Zola a compris, bien mieux que tous peut-être, bien mieux que Céline lui-même, à quel point la misère peut contraindre à la vulgarité et pervertir jusqu'à l'affection qui pourtant n'est pas encore morte entre deux êtres qui, un jour, se croyaient promis pour toujours l'un à l'autre.
Alors que la misère est, chez Zola, presque toujours laide et repoussant, elle est, chez Bloy, dramatique et même, pourrait-on dire, grandiose et sublime; c'est en cela que Bloy est authentiquement chrétien.
Mauriac aura réussi l'exploit de montrer combien la richesse peut être laide et ------est-ce possible-----pauvre, tout se passant comme s'il fallait qu'on fût riche pour être aussitôt vil et méprisable, d'autant plus vil et méprisable qu'on passe régulièrement pour quelque de bien.
Sunday, November 16, 2014
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