L'individu qui n'éprouve aucune difficulté à supporter sa propre compagnie est bien plus heureux qu'il ne le saurait deviner.
C'est, entre autres raisons, parce qu'on a mal en sa propre compagnie qu'on recherche celle des autres.
Toute compagnie lui est pénible: celle des autres, mais peut-être bien plus encore, la sienne propre, car il n'ignore qu'il n'est jamais seul quand il se retrouve, comme on croit pouvoir le dire, tout seul.
Wednesday, July 2, 2014
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