est cet objet (in)-existant qui,dans le silence et la solitude, attend le lecteur qui la portera à la clarté du jour.
Friday, December 16, 2011
Heidegger était-il nazi ? Je n'en crois rien ,tout en reconnaissant que la réponse à cette question n'est guère aisée.Cependant ,je maintiendrai que même si Heidegger était bel et bien nazi, au sens le plus détestable fu terme, cela ne devrait rien ,absolument rien changer à la profondeur de sa pensée.Il s'en trouvé certes qui ont trouvé que Heidegger n'avait rien apporté de nouveau;savaient -ils lire cependant ?
Parce qu'il a dit que ceux qui pensent grandement, se trompent souvent grandement,on en a conclu que ceux qui pensent grandement se trompent toujours grandement. Question : comment faire pour se débarrasser des cons ?
Heidegger est certainement le premier penseur de toute l'histoire de la philosophie,non parce qu'il eût effectivement pensé alors que jusque-là on ne faisait que réfléchir,mais parce qu'il a essayé de penser.
Heidegger doit beaucoup à Hegel---et personne mieux que Koyré ne l'a compris,encore qu'il n'y ait pas que Koyré,-----------et plus encore à Husserl,mais qui, sauf un un analphabète s'amuserait à penser qu'il n'ait rien apporté de nouveau ?
Toute la pensée de l'altérité, tout l'effort de penser l'altérité du moins en Occident---------on songera à Levinas, à Derida----------, n'eût sans doute point été possible sans Heidegger ; un jour viendra où cela semblera si évident que l'on s'étonnera que d'aucuns ne s'en soient pas aperçus.
Il nous a comme personne appris la nécessité , l'exigence de la pensée, sans à aucun moment prétendre que lui-même fût déjà en train de penser , mais ,Dieu merci! il ya eu Derrida,et sans lui,Dieu sait si l'on parlerait encore de Heidegger aujourd'hui.
Derrida est sinon le seul ,du moins le premier,à notre connaissance en tout cas, à avoir compris que l'on peut très bien critiquer Heidegger sans pour autant, pour si peu nier qu'on lui doit à peu près tout.
Parce qu'il a dit que ceux qui pensent grandement, se trompent souvent grandement,on en a conclu que ceux qui pensent grandement se trompent toujours grandement. Question : comment faire pour se débarrasser des cons ?
Heidegger est certainement le premier penseur de toute l'histoire de la philosophie,non parce qu'il eût effectivement pensé alors que jusque-là on ne faisait que réfléchir,mais parce qu'il a essayé de penser.
Heidegger doit beaucoup à Hegel---et personne mieux que Koyré ne l'a compris,encore qu'il n'y ait pas que Koyré,-----------et plus encore à Husserl,mais qui, sauf un un analphabète s'amuserait à penser qu'il n'ait rien apporté de nouveau ?
Toute la pensée de l'altérité, tout l'effort de penser l'altérité du moins en Occident---------on songera à Levinas, à Derida----------, n'eût sans doute point été possible sans Heidegger ; un jour viendra où cela semblera si évident que l'on s'étonnera que d'aucuns ne s'en soient pas aperçus.
Il nous a comme personne appris la nécessité , l'exigence de la pensée, sans à aucun moment prétendre que lui-même fût déjà en train de penser , mais ,Dieu merci! il ya eu Derrida,et sans lui,Dieu sait si l'on parlerait encore de Heidegger aujourd'hui.
Derrida est sinon le seul ,du moins le premier,à notre connaissance en tout cas, à avoir compris que l'on peut très bien critiquer Heidegger sans pour autant, pour si peu nier qu'on lui doit à peu près tout.
Joseph Kennedy,le père de John,Robert et Edward, était,aux dires de pratiquement tout le monde,un parfait salaud;l'était-il cependant plus que ses enfants, lui qui a tout fait pour qu'ils eussent la meilleure existence possible?Bien qu'il ne soit point faux d'affirmer que tout au long il n'a fait qu'essayer de réaliser son rêaliser son rêve à lui d'être Président des Etats-Unis,on ne saurait nier qu'il n'ait , tout en se livrant à des actions condamnables ,il est vrai,rien épargné pour que ses enfants,pour que ses fils du moins aient la meilleure vie possible, et ils ne sont pas bien nombreux, pas aussi nombreux que l'on pourrait ou voudrait le penser,les pères dont on pourrait dire autant.
De Howard Hughes on retient surtout qu'il fut une espèce de Crésus des temps modernes;c'est oublier qu'il fut également un inventeur.Cet homme qui avait à peu près tout connu choisit de finir ses jours en reclus,menant une vie d'anachorète,peut-être même de saint ,à croire qu'ayant compris le mystère de l'existence mieux que tant de philosophes qui avaient passé tout leur temps à réfléchir,à méditer,à penser, penchés sur des milliers de livres,il était parvenu à la conclusion que l'être humain n'a d'autre vocation que la solitude ,une solitude choisie, délibérée,probablement sereine,voire heureuse.
