Monday, January 21, 2013
Au fond, on ne change pas, on est à quatre-vingts ans aussi égoïste et con qu'on pouvait l'être à huit ans, sinon plus con et égoïste encore, et tous nos rêves de beauté, nos envies d'héroïsme et de grandeur, nos désirs d'élévation et de noblesse ne font que traduire encore plus cruellement la conscience que nous avons de notrepropre pourriture dont rien ni personne ne pourront nous libérer, surtout pas nous.
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