On n'en fait jamais assez pour les siens et on n'a que soi-même à en blâmer, mais la plupart des gens n'en veulent rien savoir, et c'est peut-être parce qu'ils n'en ignorent rien.
On ne craint que très rarement le jugement des siens, après tout, ce sont les siens à soi; par contre, on se sent obligé vis-à-vis des autres, mais y a-t-il rien de plus lâche?
Ce n'est pas en exprimant des regrets (bien bruyants), fussent-ils sincères, ce n'est pas en se flagellant (en public) que l'on s'absout de quoi que ce soit; ce serait trop facile.
Que de gens qui, en public, ont l'air parfaitement irréprochables, sont, dans le privé, de véritables fumiers.
On croit toujours qu'on a raison même quand on sait qu'on a tort, surtout quand on n'est qu'un sale con.
On sera toujours aussi étonné d'apprendre que telle personne a fréquenté les grandes universités et y a brillé, qu'on n'en voudra rien croire en entendant dire de telle autre personne qu'elle n'a même pas été à l'école, et l'on aura, dans l'un comme dans l'autre cas, parfaitement tort de s'étonner.
Wednesday, February 3, 2016
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