Sunday, July 26, 2015

Toute action, toute parole, toute pensée même est un engagement, mais peut-être pas au sens où on l'entend d'habitude, car seul compte, seul ne relève de l'enfantillage, n'est pas que naïveté l'engagement auquel aucune fin n'est possible, et l'on mesure alors toute la sottise de ce qu'on ose appeler poésie engagée, littérature engagée, ou encore art engagé, dont le rapport avec l'engagement, mais aussi avec l'art, est tout aussi étranger que peut l'être celui qui unirait ou/et oppserait les termes d'une contradiction, voire ceux  d'un paradoxe.

On se crée des obligations parfaitement inutiles   pour ne point affronter la vie elle-même, et on ose se plaindre après.

Ils l'accusent de n'avoir de considération pour les autres, mais comment pourrait-il en avoir, pour peu qu'on considère ce que peuvent en général valoir les autres?

Seule l'enfance est propre et demeure pure, l'enfance elle-même, mais aussi celle de ceux qui ont préservé une mémoire active de leur enfance, et elle l'est malgré les saloperies des autres, des adultes surtout, des fumiers qui ne connaissent que la loi de la force et de la violence aussi longtemps qu'ils n'en souffrent pas.

Contre la force, la violence et l'injustice, il faut bien réagir et agir, mais en veillant à ne point prolonger le primat de la force, de la violence et de l'injustice.

Ce n'est pas l'égoïsme qui est, entre les humains, de discorde source, vu que l'égoïsme devrait, parce qu'égoïste, être généreux et se montrer soucieux des autres, mais les êtres humains sont si cons qu'ils ne sont même capables d'un égoïsme conséquent.


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