Les Grecs de l'Antiquité pouvaient tous, presque tous, se perdre dans des réflexions vertigineuses, tout en se livrant à des occupations tout à fait ordinaires, voire abêtissantes, sans doute parce que rien ne les pouvait abêtir. Mais les Grecs ont oublié de continuer à être des Grecs, ils ont, pour diverses raisons, fini par ne pas savoir ce que c'est qu'être grec.
Dieu merci! Il y a encore des Grecs superbes parmi nous même maintenant et le dernier d'entre eux n'est autre que Martin Heidegger aui, en allemand, parlait grec.
Tout vient après, plus tard, trop tard même, au futur antérieur qui est, bien mieux que l'imparfait de l'indicatif selon l'immense Proust, le temps de la mort, celui de la célébration du présent tel qu'on ne l'a pas compris et connu aussi bien que du présent en tant que temps de ce qui n'a jamais été et aura seulement été.
Le miracle grec , c'est moins la grandeur de la Grèce que son déclin: comment peut - on descendre si bas après as'être élevé si haut?des
On parle très peu du miracle romain, de ces Romains qui, bien qu'ils ne fussent que des paysans et des rustres, surent être des lecteurs - médiocres, il est vrai, mais tout de même des lecteurs - de Platon, des Stoïciens, et apprirent à être courageux et intègres, à l'instar d'un Regulus, d'un Caton l'Ancien.
Les Romains savaient, même s'ils se souvent trompaient, ce qu'est l'honneur, ils savaient qu'un homme qui craint de mourir peut difficilement être honorable.
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