Ce besoin qui n'en est pas tout à fait un, n'étant pas organique, de ne pas être comblé, se transforme en frustration, en divers états de morbidité, en agressivité; il devient ainsi désir de mort, désir de donner la mort non moins que de la recevoir.
Faute d'être aimé par les autres, on finit par s'aimer soi - même, et c'est absolument lamentable.
Ils tuent aujourd'hui, craignant sans raison aucune d'être tués demain, s'ils n'agissent pas ainsi, mais allez faire comprendre ça à des gens qui sont rongés par la peur et dévorés par la haine!
Un homme heureux, c'est un homme qui n'a besoin de rien ni de personne; autant dire que c'est un homme mort.
L'homme craint la mort, non parce qu'il ne la désire pas, mais parce qu'il la soupçonne de n'être pas réelle, de n'être pas ce qu'on la croit être.
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