Une pensée qui ne doit rien à personne, à rien non plus, il n'est sans doute de penseur qui n'y travaille, sans même le savoir souvent, mais seuls les moindres penseurs d'entre eux croient quelquefois y parvenir.
Les relations entre les humains, relations bien inhumaines la plupart du temps, ou trop humaines (au sens nietzschéen) sont mal structurées et c'est aux philosophes, aux penseurs à y remédier, mais il n'y a presque plus de philosophes et pratiquement plus de penseur: il n'y a plus que des saltimbanques qui croient penser.
Quand la pensée n'est pas synonyme d'action, elle ne saurait valoir grand-chose.
Ne pas réagir contre la souffrance infligée aux autres, contre l'injustice qui leur est faite, n'est-ce pas s'en faire le complice?
Etre responsable, ce n'est pas simplement répondre, essayer de répondre de ce dont est l'auteur, mais même, et surtout, de ce dont on ne l'est pas.
C'est quand on a tort, qu'on sait ou sent, de manière souvent confuse, qu'on a tort, que l'on lamentablement s'efforce de se convaincre que l'on a raison, et c'est triste et ignoble.
Monday, December 29, 2014
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