Le seul tort d'Orson Welles, ce fut de donner trop tôt, trop jeune, une oeuvre absolument exceptionnelle ,une oeuvre de génie que rien ne pourrait égaler.On peut regretter que ,Citizen Kane achevé,il n'ait pas choisi de se retirer,mais il s'agit là d'une décision qu'il revenait à Welles seul de prendre .
John Ford a souvent une attitude, des réactions que l'on est tenté de dire de mépris, d'un mépris presque agressif qui ne laisse pas d'irriter ; en fait, les réactions de Ford témoignent d'une certaine lassitude.Toutes ces questions qu'on lui posait avaient toujours l'air de l'agacer.Mais c'est que c'était un homme profondément modeste : il ne savait que faire des films et peut-être même regrettait - il de n'être vraiment capable que de cela.Tout ce qu'il pouvait à dire du cinéma,il le disait dans ses films, avec ses films ,avec une caméra,et le reste ne l'intéressait guère.Mais il semble que d'aucuns s'intéressassent bien plus à ce qu'il pouvait avoir à dire qu'à ses films,comme si de l'entendre parler,ils allaient mieux apprécier ses films.Aux questions qu'on lui adressait, Ford répondait clairement en invitant à apprendre à regarder.Il ne semble pas qu'ils soient nombreux à l'avoir compris.
De Howard Hughes on retient surtout qu'il fut une espèce de Crésus des temps modernes;c'est oublier qu'il fut également un inventeur.Cet homme qui avait à peu près tout connu choisit de finir ses jours en reclus,menant une vie d'anachorète,peut-être même de saint ,à croire qu'ayant compris le mystère de l'existence mieux que tant de philosophes qui avaient passé tout leur temps à réfléchir,à méditer,à penser, penchés sur des milliers de livres,il était parvenu à la conclusion que l'être humain n'a d'autre vocation que la solitude ,une solitude choisie, délibérée,probablement sereine,voire heureuse.
Le seul tort d'Orson Welles, ce fut de donner trop tôt, trop jeune, une oeuvre absolument exceptionnelle ,une oeuvre de génie que rien ne pourrait égaler.On peut regretter que ,Citizen Kane achevé,il n'ait pas choisi de se retirer,mais il s'agit là d'une décision qu'il revenait à Welles seul de prendre .
John Ford a souvent une attitude, des réactions que l'on est tenté de dire de mépris, d'un mépris presque agressif qui ne laisse pas d'irriter ; en fait, les réactions de Ford témoignent d'une certaine lassitude.Toutes ces questions qu'on lui posait avaient toujours l'air de l'agacer.Mais c'est que c'était un homme profondément modeste : il ne savait que faire des films et peut-être même regrettait - il de n'être vraiment capable que de cela.Tout ce qu'il pouvait à dire du cinéma,il le disait dans ses films, avec ses films ,avec une caméra,et le reste ne l'intéressait guère.Mais il semble que d'aucuns s'intéressassent bien plus à ce qu'il pouvait avoir à dire qu'à ses films,comme si de l'entendre parler,ils allaient mieux apprécier ses films.Aux questions qu'on lui adressait, Ford répondait clairement en invitant à apprendre à regarder.Il ne semble pas qu'ils soient nombreux à l'avoir compris.
Thursday, December 15, 2011
Ils sont nombreux, très nombreux,ils sont omniprésents et on les partout rencontre ,y compris dans les milieux où ils n'ont que faire et où ils parviennent même parfois, souvent à faire prévaloir leurs préjugés et leurs sottises , à faire prendre des décisions et à imposer des actions qui s'en inspirent;tout le monde ne les connaît pas cependant, car c'est justement eux,tout le monde et tous les maux de la terre proviennent sans doute de là.
A quoi auras-tu passé ta vie ?Ce n'est pas à la fin de sa vie,quand on sent,croit,ou sait que c'est enfin la fin , qu'il se faut cette question poser,à la fin de la vie, d'une carrière,d'une formation,à la fin de quoi que ce soit alors qu'il n'y a plus rien à faire, mais à tout instant de sa vie .
C'est toujours dans l'après coup, quand il est au moins un peu trop tard,au futur antérieur ,qu'on se pénètre d'évidences au fond bien élémentaires;cela n'est pas très intelligent.
Les imbéciles croient toujours comprendre et sont toujours avides de fournir des explications;il n'y a que ceux qui sont intelligents qui ne comprennent pas .
C'est toujours dans l'après coup, quand il est au moins un peu trop tard,au futur antérieur ,qu'on se pénètre d'évidences au fond bien élémentaires;cela n'est pas très intelligent.
