Sait-on jamais ce que l'on fait et pourquoi l'on fait ce qu'on fait? Il est permis d'en douter. Certes, on croit toujours et , plus que souvent, on est même convaincu de savoir ce que l'on fait et pourquoi on le fait. Mais si on savait ce que l'on fait et, surtout, si on pouvait savoir pourquoi on fait ce qu'on fait, on ne le ferait sans doute pas.
Quand on fait quelque chose par obligation, c'est un peu comme si ce n'était pas soi- même qui en est l'auteur.
Il y a des gens assez ignobles pour en forcer d'autres à commettre certaines actions, à accepter de subir des humiliations.
Chaque minute passée à ne rien faire, chaque minute qu'on se laisse voler par des agents extérieurs ou intérieurs, est une minute morte, une minute qui n'aura pas existé pour soi.
Comme les vaches qui regardent passer les trains sans les voir, tu as laissé passer le train de la vie, tu n'as pas osé, par paresse ou par lâcheté, t'opposer à tout ce qui t'empêchait de vivre; bien au contraire, tu t'es fait le complice des forces, des influences hostiles à ton épanouissement sur les chemins de la vie.
Un jour vient où tu te sens soudain fatigué, tu n'as plus la force, ni l'envie de rien: c'est que tu as vieilli, pauvre con! Et ça n'a pas forcément quoi que ce soit à voir avec l'âge.
Tuesday, June 26, 2018
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