A la différence de l'animal, qui est essentiellement, sinon uniquement, un être biologique, l'individu humain est principalement un être culturel et, donc, social: on se peut demander si c'est vraiment là une chance plutôt qu'un désavantage.
On naît forcément dans une culture, mais on ne vit pas au sein de cette culture-là, quelles qu'en soient les vertus qui y seraient inhérentes et celles qu'elle aura, pour diverses raisons, notamment politiques et historiques, acquises: on y tout au plus somnambulise ou agonise.
Il faut la culture, il faut le passé, mais à condition qu'on s'en débarrasse, car c'est, pour peu qu'on veuille être libre, une tâche absolument indispensable, quoique impossible et, donc, d'autant plus indispensable, surtout que toute une vie, quand on y songerait, n'y suffirait: il faudrait, par conséquent, qu'on s'y attelât de toute urgence; or c'est une option inverse que le plus souvent on incline à privilégier, sans doute parce que la plupart des hommes la plupart du temps n'atttachent guère d'importance à la liberté et ils y attachent d'autant moins d'importance qu'ils n'ont pas conscience de n'y attacher aucune importance.
Wednesday, July 2, 2014
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