Les imbéciles croient toujours comprendre et sont toujours avides de fournir des explications;il n'y a que ceux qui sont intelligents qui ne comprennent pas .
Wednesday, December 14, 2011
Tout le monde ,presque tout le monde si l'on préfère rêve d'une vie splendide, d'une vie de rêve quoi!Mais tout le monde, presque tout le monde mêne une existence parfaitement lamentable;peut-être que si l'on ne passait son temps à rêver d'une existence de rêve,on pourrait effectivement s'offrir une vie de rêve;peut-être.
Croire que, parce que quelqu'un dit oui ou ne dit rien, il est pleinement consentant, il est, comme on dit, d'accord,il faut pour cela toute la sottise d'un.......
Les êtres humains seraient-ils heureux s'ils étaient libres de faire tout ce qu'ils veulent et qu'ils le pussent effectivement ? Peut-être;mais à condition qu'ils sachent ce qu'ils veulent.
Les êtres humains seraient-ils heureux s'ils étaient libres de faire tout ce qu'ils veulent et qu'ils le pussent effectivement ? Peut-être;mais à condition qu'ils sachent ce qu'ils veulent.
Tuesday, December 13, 2011
Les prétextes,les excuses servent de raisonnement à ceux qui,n'ayant ni discipline ni volonté,cherchent à transformer leurs insuffisances en qualités, et pour eux, tout peut toujours fonctionner comme prétexte ou excuse.
La lecture a beau, quand elle a vraiment lieu,être un acte créateur,elle ne transformera jamais une ineptie en quelque chose de sublime; c'est pourtant ce dont voudraient nous convaincrele journaliste,le publiciste et le politicien,mais il est vrai qu'eux ne lisent pas.
L'auteur d'une oeuvre médiocre est toujours condamnable ,ne serait-ce que parce qu'il aurait au moins dû voir et savoir ce qu'il était en train, devrait voir et savoir ce qu'il est en train de faire, mais que dire de ceux qui vantent les mérites d'une oeuvre qui de toute évidence est exécrable.
La lecture a beau, quand elle a vraiment lieu,être un acte créateur,elle ne transformera jamais une ineptie en quelque chose de sublime; c'est pourtant ce dont voudraient nous convaincrele journaliste,le publiciste et le politicien,mais il est vrai qu'eux ne lisent pas.
L'auteur d'une oeuvre médiocre est toujours condamnable ,ne serait-ce que parce qu'il aurait au moins dû voir et savoir ce qu'il était en train, devrait voir et savoir ce qu'il est en train de faire, mais que dire de ceux qui vantent les mérites d'une oeuvre qui de toute évidence est exécrable.
Une société qui fait du travail la seule activité possible de la plupart de ses membres ne peut qu'être qualifiée de barbare,et c'est bien pire encore quand le travail,devenu servitude quotidienne dont souffrent la majorité ,ne permet même pas la simple satisfaction des besoins les plus élémentaires.
Quand le travail sera devenu une forme de libération et de réalisation de soi,on pourra parler de civilisation,mais pas avant.
Il y a toujours eu sur la terre suffisamment de richesses pour que chaque être humain satisfasse à tous ses besoins et,peut-être même , réalise tous ses désirs, mais la plupart des êtres humains se morfondent dans la misère,et qu'on en soit venu à accepter ce scandale contre lequel on fait seulement semblant de s'insurger indique suffisamment qu'on est loin d'être sorti de la barbarie.
Quand le travail sera devenu une forme de libération et de réalisation de soi,on pourra parler de civilisation,mais pas avant.
Il y a toujours eu sur la terre suffisamment de richesses pour que chaque être humain satisfasse à tous ses besoins et,peut-être même , réalise tous ses désirs, mais la plupart des êtres humains se morfondent dans la misère,et qu'on en soit venu à accepter ce scandale contre lequel on fait seulement semblant de s'insurger indique suffisamment qu'on est loin d'être sorti de la barbarie.
Le législateur sait que la loi n'est pas la justice, mais son rêve à lui, c'est que tout le monde les croie identiques; le philosophe aussi sait que la loi n'est pas la justice,mais lui oeuvre pour que la justice soit la loi.
Pour motiver son indifférence quant à la justice, le législateur invoque l'impossibilité de dire la justice ;c'est la même impossibilité que souligne le philosophe pour exhorter que l'on fasse de la quête de la justice le seul motif honorable d'une existence humaine.
Pour motiver son indifférence quant à la justice, le législateur invoque l'impossibilité de dire la justice ;c'est la même impossibilité que souligne le philosophe pour exhorter que l'on fasse de la quête de la justice le seul motif honorable d'une existence humaine.
