Pour justifier son comportement et ses actions, il invoque son travail, allude à son devoir (comme s'il savait ce que c'est); il n'y a pas à dire, c'est quelqu'un de désespérément insignifiant.
Son plaisir à soi sera toujours un motif suffisant aussi longtemps qu'il est réel et ne nuit à rien ni à personne; mais là il semble que ça commence à devenir plutôt compliqué.
Il ne fait, affirme-t-il, que ce qu'il a envie de faire; soit, mais le problème, c'est que ce qu'il a envie de faire, ce n'est jamais QUE ce qu'il a envie de faire. Bien évidemment, il n'en sait rien et est un homme, croit-il, parfaitement heureux.
Les devoirs qui nous sont imposés de l'extérieur n'en sont pas; certes tout devoir, toute obligation est toujours au moins partiellement dictée de l'extérieur, mais quand on l'accepte librement, bien plus que par sentiment de devoir ou d'obligation, il s'agit de tout à fait autre chose.
Il ne veut ni dominer, ni être dominé; il réclame simplement qu'on lui foute la paix, surtout qu'il ne demande rien à personne.C'est quelqu'un qui va au-devant de bien des problèmes.
Chez les êtres humains, le refus de donner est sévèrement condamné, mais pas autant que celui d'accepter de recevoir.
Tuesday, January 12, 2016
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