Friday, November 28, 2014

Le terme politique, qu'il s'agisse du ou de la politique, ne fonctionne trop souvent que comme une catachrèse: ce que l'on tient pour de la politique n'est la plupart du temps autre chose que l'art, si l'on peut dire, de la magouille, cependant qu'il devient difficile, voire impossible, de distinguer le politique de la fripouille, et la fripouille du politique, et quand on s'en apercevrait, on feint généralement de n'en rien savoir.

L'activité politique est, chez les barbares, autrement dit chez les modernes -----et la notion de temps, de chronologie n'est, ici,  d'aucune pertinence ---, essentiellement masculine, même quand ce sont des femmes qui en sont protagonistes et ce n'est un secret pour personne, certainement pas pour ceux qui auront remarqué combien, en politique, les femmes perdent toute féminité, deviennent laides, et même bêtes, mais seulement chez les modernes.

Les politiciens, pas les politiques, sont en fait, si l'on veut bien exclure les pires d'entre eux,  des artistes ou des intellectuels ratés, mais ce sont, presque toujours, à des degrés divers, des bandits réussis.


Tout le monde fait de la politique, quelques-uns activement et la plupart passivement (soit dit pour simplifier), et c'est ce qui incite à faire dire de la politique qu'elle est une forme de spectacle, mais il est dommage qu'on oublie d'ajouter qu'elle est la forme la plus vulgaire et la plus basse de spectacle.

Les politiciens font seulement semblant d'écouter les gens, on ne comprend pas pourquoi les gens, eux, les écoutent.

Ceux qui gouvernent en vérité n'agissent pas, mais obéissent: ils obéissent à ceux, industriels, banquiers, investisseurs, dont ils sont les serviteurs, tout en se jouant à eux-mêmes la comédie du pouvoir.









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