Sunday, December 11, 2011
De croire qu'on a raison pousse à débiter des évidences sur le mode de la révélation,en adoptant un ton solennel,comme si l'on avait effectué une découverte capitale , et bien souvent,on ne se rend même pas compte ,fût-ce après coup, à quel point on s'est montré ridicule,ou plutôt on n'a pas envie de le savoir ,on se refuse à en accepter la réalité , alors qu'il eût mieux valu, au lieu de persister dans la voie de l'obtusion, de reconnaître qu'on a été puéril et de s'efforcer de faire preuve de circonspection,mais de cela ne sont capables que ceux qui sont vraiment intelligents qui, d'ailleurs, n'ont pas vraiment à rougir de quelque ridicule dont ils se seraient couverts ,sauf à se remémorer quelques rares épisodes d'une adolescence par moments trop enthousiaste, tandis que les autres , ceux qui n'ont pas envie d'en savoir quoi que ce soit,ne peuvent que continuer comme par devant , surtout qu'il y a toujours au moins un imbécile qui sera disposé à le vénérer pour avoir proféré une tautologie.
Quand un jeune commet une naïveté,on en sourit,quand on ne l'en raille et condamne,mais quand un adulte , surtout s'il s'agit d'un adulte fort et puissant, entreprend une action qui diffère à peine de la maladresse dont s'est rendu coupable , dans un accès d'ardeur,un jeune homme pourtant motivé par des sentiments que personne ne songera à juger indignes,on applaudit et se prosterne, mais c'est que ,ici et là, ce n'est pas la naïveté elle-méme que l'on réprouve ou célèbre, c'est ,par lâcheté , la faiblesse que l'on écrase et la force que l'on admire, car ,pour peu que le jeune homme eût été fort et puissant, on ne se fût pas moins empressé de l'idolâtrer.
Pour avoir réduit les autres au silence, il croit avoir raison; c'est ce qu'on appelle un con : il ne soupçonnera jamais à quel point le silence peut être synonyme de mépris.
Quand un jeune commet une naïveté,on en sourit,quand on ne l'en raille et condamne,mais quand un adulte , surtout s'il s'agit d'un adulte fort et puissant, entreprend une action qui diffère à peine de la maladresse dont s'est rendu coupable , dans un accès d'ardeur,un jeune homme pourtant motivé par des sentiments que personne ne songera à juger indignes,on applaudit et se prosterne, mais c'est que ,ici et là, ce n'est pas la naïveté elle-méme que l'on réprouve ou célèbre, c'est ,par lâcheté , la faiblesse que l'on écrase et la force que l'on admire, car ,pour peu que le jeune homme eût été fort et puissant, on ne se fût pas moins empressé de l'idolâtrer.
Pour avoir réduit les autres au silence, il croit avoir raison; c'est ce qu'on appelle un con : il ne soupçonnera jamais à quel point le silence peut être synonyme de mépris.
Saturday, December 10, 2011
Les gens malhonnêtes ont aisément la conscience tranquille,soit parce qu'ils n'ont pas conscience de leur malhonnêteté ,étant par trop obtus pour arriver à comprendre à quel point ils sont veules,soit parce qu'ils nient ou/et subliment leur ignominie,allant même jusqu'à en accuser les autres ,cependant qu'ils s'en vantent.
Pour les gens malhonnêtes, la malhonnêteté, c'est surtout ce dont les autres seuls peuvent être coupables.
L'envie et la jalousie ,qui sont, chez les enfants , encore que tous n'en souffrent pas, parfaitement compréhensibles,chez les adultes deviennent sales et repoussantes.
On ne peut jamais surestimer la noirceur de certaines personnes,la scélératesse,chez elles, en elles, ne connaissant pas de limite.
Pour les gens malhonnêtes, la malhonnêteté, c'est surtout ce dont les autres seuls peuvent être coupables.
L'envie et la jalousie ,qui sont, chez les enfants , encore que tous n'en souffrent pas, parfaitement compréhensibles,chez les adultes deviennent sales et repoussantes.
On ne peut jamais surestimer la noirceur de certaines personnes,la scélératesse,chez elles, en elles, ne connaissant pas de limite.
Ceux qui jugent déraisonnable d'entreprendre ce dont on n'est pas capable oublient qu'on ne saurait se vraiment passionner que pour cela seul dont on n'est point capable.Le vrai problème, c'est qu'on est la plupart du temps trop paresseux pour songer à se préparer afin d'être capable de ce dont,pour l'heure, on n'est point capable.Mais aussitôt surgit un autre problème , du moins pour ceux qui s'obligent à se préparer, à travailler : dès qu'ils se sentent capables de ce dont ils n'étaient point capables, ils ne s'y intéressent plus,préférant,pour satisfaire leur volonté d'action ou pour tromper leur ennui,ou encore pour se convaincre de vivre pleinement, chercher autre chose dont ils ne sont pas capables.
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